12 Avril 2025, International VBI - Un juge fédéral a autorisé la mise en œuvre immédiate d’un programme obligeant des millions d’immigrants sans papiers vivant aux États-Unis à s’enregistrer et fournir leurs empreintes digitales, sous peine d’amendes ou de peines de prison.
Washington, 11 avril 2025.—Le juge Trevor McFadden, nommé par Donald Trump, a rejeté la plainte de quatre organisations pro-immigrants. Ces groupes contestaient la légalité du décret, arguant que le Département de la Sécurité intérieure (DHS) n’avait pas respecté les procédures administratives habituelles, telles que l’avis public et l’examen réglementaire.
La nouvelle mesure vise à inciter les sans-papiers à quitter le pays volontairement. Elle permettrait également aux autorités d’identifier plus facilement les personnes en situation irrégulière en vue d’une éventuelle expulsion. Le non-respect de cette obligation d’enregistrement entraînerait aussi des sanctions pénales plus sévères que celles prévues pour la simple infraction de séjour illégal.
Selon le DHS, entre 2,2 et 3,2 millions d’étrangers seraient concernés. Toutefois, les plaignants estiment que ce chiffre est largement sous-évalué.
Une obligation à partir du vendredi 11 avril …
Les Services de citoyenneté et d’immigration des États-Unis (USCIS) ont confirmé que la mesure entre en vigueur ce vendredi 11 avril. Elle concerne tous les immigrants sans papiers âgés de plus de 14 ans, présents sur le sol américain depuis plus de 30 jours.
Les parents ou tuteurs d’enfants sans papiers de moins de 14 ans devront aussi les inscrire, sans obligation de prise d’empreintes digitales pour ces mineurs.
Un portail d’inscription déjà actif …
L’USCIS a mis en ligne un portail d’enregistrement. Les immigrants concernés doivent y créer un compte et fournir des informations personnelles, notamment :
Lieu de résidence;
Date d’entrée sur le territoire américain;
Antécédents judiciaires.
Ils doivent également disposer en permanence d’une preuve d’enregistrement.
Autre fait marquant : l’Internal Revenue Service (IRS), l’agence fédérale chargée des impôts, partagera désormais ses données avec le DHS. L’objectif : accélérer les procédures d’expulsion des migrants en situation irrégulière.
Yves Manuel
Vant Bèf Info (VBI)
Avec CNN
12 Avril 2025 Insécurité VBI - Le Premier ministre haïtien Alix Didier Fils-Aimé a réagi le vendredi 12 avril 2025 sur le réseau social X (anciennement Twitter) suite à l’assassinat de trois policiers durant la semaine à Mirebalais et sur la route de l’aéroport de Port-au-Prince. Il a exprimé sa « profonde tristesse » et réaffirmé son soutien aux forces de l’ordre dans leur lutte contre l’insécurité.
Port-au-Prince, 12 avril 2025 — Les agents Garry Junior Luma, Rony Jose et Sulmon Job ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions, dans un contexte de violences croissantes visant les institutions de sécurité publique.
Le policier Garry Junior Luma, membre de la 30e promotion de la Police nationale d’Haïti (PNH) et affecté à l’Unité Temporaire Anti-Gang (UTAG), a été abattu le 8 avril à Carrefour Péligre (Mirebalais) département du centre, lors d’échanges de tirs avec des individus lourdement armés.
Le lendemain, les inspecteurs divisionnaires Rony Jose et Sulmon Job ont été mortellement blessés sur la route de l’aéroport de Port-au-Prince alors qu’ils tentaient d’intervenir lors d’une tentative d’enlèvement. Transportés d’urgence à l’hôpital, ils ont succombé à leurs blessures quelques heures plus tard.
Dans son message, le Premier ministre a salué la mémoire des policiers tombés sous les balles. « Le combat que mènent les policiers est aussi celui du peuple haïtien », a-t-il déclaré, tout en promettant de renforcer le soutien du gouvernement à la PNH. « Mon gouvernement continuera à appuyer la Police nationale et à travailler dans l’unité afin de venir à bout de cette insécurité qui gangrène notre société », a-t-il ajouté.
Alors que les assassinats de policiers se multiplient, les critiques envers les autorités s’intensifient. De nombreux citoyens s’interrogent sur l’efficacité réelle du gouvernement à répondre à la violence des gangs, qui contrôlent de vastes zones du territoire national.
La Police nationale d’Haïti, elle aussi critiquée, fait face à une double pression : sa réponse jugée insuffisante face aux groupes armés contraste avec des accusations de répression excessive lors de manifestations populaires. Entre impuissance et recours à la force, la PNH traverse une crise de confiance profonde.
Face à une opinion publique de plus en plus méfiante, le gouvernement est désormais sommé de passer du discours à l’action, dans l’espoir de restaurer un semblant d’ordre et de sécurité dans un pays en proie au chaos.
