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FOLONHA et SOFEHJ lancent un programme de formation sur la masculinité positive en partenariat avec ONU Femmes et le MCFDF…

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Catégorie : Les Toutes Dernières
Création : 16 septembre 2025

PORT-AU-PRINCE, dimanche 14 septembre 2025 (RHINEWS) – La Fondation Lorquet pour une Nouvelle Haïti (FOLONHA) et la Solidarité des Femmes Haïtiennes Journalistes (SOFEHJ) ont lancé, avec l’appui d’ONU Femmes et du Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes (MCFDF), un programme inédit de formation consacré à la masculinité positive. L’atelier s’est tenu au Kinam Hôtel, Place Saint-Pierre à Pétion-Ville, à l’occasion du 17e anniversaire de la SOFEHJ.
L’initiative vise à sensibiliser les journalistes sur l’importance de représentations médiatiques responsables des rôles masculins. Les intervenants ont insisté sur un modèle de masculinité fondé sur « l’empathie, la responsabilité, la solidarité, l’écoute et le respect dans les relations hommes/femmes ». Des ateliers pratiques ont permis d’analyser les stéréotypes nuisibles et d’élaborer des stratégies pour les déconstruire. L’objectif est de doter les professionnelles et professionnels des médias « d’outils concrets pour intégrer la masculinité positive dans leurs reportages ».
« L’idée de cette formation est liée à l’examen critique que SOFEHJ avait organisé à l’interne pour évaluer ses réalisations tout au long de l’année 2024-2025 », a expliqué Mme Martine Isaac, coordonnatrice de la SOFEHJ. « Nous avons constaté que, malgré nos succès, nous n’avions pas suffisamment contribué à promouvoir auprès de nos sympathisants masculins le concept de masculinité positive, qui peut aider à déconstruire les stéréotypes de genre et les normes sociales enfermant les hommes dans des rôles rigides et parfois néfastes. Il ne s’agit nullement d’un effet de mode », a-t-elle ajouté.
Le journaliste-écrivain Joël Lorquet, membre fondateur et conseiller de la FOLONHA, a pour sa part rappelé « l’impact significatif des journalistes sur la construction de l’image de la masculinité dans la société, en particulier en Haïti ». Évoquant ses propres expériences, il a reconnu avoir véhiculé sans le vouloir certains stéréotypes de genre et a exhorté ses confrères à « adopter une approche proactive pour promouvoir des modèles positifs de masculinité ». Selon lui, cela passe par « la sélection de sujets qui valorisent des hommes engagés dans des rôles respectueux et égaux, ainsi que par la création d’un environnement rédactionnel inclusif ».
Les organisatrices ont appelé les médias haïtiens à « s’engager activement dans ce changement de culture » en produisant des contenus qui valorisent la non-violence, la responsabilité et l’équité. L’atelier s’est conclu par un appel collectif à privilégier les récits qui promeuvent le respect mutuel et à éviter les discours renforçant domination et violence.
Des ateliers similaires doivent être organisés dans d’autres régions du pays afin d’étendre l’impact de l’initiative pour une société plus juste et inclusive.

Justice en Haïti : Me Caleb Jean Baptiste dénonce un complot contre le commissaire Roosevelt Cadet

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Catégorie : Les Toutes Dernières
Création : 16 septembre 2025

Vant Bef Info brèves VBI
Me Caleb Jean Baptiste alerte sur un complot visant à évincer Me Roosevelt Cadet, commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, dénonçant des manœuvres politiques contre la justice haïtienne.
Port-au-Prince, 12 septembre 2025 .– Lors d’une conférence de presse tenue le vendredi 12 septembre à Delmas, Me Caleb Jean Baptiste a dénoncé ce qu’il considère comme un complot visant à évincer Me Roosevelt Cadet, actuel commissaire du gouvernement près le Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince (TPI).
Nommé récemment pour remplacer Me Frantz Monclair, révoqué après la libération controversée de l’ancien sénateur Nenel Cassy, Me Cadet ferait déjà l’objet de manœuvres politiques pour le pousser à la sortie. L’avocat qualifie cette situation de tentative de sabotage contre un magistrat compétent et honnête.
Selon Me Jean Baptiste, aucune session d’assises criminelles n’a été tenue à Port-au-Prince depuis 2019, laissant des centaines de prévenus en détention préventive prolongée, parfois pendant 10 à 20 ans, sans jugement.
« L’avocat vit du tribunal là où nous exerçons notre métier pour assurer notre survie et aider les autres, » a-t-il déclaré.
L’arrivée de Me Roosevelt Cadet avait permis de relancer l’organisation des prochaines assises criminelles, offrant enfin l’opportunité à de nombreux détenus de comparaître devant un juge.
Me Jean Baptiste accuse certains acteurs du système judiciaire, notamment l’ancien commissaire Frantz Monclair et des responsables du ministère de la Justice, de tenter de bloquer ce processus de justice.
« Ils veulent mettre à genoux le système judiciaire pour le rendre dysfonctionnel et continuent de maintenir en prison les fils des paysans, alors que les criminels qui ont dilapidé les fonds de l’État sont en liberté, » a-t-il dénoncé, appelant à la vigilance citoyenne et à la mobilisation pour défendre la justice.
Jean Gilles Dèsinord
Vant Bèf Info (VBI)

