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Après avoir réintégré le Conseil Electoral Provisoire (CEP) en début de semaine http://www.haitilibre.com/article-16431-haiti-actualite-zapping-electoral.html après s'être retiré temporairement du CEP suite à des allégations de corruption la Conseillère Yolette Mengual, Représentante du secteur des femmes, a remit sa démission au Président de la République Michel Martelly.
Lettre de démission de Yolette Mengual :
"Pétion ville, le 29 Janvier 2016
Son Excellence
Monsieur Michel Joseph MARTELLY
Monsieur le Président de la République
En ses Bureaux.-
Monsieur le Président,
J'ai le regret de vous présenter ma démission comme membre du Conseil Electoral Provisoire (CEP). Cette décision intervient à un carrefour où j'estime avoir servi avec patriotisme mon pays. Elle est personnelle et volontaire.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes patriotiques respects.
Yolette Mengual
Conseillère Electorale"
Les trois membres restant sont : Lourdes Edith Joseph, représentante du secteur syndical, Carline Viergelin, représentante du secteur paysan/ vaudou et Lucie Marie Carmelle Paul Austin, représentante de l’Université.
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CRISE POLITIQUE ET ELECTORALE
Ce calendrier actuellement à la Chambre des députés propose des réalisations allant du 29 Janvier au 8 février 2015. A l’issue d’une rencontre jeudi, le président Michel Martely et les présidents des deux branches du Parlement, Jocelerme Privert et Cholzer Chancy se sont entendus à poser des actions devant conduire au départ du chef de l’Etat le 7 février 2016.
Selon les grands points de ce calendrier de sortie de crise le samedi 30 janvier le Premier ministre Evans Paul devait remettre la démission du gouvernement au président Michel Martelly, en vue de faciliter la formation d’un gouvernement de consensus chargé d’assurer la transition. Après quoi débuteront les concertations pour la formation du nouveau gouvernement.
Le 1er Février est reserve à la recherche de consensus autour d‘un Premier ministre et la formation d’un Conseil electoral provisoire. Dans le même temps, une liste de 3 personnalités est acheminée au Parlement parmi lesquelles sortira le Premier ministre de consensus et les secteurs concernés sont contactés pour désigner des représentants au CEP.
Toujours selon le calendrier de sortie de crise, la mardi 2 février devra se tenir l’Assemblée nationale qui consacrera l’ouverture de la 50ème législature.Du même coup, le nouveau Premier minisre est désigné oficiellemen et ses dossiers sont envoyés au Parlement pour etude avant ratification. Le jour suivant, soit le mercredi 3 février, ls deux chambres valident le choix du Premier ministre. Le 4 février le nouveau gouvernement est installé et les membres du nouveau CEP prètent serment.
Le dimanche 7 février, le jour J, l’Assemblée nationale constate le vide présidentiel et le Premier ministre de consensus prend en charge les affaires de l’Etat. Enfin du 8 février à l’investiture d’un nouveau chef d’Etat, le Conseil des ministres gère les affaires du pays pendant la durée de la vacance présidentielle.
Ce gouvernement aura pour responsabilité de favoriser la stablité et créér un climat propice à la poursuite du processus électoral, avec pour but ultime de doter le pays d’un nouveau président légitime, élu démocratiquement a exliqué Jocelerme Privert.
Pour avoir rencontré le président Martelly plusieurs fois sur la crise, Jocelerme Privert est en mesure d’affirmer que le chef de l’état est pleinement disposé à partir le 7 février, date correspondant à la fin de son quinquenat. Sa seule préoccupation, a souligné le parlementaire est de mettre en place un mécanisme pouvant faciliter la passation de pouvoir à un Premier ministre qui bénéficie de la légitimité parlementaire et qui peut dégager un large consensus auprès des différents secteurs de la vie nationale.
C’est une exigence ! Pas question de nommer un Premier ministre avant qu’il ait été validé par les deux chambres” a exigé le president du Sénat pour lui déconseiller toute velléité de nommer un Premier ministre qui ne soit pas un rassembleur, issu d’un large consensus.
