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ECONOMIE

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 6 octobre 2025

Suspension Hope – Help ?

MIAMI, 3 Octobre – Mauvaise nouvelle. (VBI) Suspension annoncée de Hope – Help. La fin du programme HOPE/HELP menace des milliers d’emplois dans le textile. La fin du régime préférentiel HOPE/HELP plonge l’industrie textile haïtienne dans l’incertitude. Ce secteur, qui représente 90 % des exportations du pays, risque un effondrement, alertent des acteurs locaux.
Plus loin, ‘Le parc industriel de Codevi, à la frontière haïtiano-dominicaine, concentre l’essentiel du secteur, avec 18 000 emplois sur 26 000. Fernando Capellán, président du complexe, a confié au Wall Street Journal son inquiétude : « Sans ces emplois, nous verrons plus de gens dans la rue, plus de gens attirés par la criminalité et les gangs. »

‘En 2021, l’industrie textile employait encore 60 000 personnes. Mais la violence, l’instabilité politique et l’incertitude autour du programme avaient déjà fragilisé la filière. Le parc de Caracol, inauguré en 2012 dans le nord avec 300 millions de dollars de financements américains et multilatéraux, ne compte plus que 2 000 emplois sur les plusieurs milliers annoncés.’
Etc.

L’information va faire la une un jour ou deux puis silence ; d’ailleurs jusqu’ici aucun commentaire public de la part des vais responsables, aussi bien économiques que politiques.

Pourquoi mettre fin à l’accord Hope-Help ?
D’abord qu’est-ce que c’est exactement ?
Poursuit l’agence de nouvelles Vant Bèf Info (VBI) : ‘Le Haitian Hemispheric Opportunity through Partnership Encouragement Act (HOPE) et le Haiti Economic Lift Program (HELP) sont deux lois américaines adoptées respectivement en 2006 et 2010. Elles visent à soutenir l’économie haïtienne en lui offrant un accès préférentiel au marché américain pour les vêtements fabriqués localement.

‘Ces dispositifs permettaient aux entreprises haïtiennes d’exporter sans droits de douane, attirant de grands groupes du textile et contribuant à la création de dizaines de milliers d’emplois. Après le séisme de 2010, le programme HELP a prolongé et renforcé ce cadre, devenant un pilier de l’économie haïtienne.
Plus loin, ‘Aujourd’hui, leur expiration représenterait un coup dur pour le pays, dont l’industrie textile est le principal moteur d’exportation et l’un des rares secteurs formels générateurs d’emplois.’

Pourquoi l’administration Trump mettrait-elle fin à ce programme ?
Ce n’est pas le gouvernement américain qui décide du renouvellement ou non mais le Congrès. Celui-ci est cependant aujourd’hui à majorité républicaine dans les deux chambres.
Ensuite c’est aussi le résultat d’une campagne (…) de sensibilisation à l’actif aussi bien des compagnies bénéficiant de la mesure, qu’également de la part du pays concerné.
Si cette campagne de sensibilisation existe, c’est jusqu’ici en très petit comité. Cela jusqu’à l’éclatement de cette nouvelle de cessation possible des programmes.
Mais pourquoi l’administration américaine actuelle voudrait-elle mettre fin aux conditions Hope-Help … alors qu’elle-même (le président Trump en personne) ne parle que de relancer l’industrie américaine face à l’invasion massive des produits importés … surtout des pays asiatiques? D’où sa politique d’augmentation des droits de douane sur les importations de ces pays.

A moins de classer désormais les produits des factories en Haïti au chapitre d’importations purement et simplement … alors que c’est au contraire inclus dans la même chaine de production américaine ? Du moins jusqu’ici.

Pourquoi on a besoin d’en savoir plus de la part des responsables haïtiens du secteur : politiques et économiques ???
C’est ce qu’on appelle : le public a le droit de savoir. Car le sujet ne concerne pas uniquement les décideurs du pouvoir en place et les grands manitous du secteur dit de la sous-traitance.

Car justement ces derniers ont pour tradition de tout garder par devers eux seuls, à commencer bien sûr par les rendements économiques d’un secteur jusqu’ici ce qu’on appelle une véritable chasse gardée.