La PNH à la population : “N’écoutez pas les gangs, ils veulent vous utiliser”

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Création : 3 septembre 2025

Vant Bef Info brèves VBI
La Police nationale d’Haïti (PNH) a exhorté, ce samedi, les déplacés internes à ne pas regagner leurs domiciles dans plusieurs quartiers sensibles de la capitale, dont Delmas 30, Solino, Nazon et Christ-Roi. Dans une vidéo publiée sur sa page Facebook officielle, l’institution met en garde contre les appels lancés par certains chefs de gangs, notamment Jimmy Chérizier, alias Barbecue, chef de la coalition Viv Ansanm, qui incitent les habitants à rentrer chez eux sous prétexte d’un retour au calme.
Port-au-Prince, 30 août 2025. – Selon la PNH, ces injonctions constituent une manœuvre visant à manipuler la population et à utiliser les civils comme boucliers humains. « N’écoutez pas ces criminels sanguinaires qui veulent vous induire en erreur », avertit la police, qui appelle la population à attendre un encadrement sécuritaire de l’État avant tout retour.
Les quartiers concernés ont été récemment marqués par des violences extrêmes : assassinats, pillages, incendies, ainsi que des cas de viols de femmes et de jeunes filles. Pour la police, un retour non encadré exposerait gravement les familles à de nouveaux risques.
Cette mise en garde fait écho à celle de l’ambassade des États-Unis, qui appelle également les déplacés à la prudence et rejette toute légitimité aux messages émis par les gangs.
La PNH assure travailler de concert avec le gouvernement pour rétablir un climat de sécurité durable dans les zones affectées, affirmant que le moment d’un retour sécurisé « approche ».
Cet avertissement intervient à la veille d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies, au cours de laquelle les États-Unis et le Panama devraient proposer la création d’une nouvelle force internationale de suppression des gangs (GSF), face à l’inefficacité de la mission multinationale dirigée par le Kenya.
Jean Gilles Désinord
Vant Bèf Info (VBI)

Crise haïtienne : le Conseil de sécurité appelé à décider en septembre d’une nouvelle mission multinationale et d’un bureau d’appui logistique de l’ONU…

