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Détournement d’un bateau, plusieurs personnes kidnappées par des bandits armés - HC Network

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Catégorie : Les Toutes Dernières
Création : 16 mai 2025

Un groupe d’individus lourdement armés a détourné le bateau “Kanpe Tann Letènèl” (connu également sous le nom de Titans) avec tous ses passagers à bord, dans l’après-midi du vendredi 9 mai 2025, au large de l’île de la Gonâve. L’information a été confirmée par l’inspecteur de la SEMANAH, Vilbrun Vilmeus, qui suit de près la situation.
Selon plusieurs sources locales, les malfaiteurs auraient pris la direction de Mariani avec l’embarcation. Les passagers, dont le nombre exact reste inconnu, auraient été kidnappés. Ce nouvel acte de piraterie s’inscrit dans une série d’attaques récurrentes contre les bateaux reliant l’île de la Gonâve au reste du pays, notamment dans un contexte sécuritaire de plus en plus dégradé.
Ce n’est pas la première fois qu’un tel incident se produit. Le 13 avril dernier, un autre bateau en provenance de Léogâne avait été attaqué et pillé par des bandits. Les actes de piraterie maritime se multiplient dans cette zone, souvent sous le regard impuissant des autorités, alors que les populations insulaires dépendent fortement de ces trajets pour leurs déplacements et leur approvisionnement.
HC Network

“Soupçons de corruption, gestion illicite de fonds publics, et entrave à la justice” : révélations accablantes de l’ULCC sur la gestion du CRLDI de Saint-Marc…

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Catégorie : Les Toutes Dernières
Création : 16 mai 2025

SAINT-MARC, dimanche 11 mai 2025 (RHINEWS)– Une enquête menée par l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), vient d’éclabousser le Centre de Réception et de Livraison des Documents d’Identité (CRLDI) de Saint-Marc, avec des accusations multiples de corruption, de mauvaise gestion financière, de favoritisme, de racket organisé et d’obstruction au processus judiciaire. Ces révélations, appuyées par des témoignages, documents bancaires, correspondances officielles et extraits de communications internes, dressent le portrait d’une administration rongée par des pratiques illicites au cœur même d’un service public essentiel.
Tout a commencé par une correspondance conjointe adressée à l’ULCC par quatre organisations de la société civile et du secteur syndical – l’Organisation des Citoyens Engagés pour une Nouvelle Haïti (OCENH), le Collectif National pour la Défense des Droits des Haïtiens (KONDA), l’Union des Syndicats des Travailleurs Haïtiens (USCTAH) et le Syndicat des Salariés et des Cadres de l’Administration Publique (SSCTNH). Ces groupes y dénonçaient un système de corruption bien huilé impliquant plusieurs employés du CRLDI, en particulier l’administrateur Castel Estilus, accusé de soutirer des sommes allant de 35 000 à 75 000 gourdes pour la délivrance de passeports, en sus des frais officiels. Le système comprenait aussi l’exigence de paiements pour des formulaires censés être gratuits et l’usage de canaux parallèles non réglementés.
À travers le groupe WhatsApp « Yon Lòt Latibonit Posib », des journalistes locaux ont publiquement exprimé leur indignation, apportant un soutien indirect aux dénonciations. L’un des cas les plus emblématiques est celui d’une mère qui, en février 2022, dit avoir confié 25 000 gourdes à M. Estilus pour un passeport destiné à sa fille mineure, sans jamais obtenir le document. Elle a dû recourir à une agence privée, représentée par un certain « Bertin », pour débourser à nouveau 15 000 gourdes. Un pasteur, quant à lui, a affirmé avoir déboursé 30 000 gourdes, accompagné d’une carte électorale, pour un passeport n’ayant jamais été émis. Ce dernier aurait reçu un message d’intimidation de M. Estilus : « Pa genyen moun ki ka arete m nan vil la. »
Mandatée par l’ULCC, la commission d’enquête s’est livrée à l’examen minutieux des comptes du CRLDI, à l’audition de plaignants, à la collecte de pièces justificatives et à la confrontation d’employés et cadres administratifs. Malgré un climat de peur généralisée, les témoignages ont mis en lumière des pratiques financières douteuses, mais aussi des failles profondes dans les mécanismes de contrôle interne.
Un second volet de l’enquête s’est concentré sur l’usage frauduleux de timbres pour la production de passeports. Un cas a été signalé dans lequel un même timbre aurait servi à générer deux passeports pour un NIF unique. Les opérateurs du centre, tout en niant toute possibilité technique de double usage, ont toutefois admis que ces documents n’avaient pas été produits localement, laissant supposer une dimension nationale à cette fraude.
L’un des éléments les plus troublants de l’enquête réside dans la gestion financière interne du centre. Le Responsable du CRLDI, Washny Bien-Aimé, a confirmé devant la commission qu’il administre personnellement les recettes du centre, avec des dépôts effectués sur son compte bancaire personnel ou sur un compte conjoint ouvert avec Castel Estilus, hors de toute autorisation légale. Il a également reconnu effectuer des paiements à partir de ce compte à destination de compagnies tierces comme PR Entreprise S.A. et PC Haïti, sans la moindre traçabilité conforme aux normes budgétaires. Bien-Aimé justifie ces pratiques par le besoin de payer les contractuels et de financer le fonctionnement du centre, mais la commission y voit une infraction directe à l’article 98 de la loi du 4 mai 2016, qui proscrit toute exécution budgétaire hors cadre.
De surcroît, M. Bien-Aimé a admis s’octroyer quotidiennement entre 5 000 et 7 500 gourdes comme per diem pour des « frais de logement », sans aucun encadrement administratif. La Commission qualifie ce comportement d’abus de fonction aggravé, relevant de la concussion telle que définie par la loi anticorruption du 12 mars 2014.
En matière de gestion des ressources humaines, la situation n’est guère plus reluisante. Le recrutement des agents du CRLDI, selon les propres déclarations du Responsable, se fait sur recommandation des autorités locales ou selon les besoins immédiats, sans aucun respect des procédures établies. La Commission y voit un cas manifeste de favoritisme, sanctionné pénalement par l’article 5.10 de la loi sur la corruption.
Concernant l’agence de passeports privée Best & Best, les enquêteurs soupçonnent un conflit d’intérêts majeur. Bien qu’Estilus nie en être le propriétaire, une lettre officielle de l’agence datée du 13 juin 2024 mentionne explicitement son nom dans un contexte laissant présager un lien structurel. Le propriétaire légal, Gary Benjamin, a évoqué un simple lien familial, sans toutefois convaincre la commission sur la neutralité de cette relation.
Enfin, malgré de nombreuses injonctions formelles de l’ULCC, le Directeur du Centre n’a jamais soumis les pièces comptables exigées. Il a d’abord évoqué un vol de documents survenu en juillet 2024, avant de repousser à plusieurs reprises les dates de transmission, sans jamais s’exécuter. Pour la Commission, il s’agit d’une obstruction manifeste à l’enquête, en violation de l’article 21 de la loi anticorruption.
Les conclusions de la Commission sont sans appel : il existe des présomptions graves de détournement de fonds publics, de gestion parallèle illicite, de pratiques clientélistes et d’intimidation à l’égard des usagers et des plaignants. Washny Bien-Aimé et Castel Estilus sont ainsi passibles de poursuites pénales pour fautes de gestion, abus de fonction, usurpation de titre et entrave à la justice. L’ULCC poursuit ses investigations en collaboration avec d’autres instances étatiques en vue de possibles arrestations et de la mise sous scellés de comptes bancaires liés au CRLDI de Saint-Marc.