Mederson Alcindor
Vant Bèf Info (VBI)
Haïti-Sécurité Budget : l'augmentation d'environ trois (3) milliards de gourdes allouée aux forces de l'ordre dans le budget rectificatif 2024-2025 devrait permettre l'acquisition de nouveaux matériels et équipements. La part réservée à la Police nationale sera désormais de 31 milliards, 581 millions 755 mille, 428 gourdes, soit plus de (2) deux milliards de plus comparativement au budget initial qui était de 28 milliards,631 millions, 755 mille et 428 gourdes. Les Forces Armées d'Haïti ont quant à elles bénéficié d'une augmentation de 404 millions 500 mille gourdes. Une enveloppe qui sera consacrée au renforcement des FAd'H par l'achat de matériels et équipements, la réhabilitation du Grand Quartier général, des bases militaires à Port-au-Prince, Léogâne, Belladère, Péligre. Il est prévu également la construction d'une école d'aviation militaire et d'entretien à Tabarre, l'acquisition ainsi que le réaménagement d'un local pour l'hôpital militaire à Pétion-Ville et la construction d'un centre de formation et de campement militaire.
@MEFHaiti
#telegramme360
Avis d‘inondation le samedi 12 avril 2025 sur 5 départements en raison des pluies diluviennes qui se sont abattues sur le pays. Selon les dernières prévisions il y a une zone de basse pression en direction sud de la mer des Caraïbes, provoquée, durant le week-end, par des activités de pluies sur ces départements. En raison des averses qu’elles ont occasionnées, l’unité Hydro météorologique lance un avis pour des inondations sur plusieurs départements: le Nord, Nord-est, l’Ouest, le Sud, la Grand’Anse. Ainsi, le secrétariat permanent de gestion des risques et des désastres et la direction générale de la protection civile, demandent à la population de se montrer très vigilants.
14 Avril 2025 - VBI - Alors qu’Haïti est confrontée à une intensification des violences orchestrées par des gangs armés menaçant de renverser les autorités de transition, la Communauté des Caraïbes (CARICOM) et les États-Unis montent au créneau. Dans une déclaration officielle publiée samedi, la CARICOM dénonce une tentative « inacceptable » de coup de force contre l’ordre transitoire en place.
Les chefs de gouvernement des pays membres de la CARICOM expriment leur « profonde inquiétude » face à ce qu’ils qualifient de tentative de renversement par la violence d’un processus politique soutenu par un fragile consensus national. Ce dispositif transitoire vise à conduire le pays vers des élections démocratiques d’ici le 7 février 2026.
La CARICOM met également en garde contre les conséquences humanitaires d’une escalade. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus d’un million de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays, dont près de 60 000 au cours du seul mois de mars. « Une aggravation de la violence ne ferait qu’accentuer la souffrance des plus vulnérables », souligne l’organisation.
Face à l’urgence, la CARICOM dit intensifier ses consultations avec les autorités haïtiennes et les partenaires internationaux pour renforcer le soutien sécuritaire. Elle salue les efforts déployés par les forces de sécurité haïtiennes et la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MSS), dirigée par le Kenya.
De leur côté, les États-Unis ont réaffirmé leur appui à la déclaration de la CARICOM et au Conseil présidentiel de transition. À l’issue d’un échange entre le département d’État américain et la Première ministre de la Barbade, Mia Mottley, actuelle présidente en exercice de la CARICOM, Washington a renouvelé son soutien à la MMSS et à l’action régionale en faveur de la stabilité.
Alors que la pression monte sur les institutions de transition, les appels à la solidarité internationale se multiplient. Mais l’issue de cette nouvelle escalade reste incertaine, dans un contexte où l’équilibre politique demeure précaire.
Wideberlin SENEXANT
Vant Bèf Info (VBI)
Le Rectorat de l’Université d’Etat d’Haïti informe le public en général, la communauté universitaire en particulier que le Conseil de l’Université a élu ce dimanche 9 mars 2025 un nouveau Conseil Exécutif à la tête de l’institution. Ledit Conseil est constitué des professeurs suivants :
- Dieuseul PREDELUS, Recteur (95,45% des voix) ;
- Predner DUVIVIER, Vice-recteur aux Affaires Académiques (58,33% des voix) ;
- Jacques BLAISE, Vice-recteur à la Recherche (73,91% des voix).
Le Rectorat salue l’élection de ces trois nouveaux membres du Conseil exécutif de l'UEH qui auront la mission de mener à bon port la barque de l’institution pour les quatre prochaines années (2025-2029).
Le Rectorat exprime sa gratitude envers les membres du Conseil de l’Université, la Commission Électorale Centrale, tous ceux et toutes celles qui, d’une manière ou d’une autre, ont consenti des sacrifices pour la réalisation de ces élections.
Unité de communication de l’UEH
N.B. Note signée et scellée en pièce jointe.