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Création : 3 septembre 2025

NEW-YORK, dimanche 31 août 2025, (RHINEWS)– Ce mois de septembre 2025, le Conseil de sécurité des Nations Unies pourrait franchir un tournant décisif concernant la crise sécuritaire et humanitaire en Haïti. Selon les informations publiées le 29 août dans les prévisions mensuelles du Conseil, les États-Unis et le Panama, co-auteurs du dossier haïtien, « pourraient chercher à obtenir l’autorisation du Conseil pour une mission multinationale reconfigurée de lutte contre les gangs armés, ainsi que la création d’un bureau d’appui de l’ONU chargé de fournir un soutien logistique et opérationnel à cette force ». Cette nouvelle mission viendrait remplacer l’actuelle Mission multinationale d’appui à la sécurité (MSS), dont le mandat expire le 2 octobre 2025.
Dès octobre 2022, le gouvernement haïtien avait lancé un appel pressant pour le déploiement d’« une force internationale spécialisée » afin de soutenir la PNH. Le Secrétaire général António Guterres avait alors recommandé « qu’un ou plusieurs États membres, agissant bilatéralement en coopération avec le gouvernement haïtien, déploient de toute urgence une force d’action rapide ». En juillet 2023, le Kenya s’était engagé à prendre la tête de cette force, avant que le Conseil de sécurité n’adopte, le 2 octobre 2023, la résolution 2699 autorisant la création de la MSS.
Mais la mission n’a cessé de buter sur le manque de moyens. Prévue initialement pour février 2024 avec 2 500 agents, son déploiement a été reporté à plusieurs reprises, faute de financements et d’équipements. Le premier contingent n’est arrivé qu’en juin 2024, et à ce jour, « seulement environ 1 000 personnels sont effectivement déployés », bien loin des effectifs prévus.
En février 2025, le Secrétaire général a proposé la création d’un bureau d’appui de l’ONU chargé de fournir hébergement, capacités médicales, mobilité et soutien technologique à la mission. Après plusieurs réunions infructueuses, les discussions se sont accélérées en août. Le 28 août, lors d’un briefing public sur Haïti, les États-Unis ont confirmé qu’avec le Panama, ils soumettraient au Conseil un projet de résolution pour établir « une Force de répression des gangs et un Bureau de soutien de l’ONU pour fournir un appui logistique aux efforts sur le terrain ».
Parallèlement, l’Organisation des États américains (OEA) a présenté le 20 août un « plan d’action en faveur d’une feuille de route haïtienne pour la stabilité et la paix », structuré en cinq volets allant de la sécurité à la gouvernance, en passant par l’aide humanitaire et le développement. Ce plan chiffre à 2,6 milliards de dollars les besoins, dont plus de la moitié pour la stabilisation sécuritaire.
La situation humanitaire, elle, demeure dramatique. António Guterres a dénoncé un « bilan humanitaire accablant » : 1,3 million de déplacés internes – dont la moitié sont des enfants –, six millions de personnes nécessitant une aide, une insécurité alimentaire aiguë croissante et des humanitaires menacés par « violences, extorsions et enlèvements ». Les violences sexuelles liées aux conflits ont également atteint des niveaux alarmants. Selon le Bureau intégré de l’ONU en Haïti (BINUH), 708 cas de violences sexuelles ont été vérifiés en 2024, tandis que les organisations humanitaires en ont recensé 3 598. Le Secrétaire général a exhorté la communauté internationale à « renforcer la protection des civils et garantir une assistance complète et une justice pour les survivants ».
Le régime des sanctions s’est lui aussi renforcé. Le 8 juillet, le comité 2653 a inscrit sur sa liste noire les gangs Viv Ansanm et Gran Grif dans leur totalité, une première. Le 15 juillet, l’Union européenne a sanctionné trois chefs de gangs pour menaces contre la paix et la stabilité.
À l’approche d’échéances cruciales, le Conseil de sécurité doit trancher : autoriser ou non la nouvelle force multinationale et le bureau de soutien de l’ONU, tout en décidant du futur de la MSS dont le mandat arrive à expiration. Les débats promettent d’être serrés. Si les membres s’accordent sur la gravité de la crise et la nécessité d’une solution haïtienne, les divergences demeurent sur la forme de l’engagement international. La Chine et la Russie avaient déjà rejeté en 2024 l’idée de transformer la MSS en opération de maintien de la paix, tandis que la France, le Royaume-Uni et plusieurs membres élus (E10) plaidaient pour une réponse rapide aux recommandations du Secrétaire général.
Le financement est un autre nœud de discorde. Le bureau d’appui proposé serait financé par les contributions obligatoires des opérations de maintien de la paix, mais la mission multinationale resterait tributaire de contributions volontaires. Or, les incertitudes budgétaires persistent, alors même que le système onusien traverse une grave crise de liquidités et que les États-Unis menacent de cesser leur financement des opérations de maintien de la paix en 2026.
« Le Conseil est uni dans son inquiétude pour Haïti, mais divisé sur la meilleure façon de répondre », résume un diplomate onusien. Le mois de septembre sera déterminant pour savoir si la communauté internationale peut enfin doter Haïti d’un cadre sécuritaire et logistique à la hauteur des défis, ou si l’impasse persistera au risque d’aggraver encore l’effondrement de l’État et la souffrance de sa population.

Attaques en mer par les gangs – HC Network

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Création : 3 septembre 2025

Dans la soirée du samedi 30 août 2025, plusieurs embarcations ont été attaquées dans la rade de La Gonâve par des individus armés, identifiés comme faisant partie de Viv Ansanm. Ces assaillants ont dépouillé les voiliers de tous leurs biens, agressé physiquement les passagers ainsi que les membres d’équipage, avant de prendre la fuite avec leur butin.
Face à cette montée inquiétante de l’insécurité en mer, les habitants et les commerçants de la région demandent des patrouilles plus fréquentes et une surveillance accrue afin de dissuader les actes de piraterie et de rétablir la confiance des usagers.
Malgré les récents changements à la tête de l’unité maritime de la PNH, la situation semble continuer à se détériorer
Haitichannelnetwork.

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