Mais revenons un peu au commencement de tout ça.

Ce que nous appelons ‘petite industrie’ ou encore ‘factories’ ou de manière plus directe ‘secteur de l’assemblage’ est né en Haïti au début des années 1970 comme une sorte de coup de pouce pour le nouveau petit dictateur Baby Doc dont le choix avait été approuvé par la puissance étoilée.
Ce fut un boom. On vit Haïti, grâce surtout au talent de nos ouvrières, remportant des prix internationaux tantôt pour les balles de base-ball, tantôt pour les soutiens gorge dernière mode etc.

Mais dès les années 1990 Washington commença à porter son intérêt vers d’autres zones probablement plus lucratives, en premier lieu les pays asiatiques à la main d’œuvre encore plus abondante et également pas chère etc.

Mais aujourd’hui nouveau changement, machine arrière toute, Trump sonne le retour au bercail. C’est l’apparition soudaine de la politique des lourds tarifs à l’importation et que l’actuel locataire de la Maison Blanche utilise comme une véritable arme de chantage : tu veux ou tu veux pas ?

Est-ce que les responsables haïtiens de l’assemblage, aussi bien politiques que économiques, ont compris le nouveau jeu … ou sont-ils arrivés là-haut comme dit le créole ‘avec leurs deux mains et leurs deux pieds’, c’est-à-dire sans avoir fait le moindre ‘home work’ ou devoir de maison ???
Probablement !

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Décentraliser ou disparaitre !

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 15 septembre 2025

MIAMI, 15 Septembre – Le peuple de Port-au-Prince prenant son courage à deux mains est en train de regagner son foyer, son quartier après en avoir été chassé par les gangs massacreurs et pillards.
Après mûre réflexion le gouvernement qui semblait d’abord surpris par une décision disons aussi courageuse, est en train d’aider au nettoyage des lieux mais où tout n’est que ruines et désolation.
Il est évident qu’il faudrait presqu’une sorte de Plan Marshall du nom de celui qui avait été conçu pour l’Europe après la Deuxième guerre mondiale.
Or les mêmes causes produisent les mêmes effets. Nous entendons par là que si rien ne change sur le fond il ne faudra pas longtemps pour que nous retombions dans le même enfer.
Celui-ci a pour nom : la surpopulation.
Qu’est-ce qui est à la base des gangs ?
Réponse : en premier lieu une ville conçue au départ et jusque dans les années 1960 pour moins d’un million mais qui doit abriter aujourd’hui près de 4 millions ou plus on ne sait.
Tout à fait la réalisation de ce titre d’un ouvrage célèbre : « Les villes tentaculaires et les campagnes délaissées. »
En effet pour des raisons d’abord politiques la ville où enfants on attendait le mois de mai pour la chasse aux papillons dits de la Saint Jean, a été totalement détachée du reste du pays pour devenir l’enfer qu’elle est aujourd’hui …
Où tous s’accumulent, dernière estimation officielle : « 3,13 millions en 2025 … mais une zone urbaine en constante croissance et difficile à évaluer précisément en raison de l’expansion des bidonvilles. »


D’où viennent les gangs, et parmi lesquels les experts des Nations Unies ont relevé que la majorité ne dépasse pas l’âge de 16 ans …
Réponse : ils descendent de toute la chaine montagneuse qui entoure la capitale haïtienne. ‘Fils de personne’, comme le titre d’un autre roman.
Pourquoi cette concentration comment dire : suicidaire ?
Pour certains cela a commencé avec l’occupant américain de 1915 afin de pouvoir mieux contrôler la sécurité …
Mais pour ceux de notre génération c’est là l’œuvre de Papa Doc. Et tout à fait élémentaire. Il est arrivé au pouvoir en 1957 contre la volonté de la majorité de la population de la capitale haïtienne, alors il a fait envahir celle-ci par des populations qui hélas n’avaient pas encore connu l’énergie électrique.
Voilà.
Mais une deuxième étape plus importante survient avec le choix par les Etats-Unis dans les années 1970 de faire d’Haïti un important atelier de fabrication de produits pré manufacturés et que nous appelons ‘petite industrie’.
On dut faire venir encore plus de main d’oeuvre de la province lointaine.

