Le 12 JANVIER a été commémoré à Miami, par un rassemblement sur la place située au coin North Miami Avenue et 62ème street, suivi d’une procession qui a abouti au Little Haiti Cultural Center où une cérémonie du souvenir a été organisée.
Chants, Danses, Poèmes avec des paroles de solidarité prononcées par les commissioners, les maires, consul d’Haïti, Ambassadeur de bonne volonté…etc.
C’est une initiative de plusieurs organisations dont Fanm Ayisyen nan Myami, Sant La, Little Haiti Cultural Center pour ne citer que quelques unes de ces organisations. Il y avait aussi des écrivains de renom dont Edwidge Danticat, des chanteuses culte comme Farah Juste, des militants de longue date comme Thony Jean Ténor.
C’est tout Little-Haiti qui a répondu présent dans un besoin de chanter, de crier, de hurler : ‘Haiti Pap Mouri’ - Haïti renaitra de ses cendres.
Beaucoup d’argent a été dépensé, et entre autres versé par la diaspora qui n’a pas ménagé ses contributions et pourtant les membres de cette diaspora sont frappés de voir l’état de dénuement du pays à chacun de leurs voyages. C’est vrai, ont-ils souligné, qu’il y a des hôtels (de luxe), des écoles, des routes à avoir été construites ou reconstruites. Mais Port-au-Prince, la capital, offre toujours l’aspect d’un immense bidonville avec des ruines presque partout, des gens qui semblent avoir tout perdu et qui sans ce petit commerce étalé sur les murs des maisons, pourraient difficilement survivre.
Si Thony Jean Ténor (‘Veye Yo’) n’a pas hésité à en rendre responsables les actuels dirigeants du pays, d’autres se sont voulus plus voilés comme cette jeune poétesse, Zazou, qui a réclamé davantage d’actions venant de la diaspora, parce que après avoir été la première république noire indépendante du monde, notre Haïti ne peut pas rester un pays sous occupation; tandis que Farah Juste qui a toujours de l’énergie à revendre, a tenu à faire l’assistance scander ‘Haïti pap Peri’ et quand elle a entonné son mythique ‘Aleluya pou Ayiti’, elle n’a pas hésité à se rouler par terre de désespoir pour bien marquer que ce n’était pas ce que nous souhaitions faire de notre pays.
Un 12 Janvier, vraiment pas comme les autres qui s’est déroulé dans la soirée du 12 Janvier au Little Haiti Cultural Center, avec une foule relativement dense.
Elsie pour Mélodie matin
Suite à une promesse faite en 2012, par Régis Labeaume, le Maire de la ville de Québec, lors d'une mission de l'UNESCO à Port-au-Prince en compagnie de Michaëlle Jean de reconstruire une caserne moderne dans la capitale, pour remplacer celle lourdement endommagé par le séisme de janvier 2010 ; après l’étude en décembre 2013, des besoins et la réalisation des plans par des architectes de la Ville de Québec en collaboration avec le Service des incendies ; la Ville de Québec avait formulé une demande de financement au gouvernement fédéral, pour la construction de cette infrastructure moderne, évaluée à 2 millions de dollars. Mardi 13 janvier 2015, 3 ans plus tard, cette promesse va enfin se concrétiser.
Mardi, le ministre du Développement international et de la Francophonie, l’honorable Christian Paradis, a participé à une conférence de presse où il a annoncé l’appui du Canada au projet de Renforcement durable des capacités d’intervention des sapeurs-pompiers haïtiens, qui sera mis en œuvre par la Ville de Québec.
Le Ministre Paradis était accompagné du maire de Québec, Régis Labeaume, et d’autres partenaires qui contribueront au succès du projet. La très honorable Michaëlle Jean a joint sa voix à celles du Ministre Paradis et du maire Labeaume par message vidéo.
Le projet permettra de réduire la vulnérabilité des citoyens de Port-au-Prince aux incendies en procédant à des travaux de reconstruction de la caserne de pompiers municipale, et en offrant de la formation à ses employés.
Le carnaval national doit se dérouler du 15 au 17 février prochain. A presqu’un mois des festivités, le comité est dans l’impossibilité de lancer les préparatifs. Contacté par HPN, l’un des organisateurs a déclaré « Pas de gouvernement, on ne peut rien faire. On attend l’ordre du président ».
Plus d’une vingtaine de meringues carnavalesques sont déjà en rotation sur le web et dans les médias en Haïti. Dès dimanche prochain, les bandes à pied devraient commencer à prendre le macadam un peu partout dans la capitale haïtienne.