Le Nouveliste a appris qu’une commision ayant à sa tête le depute Jerry Tardieu, chef de la minorité à la Chambre des députés, travaille actuellement sur le calendrier de sortie de crise.
Aucune solution définitive n’est sortie des discussions pou trouver une solution à la crise.
L’Agence AP a eu une interview avec le chef de la mission de l’OEA actuellement en Haïti depuis le dimanche 31 Janvier et on y lit ceci:
“L’originaire d’Antigua, le diplomate Ronald Sanders , leader de la mission de représentants de l’OEA a déclaré trouver les Haïtiens très intelligents mais douter sérieusement qu’ils arriveront à une proposition de sortie de crise d’ici le 7 Février , date à laquelle Michel Martelly doit quitter le pouvoir.
Un successeur n’a toujours pas été désigné pour Martelly . Les sénateurs haïtiens ont bien proposé un plan avec le départ de Martelly le 7 février, comme prévu par la Constitution. Mais il n’y a pas grand espoir qu’une solution sera trouvée d’ici là.
Cela signifie t-il que Martelly restera au pouvoir après le 7 février ?
“ Si nous devons nous baser sur ce que les gens ont eu à nous dire pendant notre séjour dans le pays, je pense qu’ils arriveront finalement à une solution”. Quand? C’est une autre histoire.
Il y a maintenant une liste avec 10 noms de personnes qui pourraient être pressenties pour occuper le poste de Premier Ministre de consensus, une fois l’actuel premier ministre Evans Paul parti.
Mais plusieurs figures de l’opposition ne veulent pas du tout que Martelly soit admis dans ce type de discussions et puisse lui aussi proposer quelqu’un comme prochain premier ministre.
“ Martely n’a vraiment aucun rôle à jouer. Ce n’est pas un jeu d’enfants dit Samuel Madistin, qui est porte-parle du Groupe des 8.
Le Groupe est pour un gouvernement de transition avec à sa tête le président de la Cour de cassation qui aura la tâche de nommer un Premier ministre de consensus.
Et aussi une Mission de verification des elections des 9 août et 25 octobre tellement contestées.
Madistin pense aussi que la mission e l’OEA n’a pas vraiment sa place dans le pays et qu’elle n’est pas la bienvenue.
Le Premier ministre Evans Paul est toujours à son poste, bien que les rumeurs aient circulé concernant sa démission. Mais le président du sénat le sénateur Jocelerme Privert a informé la population que jusqu’à date, il n’avait reçu aucune lettre de démission du premier minitre.
Une autre possibilité serait que le sénateur Andrice Riché occupe le poste. Le leader de la chambre basse Colzer Chancy a dit que les discussions continuent et que ils ne sont pas arrivés à un accord jusqu’à present.
Conformément à une résolution adoptée aux États Généraux de la malnutrition en 2012, par le Ministère de la Santé, le Gouvernement a pris la décision de faire la promotion du Moringa-Doliv (Moringa oleifera), qui depuis est considéré comme l’un des principaux outils de lutte contre la malnutrition en Haïti.
Le Gouvernement considère que le Moringa peut jouer un rôle important dans l’amélioration des conditions de vie de la population, c’est ainsi que le Réseau Moringa-Doliv d’Haïti a été mis en place, où des institutions étatiques et des groupes de la Société Civile qui interviennent dans divers maillons de la chaîne de valeurs du Moringa, est aussi l’opportunité de partager leurs expériences et de coordonner leurs actions.
Plusieurs acteurs travaillent déjà dans la production et la transformation du Moringa en Haïti et de nouveaux acteurs manifestent régulièrement leurs intérêts pour exploiter, sous une forme ou une autre, le Moringa.
Afin de mieux définir des stratégies qui visent à faciliter le développement de la filière Moringa en Haïti, une connaissance plus profonde de la filière et des expériences avec cette culture s’avère nécessaire. À cette fin, le Ministère de l’Agriculture, a pris des dispositions pour faciliter la tâche aux acteurs et leur permettre de bien comprendre la filière pour juger des opportunités qui existent, là où elles se présentent, les conditions créées au sein de l’environnement global, les contraintes existantes, etc... Ce qui nécessite une étude approfondie sur l’exploitation de cette denrée.