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Bateau sans gouvernail

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 1 septembre 2025

MIAMI, 1er Septembre – Dialogue de sourds. Le peuple retourne sur les ruines de son quartier détruit totalement par les gangs tandis que l’Etat lui demande de ne pas le faire parce que c’est tomber dans le piège de Barbecue, chef de tous les gangs, mais sans que l’Etat ne fasse rien de son côté, ne propose rien …
Oui c’est faire le jeu des gangs en retournant sur les lieux du crime les mains nues cependant si chaque quartier s’organisait avec à la tête un comité de quartier ou une sorte de mini gouvernement pour prendre les décisions appropriées ce serait autre chose …
Mieux vaut avoir à votre tête une sorte de Muscadin commissaire du gouvernement de Miragoane tant critiqué par les organisations de défense des droits humains parce qu’il n’a aucune pitié pour les gangs massacreurs …
Qu’un Etat qui accepte de se comporter en simple spectateur. Au lieu de prendre la tête des gens qui profitant d’une faiblesse chez les gangs, ont commencé à retourner sur les lieux du massacre, évidemment c’est pour constater l’étendue des dégâts soit, mais voici que ce sont encore les responsables de la sécurité nationale qui conseillent de ne rien faire.
Comme quoi on ne comprend pas que c’est un sentiment humain, qui n’a pas envie d’aller voir ce qui reste non seulement de sa maison mais des sentiments et émotions qui viennent avec ? …
Mais au lieu de se montrer à la hauteur des circonstances en organisant et coordonnant autant que possible cette réaction bien humaine de la part de la population, les autorités principales se cachent derrière cette formule probablement vraie mais tout à fait creuse : ne bougez pas c’est un piège tendu par les chefs de gang …
Oui c’est probablement un piège mais c’est aussi un aveu de faiblesse de la part de l’adversaire et dont il faut profiter comme on dit pour enfoncer le clou.
Pour organiser sa mise à mort …
Drôle d’Etat qui demande au peuple de s’endormir quand l’adversaire est en train de reculer. Ce n’est plus le peuple de Vertières et de la Crête à Pierrot !
Donc l’Etat aurait choisi plutôt d’attendre sans rien faire. Attendre l’ONU qui débat de l’envoi d’une autre force internationale cela depuis quatre ans que cette situation persiste, perdure …

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LE POINT !

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 4 aout 2025

Nos gouvernements n’ont rien fait … Mais voyons cela de plus près !

MIAMI, 2 août – Il serait bon de rappeler pour les jeunes générations plongées aujourd’hui dans le quasi-état de disparition de notre pays, que les plus grands progrès dans notre Haïti ont été réalisés, eh bien oui, par les haïtiens eux-mêmes …

Aussi loin que remonte la mémoire contemporaine c’est sous le président Dumarsais Estimé, un noir - nous le précisons parce qu’il avait succédé à trois chefs d’Etat mulâtres (Eugene Roy, Sténio Vincent, Elie Lescot), oui Estimé (1946-1950) qui donc en si peu de temps non seulement commença les travaux de construction du Barrage de Péligre donnant naissance aux rizières de l’Artibonite qui ont été le ‘bread basket’ du pays et son trésor national pendant plusieurs décennies, puis pour plus tard donner aussi le jour au barrage hydroélectrique de Péligre comme on sait …

Outre que c’est Estimé qui ouvrit Haïti à la modernité avec la grandiose célébration du Bicentenaire de la Ville de Port-Au-Prince en 1949 et non aucune puissance extérieure qu’elle soit occupante ou invitée ! …

Non on n’en parle pas assez aujourd’hui … nous ne savons trop pourquoi ! Peut-être parce que nos nouvelles générations n’ont pas été assez instruites dans le respect de notre propre patrimoine !

Estimé fut renversé en 1950 dans un coup d’état appuyé par le gouvernement américain donnant le pouvoir à un militaire, le général Paul E. Magloire, probablement plus fidèle aux desiderata de Washington …

Toujours est-il que comme par hasard jusqu’à Estimé presque toutes les grandes entreprises étaient des succursales de compagnies étrangères, principalement américaines. Enfant nous nous souvenons d’un seul nom dès qu’on parlait business ou emplois c’était Brown and Root, réseau de services industriels héritage de l’Occupation militaire de notre pays par les Etats-Unis (1915-1934).