LA DETTE DE L’ESCLAVAGE

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Création : 12 mai 2025

Une histoire d'art et de violence
Durant les cinq ans de fermeture du Centre Pompidou pour travaux, dix œuvres appartenant aux collections du musée continuent à vivre autrement, sous la plume d’un écrivain. Le tableau d'Henri Matisse Grand intérieur rouge fait ainsi l'objet d'un roman dessiné imaginé par Dany Laferrière dans lequel il mêle faits authentiques et fiction. L'histoire, située à Port-au-Prince (Haïti), est celle d'Izo, chef de gang qui tue Nix, jeune peintre.
"Quand j'ai eu la demande de Grasset et du musée Pompidou, je ne voulais pas que ce soit un truc vieux, poussiéreux, parler de la peinture de façon aérienne, abstraite", explique Dany Laferrière. L'écrivain né en Haïti dit avoir été fasciné et touché au fond de lui par le tableau de Matisse. "Je voulais mettre ce tableau dans ce bidonville pour voir s'il pouvait tenir face au meurtre, face à la violence", indique l'écrivain. "Je me suis dit que ce serait intéressant de l'emmener dans cette réalité brûlante, haïtienne. (...) L'intérêt de ce livre, c'est de voir que dans le même quartier, dans le même bidonville où des jeunes tuent, d'autres aussi font de la peinture", détaille encore Dany Laferrière.
"Parler de la dette de l'esclavage"
Alors que la question se pose du remboursement par la France à Haïti de la dette de l'indépendance, Dany Laferrière appelle à parler davantage de "la dette de l'esclavage". "J'ai dit que j'étais contre le mot 'dette de l'indépendance' parce que l'indépendance est une chose si grave, si sacrée, si importante qu'on ne devrait pas la mêler à cette dette qui est arrivée bien plus tard et qui était une rançon plus qu'une dette", explique l'écrivain.