Après l’ambassade des Etats-Unis à Port-au-Prince, c’est au tour du « Core Group » d’affirmer son soutien au président Michel Martelly.
Entre temps, pour beaucoups de secteurs, ces appuis montrent que le président est en grande difficulté, puisque l'opposition continue d'appeler à manifester pour réclamer son départ.
Le « Core Group » qui comprend la représentante spéciale du secrétaire général des nations unies en Haïti et les ambassadeurs du Brésil, du Canada, d’Espagne, des Etats-Unis, de France, de l’Union européenne et le représentant spécial de l’OEA, affirme déplorer que le parlement soit devenu dysfonctionnel et se dit préoccupé par cette situation.
Dans une note en date du 13 janvier, le Core Group affirme appuyer le président Michel Martelly dans l’exercice de son devoir constitutionnel pour assurer le fonctionnement régulier des institutions et la continuité de l’Etat.
Saluant ce qu'il appelle l’accord politique du 11 janvier, le Core Group invite les acteurs dans l’intérêt supérieur de la nation, à se joindre au consensus et à agir avec responsabilité et mesure. Il demande également à toutes les parties prenantes de continuer les négociations pour former le gouvernement et mettre sur pied le nouveau CEP.
Le sénateur Francisco De La Cruz a estimé mercredi que le président Michel Martelly serait disposé à compter avec les 10 membres restants du parlement, dans la prise de décisions devant engager la nation.
Le parlementaire s’exprimait au lendemain d’une rencontre au palais national marquée par les premiers couacs avec au moins un sénateur. Steven Benoit avait décidé de quitter de manière prématurée la rencontre après que le chef de l’Etat lui aurait demandé de baisser le ton, qu'il n’était pas chez lui.Le parlementaire avait voulu présenter un exposé pour faire des suggesions sur la façon dont le pays devrait être géré, après l'exposé du chef de l'Etat.Le senateur Andrice Riché (OPL) a affirmé, malgre tout, n'avoir rien vu qui pouvait pousser le senateur Benoit à quitter la rencontre.
Cependant le sénateur Jean-Baptiste Bien-Aimé, un ancien du groupe des 6, allait suivre son collègue Benoit en signe de solidarité. Il a fait savoir que le chef de l'Etat a tenté de montrer qu'il voulait collaborer avec les sénateurs, mais au fond, il ne s'agissait que d'hypocrisie, rapporte l’agence AHP.
Le Premier ministre Evans Paul annonce la formation d’un gouvernement de large consensus
Port-au-Prince, le 17 janvier 2015.- Le président de la République, Son Excellence Monsieur Michel Joseph Martelly, a procédé, le vendredi 16 janvier, à la Primature, à l’installation du Premier ministre Evans Paul.
C’est un Evans Paul souriant, sûr et décontracté, qui a pris la parole en présence notamment des cadres de la Primature. Le nouveau Premier ministre n’a pas tari d’éloges à l’endroit du président de la République qui n’aura pas cessé de l’étonner pour les nombreux sacrifices consentis et les étonnantes concessions faites dans le souci évident d’obtenir le plus large consensus à une solution qui inclut les forces vives de la Nation dans cette période de crise. « Si le président a fait choix de moi comme Premier ministre, c’est parce qu’il est capable de transcender les divergences et de se placer au-dessus de ses intérêts personnels », a-t-il argué.
Pour M. Paul, c’est ce comportement de grandeur qui fait de M. Martelly le grand chef d’Etat qu’il est devenu aujourd’hui, annonçant par ailleurs que des « poids lourds » de l’opposition vont faire partie du nouveau gouvernement, dont la composition sera rendue publique dans moins de 48 heures.
Conscient de la tâche qui l’attend comme Premier ministre, Evans Paul a déclaré que le pays arrive à un moment où il faut fixer les responsabilités. « Il faut créer cet espace de vivre-ensemble qui nous permettra de changer les conditions socio-économiques de la population».
Dans son gouvernement, l’ex-secrétaire général de la Konvansyon Inite democratik (KID) promet qu’il n’y aura pas de ministères au rabais et que son gouvernement sera solidaire. « Chacun, de son côté, aura à s’atteler à sa tâche avec sérieux, expertise et professionnalisme. La politique, c’est pour servir et non pour en jouir. C’est ce que nous allons montrer à travers ce nouveau gouvernement. C’est cet idéal qui doit nous guider pour développer notre pays.»
Bureau de communication de la Primature