A l’initiative de l’organisation politique Fanmi Lavalas, plusieurs organisations politiques de l’opposition dont Mouvman Revolisyonè Ayisyen de l’ancien sénateur Wesner Polycarpe, Mouvement des travailleurs et citoyens de Antoine Augustin, KNK Renouvo de Dunois Erick Cantave etc. se sont réunis pour discuter sur l’après Jovenel Moïse. La transition et l’organisation du procès Petrocaribe ont été également au menu de la discussion.


Tout en exigeant le départ de Jovenel Moïse sans condition, ces partis et organisations politiques ont opté pour la formation d’un gouvernement de salut public qui va jeter les bases d’une transition qui se base sur la refondation de l’État dans la sécurité et le respect des libertés publiques. Cette décision radicale, selon eux, est intervenue à la suite du constat que tout va mal dans le pays. A l’exception de l’équipe au pouvoir qui profite de la misère du peuple par la corruption institutionnalisée, le pays est au bord du gouffre et s’enfonce davantage dans une crise sociopolitique et économique.
Les participants se sont aussi engagé sur le principe que le procès de la dilapidation des fonds Petrocaribe ainsi que celui autour des fonds de la reconstruction (CIRH), doivent être réalisés ainsi que la tenue de la conférence nationale.
Parmi les neuf points de cette déclaration commune, dont la rédaction de La Question a eu une copie, on trouve aussi des engagements pour la tenue du procès des massacres et tueries qui ont eu lieu dans le pays ces dernières années, la formation d’un autre conseil électoral pour l’organisation d’élections crédibles et démocratiques ainsi que le retrait des décrets publiés récemment par Jovenel Moïse.
Ces partis et organisations politiques rappellent que la transition sera un projet de construction d’un autre pays, où tous les Haïtiens d’ici et d’ailleurs pourront apporter leur contribution et compétences dans la refondation de l’État.
La Question