États-Unis : L’ancien président haïtien, Michel Joseph Martelly, aurait été empêché de prendre l’avion à Miami - HC Network

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Création : 11 mai 2025

L’ancien président a été retenu à l’aéroport international de Miami, le vendredi 9 mai 2025, par la DEA. Selon les premières informations disponibles, Michel Martelly s’apprêtait à embarquer pour aller assister aux funérailles d’un proche lorsque les autorités américaines l’ont interpellé. Il aurait été empêché de prendre son vol sans que les raisons officielles de cette décision ne soient encore rendues publiques.
L’ex-président haïtien figure sur la liste des personnalités haïtiennes sanctionnées par le Canada et les États-Unis pour leur implication présumée dans un soutien présumé aux gangs armés qui déstabilisent Haïti. Bien que Martelly ait toujours nié ces accusations, ces sanctions incluent notamment des interdictions de voyage et le gel de ses avoirs à l’étranger, ce qui pourrait expliquer son blocage à l’aéroport.
Pour l’heure, aucune déclaration officielle n’a été faite par les autorités américaines ni par les représentants de Michel Martelly. Aussi est-il encore trop tôt pour confirmer s’il s’agit d’une arrestation formelle ou d’un simple contrôle lié aux sanctions en cours.
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La stratégie d’encerclement de Port-au-Prince : Viv Ansanm en passe de couper la seule et dernière voie de sortie…