En outre, une bonne connaissance des marchés du Moringa (international, régional et national) est indispensable afin d’identifier les produits dérivés les plus prometteurs pour le pays ; avoir une bonne compréhension des contraintes règlementaires mais aussi biologiques et économiques qui sont associées à l’exportation des produits à base de Moringa et identifier les tendances susceptibles d’influencer l’environnement du commerce international pour maximiser les retombées pour Haïti.
Ainsi, cette étude permettra de conduire une analyse de la chaîne de valeurs du Moringa et fera ressortir la contribution de cette plante à valeur ajoutée : à l’amélioration de la sécurité alimentaire dans le pays ; à la protection de l’environnement et au développement économique à travers l’exploitation des marchés d’exportation.
La coordination de cette étude sera assurée par le Bureau du Secrétaire d’État à la Production Animale/MARNDR. Celle-ci sera financée par la Banque de la République d’Haïti (BRH). Suite à un appel d’offres, c’est la firme AGROCONSULT HAÏTI S.A. qui a été sélectionnée pour la réalisation de l’étude. ( Haiti Libre)
MEYER, 6 Février – C’est la guerre des Accords. Exécutif-Législatif versus Opposition-Groupe des 8.
Les deux pouvoirs exécutif et législatif, avec le support de la mission de médiation de l’Organisation des Etats Américains (OEA) qui a séjourné une semaine en Haïti, signent un Accord fixant des modalités pour mettre fin à la crise politico-électorale.
Disons tout de suite que cet Accord a de positif qu’il permet de franchir le délai constitutionnel mettant fin au mandat du président Michel Martelly sans tomber dans le vide total. Mais pour le reste, non seulement il n’apporte aucune réelle solution mais il semble même créer plus de complications.
Cet Accord semble avoir pour ligne directrice de tenter de donner un motif de satisfaction à chaque protagoniste.
A commencer par la communauté internationale qui a défilé toute la semaine dans les deux chambres du Parlement (OEA, ONU-Minustah, France etc) préoccupée par l’imminence d’un saut dans le vide avec le départ du palais national de Michel Martelly, le dimanche 7 février 2016 qui marque la fin de son quinquennat et aucun successeur n’ayant été élu. Et la Constitution ne prévoyant aucune solution. Donc seul un consensus peut nous tirer d’affaires.
La mission de médiation de l’OEA a pu remonter vendredi à Washington avec le sentiment du devoir accompli. L’Accord Exécutif-Législatif confirmant non seulement dans son poste (temporairement) l’actuel Premier ministre Evans Paul, mais celui-ci doit obtenir par la même occasion ce qui lui manquait : la ratification parlementaire.
Par conséquent le vide gouvernemental est évité. Et Haïti peut continuer de fonctionner ‘business as usual.’
Les missions diplomatiques et organisations internationales ont un vis-à-vis pour répondre à leurs sollicitations.
Pour le reste, l’Accord signé d’un côté par le président sortant Michel Martelly et de l’autre par le président du Sénat, Jocelerme Privert, et son homologue de la chambre des Députés, Cholzer Chancy, est tout … sauf applicable.
Un monument de complications, oui, parce que à l’image de la crise politique haïtienne qui continue à être un dialogue de sourds.
Parce que les signataires de l’Accord se sont sentis, envers et contre tout, obligés de prendre en considération tous les acteurs de la crise, y compris ceux qui disent ne pas en être les acteurs mais les victimes !
Ainsi après la confirmation du Premier ministre en exercice (Evans Paul), dont auparavant la démission avait été exigée par le Parlement, la seconde démarche c’est la nomination d’un Président provisoire.