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Où est passé le téléphone du président Jovenel Moïse ?

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 14 juillet 2025

MIAMI, 13 Juillet – Où est passé le téléphone du président Jovenel Moïse?
Pas un mot jusqu’ici à ce sujet. Après 4 années d’investigation. Or même si les chefs d’état ont droit à une ligne spéciale (‘ligne dédiée’), celle-ci est branchée quelque part - serait-ce le ‘téléphone rouge’ des présidents Trump et Poutine. Mais ici on n’a rien entendu à ce sujet. A moins que nos responsables au plus haut sommet de l’Etat gardent cette information pour eux seuls. Mais faut-il d’abord que Etat il en est !
De plus on n’a pas entendu s’en inquiéter les juges instruisant le dossier de l’assassinat du 58e président d’Haïti le 7 juillet 2021.
Or qu’est-ce qui peut mieux renseigner sur les dernières minutes ainsi que les circonstances entourant la disparition du président que les derniers relevés sur son portable ! Est-ce que son ou les assassins s’en sont emparés dès leur cible abattue ?
La personne censée être le seul témoin de l’assassinat – bien qu’ensuite elle ait paru s’embrouiller quelque peu – son épouse Martine Moïse avait déclaré dans les journaux (New York Times entre autres) que le président a adressé plusieurs appels in extremis avant l’irruption dans sa chambre du commando probablement des mercenaires colombiens.
Le président a tenté, dit-elle, d’avertir les responsables de la sécurité présidentielle que sa vie était menacée … Mais ceux-ci apparemment n’ont pas bougé.
En tout cas pas suffisamment à temps.
Donc seule preuve à l’appui : c’est l’enregistrement de ces conversations de la dernière heure, dernière minute !
Puis voici un fils du président, Joverlein Moïse, qui depuis le Québec vient de lancer ‘une action judiciaire pour obtenir justice pour son père’ …
Dans ses déclarations dans la presse ce jeune homme raconte comment il a vécu la terrible nuit du 6 au 7 juillet 2021.
« Le soir de ce jour-là, il était avec sa conjointe et sa fille dans une maison, à 15 minutes de la résidence présidentielle. Un commando est entré chez son père et l’a abattu. Le fils du président dit ne pas avoir pu se rendre sur le lieu de l’attaque, alors que la situation sécuritaire demeurait incertaine. Il a dû fuir avec le reste de sa famille … vers les États-Unis”.
Il aurait été étonnant que le président ou encore la première dame au milieu de la tourmente, ne lui ait pas adressé même un seul coup de fil pour le mettre en garde lui aussi.
Le téléphone reste par conséquent la dernière arme en ces circonstances. La dernière ou même première et plus importante pièce à conviction comme on dit dans le jargon du métier.
Le seul et unique témoin !
Donc où est passé le téléphone du président Jovenel Moïse ?
Emporté par le commando colombien composé comme on dit de pros (professionnels) ?
Or peu importe si le téléphone a disparu - où sont les enregistrements et à quelle centrale le président était-il abonné et branché ?
Il n’y a qu’à consulter le secrétariat du palais national. Ou bien la centrale téléphonique en question elle-même ???
D’ailleurs on l’a bien fait pour confondre l’un des suspects parmi les plus recherchés, Joseph Félix Badio, cela en retraçant les appels qu’il a adressés cette nuit-là au (futur) premier ministre Dr. Ariel Henry …
En un mot où est passé le téléphone du président Jovenel Moïse ? Pièce à conviction s’il en est.
Pour les enregistrements faits, automatiquement, à la centrale téléphonique en question de cette nuit noire … car c’est vital de savoir qui a reçu les derniers appels du défunt … et vu de plus qu’il ne peut y avoir d’enquête véritable et sérieuse sans.

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  1. HAITI-PATRIMOINE
  2. LES TROIS DANGERS
  3. Trump tombera-t-il dans le piège de la guerre Israël-Iran ?
  4. Didier Dominique !

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