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Création : 6 mai 2025

Ce que vit Haïti est aussi le symptôme d’un échec international …
27 avril 2025
Éditorial Par Franclyn B. Geffrard
PORT-AU-PRINCE, dimanche 27 avril 2025, (RHINEWS)- À Port-au-Prince, ce n’est plus l’effondrement d’un État que l’on observe, mais l’instauration d’un siège. Lentement, méthodiquement, l’organisation terroriste “Viv Ansanm”, pivot d’une coalition criminelle sans visage officiel, encercle la capitale, coupe ses voies d’approvisionnement, anéantit ses défenses et terrorise sa population. Dernière cible en date : la route de Kenscoff. Seul et ultime corridor praticable vers les hauteurs, cette route est désormais sous la menace directe des assauts armés. C’est là que, lundi dernier, trois soldats haïtiens ont été tués dans une embuscade, six autres blessés. Ce n’est pas un incident isolé. C’est le point culminant d’une stratégie d’étranglement mûrement planifiée.
Lors de son intervention au Conseil de sécurité des Nations unies, le lundi 21 avril, María Isabel Salvador, représentante spéciale du Secrétaire général en Haïti, n’a pas mâché ses mots. Elle a affirmé que le gouvernement haïtien est désormais « incapable de contrer l’emprise croissante des gangs ». En trois mois, ces derniers ont étendu leur contrôle à des zones auparavant jugées relativement sûres. Centre-ville, quartier commercial, Pétion-Ville — longtemps bastion de la bourgeoisie — sont tombés. À Mirebalais, dans le département du Centre, les terroristes ont libéré plus de 500 détenus. Cette progression fulgurante signe un effondrement stratégique. Et elle converge vers une seule réalité : l’isolement total de la capitale.
Le siège est autant géographique qu’humain, social et psychologique. En deux mois, selon María Isabel Salvador, 60 000 personnes ont été déplacées de force, s’ajoutant au million déjà recensé fin 2024. Ce chiffre seul illustre l’ampleur du désastre humanitaire. Dans un pays d’environ 12 millions d’habitants, un tel déplacement massif ne peut être absorbé sans chaos. Derrière les chiffres : camps de fortune, quartiers surpeuplés, enfants sans scolarité, hôpitaux débordés, ONG épuisées. Chaque kilomètre gagné par Viv Ansanm sectionne une veine supplémentaire de l’organisme haïtien.
Pendant ce temps, la force multinationale censée appuyer la Police nationale reste dramatiquement sous-dotée. Prévue pour 2 500 hommes, elle en compte beaucoup moins. Financement insuffisant, lourdeurs bureaucratiques, désintérêt manifeste de plusieurs puissances étrangères expliquent ce déficit. Le soutien logistique américain s’est concrétisé par 180 vols transportant du matériel non létal et du personnel civil — un effort notable, mais jugé largement insuffisant. Plus grave : 13 millions de dollars promis à la mission restent gelés par l’administration Trump, dans le cadre d’un moratoire sur l’aide étrangère. Le feu avance ; les fonds n’arrivent pas.
L’étranglement de Port-au-Prince est aussi un test de la volonté internationale. Viv Ansanm impose un siège non seulement militaire, mais symbolique : couper Kenscoff, c’est fermer l’ultime issue libre, interdire les convois humanitaires, empêcher toute évacuation médicale, toute retraite stratégique. C’est dire aux habitants : « Vous ne sortirez plus. » C’est dire à l’État : « Vous ne contrôlez plus rien. » Et dire au monde : « Haïti est désormais à nous. »
Ce n’est pas une tragédie purement locale. Ce que vit Haïti est le symptôme d’un échec international. Depuis des années, la communauté internationale se satisfait de mots creux — « renforcement des capacités », « gouvernance », « résilience ». Face à des groupes paramilitaires disposant de stratégie, d’armement, de financement et d’un projet politique, ces discours sont sans effet sans action.
Viv Ansanm ne cherche pas seulement à terroriser : il veut redessiner le territoire, en prenant le pouvoir. Sa précision d’action ne peut exister sans réseau, sans financement, sans complicités. Ceux qui espéraient une décentralisation démocratique assistent aujourd’hui à une fragmentation mafieuse. Et les conséquences ne s’arrêteront pas aux frontières haïtiennes : c’est la crédibilité de l’ordre international, la stabilité régionale, la sécurité caribéenne qui sont en jeu.
Si Kenscoff tombe, ce sera plus qu’une perte stratégique : ce sera le signal que Port-au-Prince est complètement encerclée. Il ne restera que la mer — elle aussi sous contrôle criminel. Si rien n’est fait, il ne faudra pas parler d’effondrement de l’État, mais de capitulation de la communauté internationale.
Pourtant, sauver Port-au-Prince n’est pas impossible. Cela exige une riposte militaire, politique, sociale et diplomatique. La route de Kenscoff doit être traitée comme un intérêt vital national, et sécurisée par une opération spéciale immédiate avec des unités d’élite de la PNH appuyées par les forces multinationales. Les sources économiques de Viv Ansanm doivent être méthodiquement attaquées : racket, trafic de carburant, trafic d’armes et de drogue, enlèvements doivent être frappés au cœur par une cellule anti-terroriste dédiée, capable de geler les avoirs, de couper les flux financiers et de dénoncer publiquement les complices économiques. Un commandement centralisé, réunissant exécutif, haut commandement policier, mission multinationale et observateurs civils, doit être instauré pour coordonner les opérations et restaurer l’autorité étatique. Chaque territoire repris doit immédiatement voir revenir la présence civique : distribution alimentaire, soins de santé, scolarisation, enregistrement civil, sans quoi la reconquête militaire sera vaine. À l’international, une réunion d’urgence du Conseil de sécurité doit lever les blocages financiers, mobiliser des troupes supplémentaires, renforcer la surveillance aérienne et sanctionner sévèrement les soutiens du gangstérisme.
Tout cela ne sera possible qu’en opérant un changement radical de narration. Ce n’est pas une guerre civile, ni une crise humanitaire : c’est une insurrection mafieuse contre la République. L’État ne doit pas négocier ; il doit vaincre, puis reconstruire.
Car Viv Ansanm n’est pas une simple organisation criminelle. C’est un projet structuré, militairement organisé, idéologiquement encadré, politiquement soutenu. Cette offensive — conquérir Pétion-Ville, neutraliser des commissariats, couper Kenscoff, libérer des centaines de prisonniers — ne serait pas possible sans l’appui stratégique de cerveaux puissants.
Il est illusoire de penser que l’on combat Viv Ansanm en ne ciblant que les exécutants. Derrière les jeunes armés, souvent drogués et manipulés, se cachent des hommes en costume, en uniforme, en col blanc — parfois même des « hommes de Dieu ». Ils planifient, financent, protègent. Ils siègent à Laboule, à Thomassin, dans les salons d’ambassades, dans les ministères.
Neutraliser Viv Ansanm sans frapper ses cerveaux, c’est couper des branches tout en laissant intactes les racines. Et ces racines plongent profondément : dans les services de sécurité, l’administration publique, les réseaux de carburant, les systèmes de communication, et certaines églises transformées en paravents.
C’est pourquoi il est indispensable de constituer une commission d’enquête indépendante, nationale et internationale, chargée d’identifier, de cartographier et de rendre publics les auteurs intellectuels, leurs financements, leurs connexions.
La guerre contre Viv Ansanm est aussi une guerre pour la vérité. Haïti ne sera pas sauvée par les armes seules, mais par sa capacité à affronter les pactes mafieux, à nommer les coupables, à rétablir la justice. Tant que les cerveaux du crime dormiront dans leurs villas pendant que les enfants dorment dans les rues, il n’y aura ni paix ni république.

  1. The Official Newsletter of the Caribbean Studies Association
  2. États-Unis : Entrée en vigueur d’un enregistrement obligatoire pour les immigrants sans papiers
  3. Assassinat de trois policiers : le Premier ministre Fils-Aimé exprime sa solidarité, mais dépassé par les événements
  4. AVIS INONDATIONS @lereliefhaiti

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