« Le Président de l’Assemblée Nationale charge le Premier Ministre en poste de la gestion des affaires courantes et annonce l’élection par l’Assemblée Nationale d’un Président Provisoire. »
Jusque-là le Parlement penchait pour un Exécutif présidé par le Premier ministre, mais sous pression des partis de l’opposition qui insistent pour un Exécutif bicéphale, l’Accord signé appelle aussi au choix d’un Président provisoire.
Pardon non pas choix, mais élection ?
Vous avez bien entendu : Election d’un Président provisoire par l’assemblée des parlementaires.
« Le Président de l’Assemblée Nationale en profite pour informer de la tenue dans un délai ne dépassant pas 5 jours calendaires des élections présidentielles par l’Assemblée Nationale pour combler le vide. »
Oui, vous avez bien entendu : un Président provisoire de la République, élu (et non pas choisi) pour trois mois (les élections devant être reprises le 24 Avril 2016, leurs résultats proclamés le 6 Mai et l’installation du nouveau Président élu le 14 Mai prochain).
Mais pour commencer comment aura lieu l’élection de ce Président Provisoire ?
A partir de ce moment c’est le fou total.
« Une commission bicamérale est immédiatement constituée pour définir et tracer la procédure à suivre pour la réalisation de ces joutes électorales qui doivent être inclusives, honnêtes et transparentes. »
Joutes électorales, un bien grand mot !
Qui seront les candidats ?
« L’élection du Président Provisoire aura lieu 48 heures après la fin des inscriptions. »
On sent une perche tendue aux secteurs de l’opposition politique (dont le Groupe des 8) qui se battent plutôt pour la nomination comme Président provisoire d’un Juge de la Cour de cassation.
L’Accord Exécutif-Législatif cède d’un côté, acceptant le concept de Président provisoire mais garde de l’autre côté la prérogative de présider à la nomination-élection de ce dernier.
Etape suivante, il revient au Président provisoire de s’entendre avec ‘les partis politiques représentés au Parlement, des groupes politiques non représentés au Parlement et les acteurs de la société civile afin de recueillir des propositions de noms de personnalités ayant les compétences et les qualités pour exercer la fonction de Premier ministre. »
Et « à entrer en consultation avec les deux chambres du Parlement autour du choix d’un Premier ministre à désigner. »
Au Parlement « de confirmer l’éligibilité du Premier ministre de consensus désigné.
Celui-ci est invité « accompagné des membres de son gouvernement, à se présenter par devant les deux chambres en séance plénière afin de recevoir le vote de confiance de sa déclaration de politique générale. Une fois le vote de confiance obtenu, le Premier ministre est immédiatement installé dans ses fonctions. »
Voici ce qu’on pourrait appeler un véritable petit exercice de démocratie … Ce qui n’est pas de trop dans les circonstances que nous traversons. Mais démocratie en circuit fermé, s’empresse de dénoncer l’opposition. Et particulièrement le Groupe des 8, qui se voit plutôt le responsable légitime de la marche des choses parce que, croit-il, l’émanation des secteurs qui continuent de se battre sur le terrain pour effacer les séquelles du Martellysme sans Martelly !
Quoi qu’il en soit, on voit difficilement comment au milieu de tant de rivalités, et aussi sourdes les unes par rapport aux autres, parvenir à ‘élire’ un Président Provisoire (à la manière de nos élections présidentielles au second degré de jadis, dont on sait combien les résultats pouvaient être surprenants !) … et pour exercer le pouvoir pendant seulement 120 jours.
Tout cela – tant de complications - parce que la confiance n’existe à aucun niveau, parce que tout le monde veut l’emporter mais surtout parce qu’il n’existe plus aucune personnalité ni institution suffisamment au-dessus de la mêlée pour imposer un halte-là !
Comme le souligne un dernier éditorial paru dans le Washington Post : il faudra une force supérieure pour aider (‘sinon contraindre’) les Haïtiens à faire un choix.
Et le grand quotidien de la capitale fédérale américaine de considérer comme inévitable une intervention étrangère dans la crise haïtienne : OEA ou Washington !
Marcus - Haïti en Marche, 6 Février 2016