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A l’initiative de plusieurs organisations sociales dont le Foparc, Monop, Moleghaf, Anbake pou chanje, une vingtaine de personnes participent, le mercredi 15 avril, à un sit-in devant le parquet de Port-au-Prince, pour demander aux autorités judiciaires de diligenter une enquête sur la gestion des fonds Petrocaribe par l’ancien Premier ministre, Laurent Lamothe, constate HPN.
Les protestataires ont exigé à ce que décharge ne soit pas accordé à certains fonctionnaires publics, notamment l’ancien chef du gouvernement qu’ils accusent d’avoir dilapidé ce fonds.
Plus loin, les membres de ces organisations ont fait savoir qu’il n’y aura pas d’élections dans le pays avec le président Michel Martelly. Ils annoncent de préférence la reprise de la mobilisation à partir du 1er mai, pour exiger le départ du président.
« Il ne peut y avoir d’élections libres, honnêtes avec Martelly », a déclaré Biron Odigé de la Foparc, ajoutant que « ces élections apporteront malheur au pays ».
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La dernière Matrice de Suivi du Déplacement (DTM) d'Haïti de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), allant de juillet 2010 au mois de mars 2015 indique que 16,230 ménages déplacés soit 64,680 Personnes Déplacées Internes (DPI), demeurent toujours dans 66 sites de déplacés ; 59% de ces sites se composent de tentes ; 9% de ces sites se composent d’un mélange de tentes et d’abris transitoires ; 32% de ces sites se composent d’abris transitoires (T-Shelters) ; 39 sites PDI ont été fermés entre le 1er Janvier et le 31 mars 2015 ; 1 site d’abris transitoires a été fermé spontanément du fait du départ des PDI qui y résidaient ; 38 sites (correspondants à 3,322 ménages) ont été fermés grâce aux programmes de subventions au logement et 4,988 ont été relocalisés grâce aux subventions au logement.
Plus de cinq ans après le séisme du 12 Janvier 2010, il est estimé que 16,230 ménages, soit 64,680 personnes, demeurent dans 66 sites.
La majorité des communes affectées se trouvent dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince (Carrefour (4 sites), Port-au-Prince (21 sites), Delmas (15 sites), Cité Soleil (1 site), Pétion-ville (2 sites), Tabarre (5 sites) et Croix-des-Bouquets (4 sites)) et dans la région des Palmes qui comprend Léogâne (11 sites) (considérée comme l’épicentre du séisme) et Gressier (3 sites).
Les communes de Jacmel, Petit-Goâve, Grand-Goâve, et Ganthier, qui se trouvent dans la zone frontalière, ont toutes hébergées des sites de déplacés, qui depuis lors ont fermés.
Depuis 2010, un total de 14,444 ménages a été forcé de quitter 176 sites. Tandis que, 251,424 ménages (soit 1,142,528 personnes) ont spontanément quitté leurs sites, résultant en la fermeture de 800 sites.
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Ce mercredi 15 avril 2015, aux environs de 3 heures du matin, les riverains du quartier périphérique Borne-soldat de Petit-Goâve, alertés par le gardien d'une maison, ont appréhendé et lynché un jeune homme d’environ 24 ans, connu sous le nom de « Sonson » qui faisait partie d'un gang de 4 individus, qui opèrent tantôt au centre-ville tantôt dans la dixième section communale de Petit-Goâve...
Selon le témoignage du gardien, Sonson et 3 de ses complices armés de couteaux, se sont introduits dans une maison située à Borne-Soldat que le gang avait déjà cambriolée dimanche 12 avril, pour prendre d’autres objets de valeur.
Ceux qui étaient armés ont réussi à s’échapper à la justice du peuple, tandis que « Sonson » a été lynché par des riverains. Le cadavre de la victime a été transporté a la morgue de l’hôpital Notre-Dame par la police.
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C’est la nouvelle à la une de l’actualité ce mercredi 15 Avril. Cependant l’on ne connait pas la provenance du bateau. Toujurs est-il qu’il a accosté à Cité Soleil et que en un rien de temps son chargement a été débarqué
Actuellement la police effectue une fouille intensive à Cité Soleil, allant de maison en maison et emportant tout ce qui est drogue.
La population aurait cru d’abord qu’il s’agissait de sacs de sucre, dit-on. Et a serré bien loin ces sacs avec sa précieuse marchandise, ausitôt qu’elle s’est rendue compte du véritable contenu des sacs.
Une affaire à suivre avec attention.
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PORT-AU-PRINCE, 15 Avril – La police nationale d’Haïti a annoncé l’information ce mercredi, au cours d’un point de presse, mais sans beaucoup de précisions.
Selon le Miami Herald, la brigade haïtienne anti-drogue (BLTS), renforcée par des agents de la DEA américaine, ont saisi, mardi, 77 kg de cocaïne et 10 kg de héroïne sur un bateau qui a jeté l’ancre à Port-au-Prince.
La drogue, qui était dissimulée dans une cargaison de sucre, a une valeur de US$3 millions.
L’hebdomadaire Haïti Observateur, paraissant en diaspora haïtienne, croit savoir que la commande de sucre est à l’ordre d’une société identifiée comme NABATCO, qui est la propriété des Acra.
Une fouille aurait été effectuée aussi le même jour, mardi 14 avril, aux entreprises Acra, à Delmas.
Le cargo qui répond au nom de ‘Maranzana’, battant pavillon panaméen, provient de Colombie, et est amarré au terminal de Varreux depuis le 5 avril.
Pas étonnant qu’une certaine quantité de la drogue ait eu le temps de disparaître.
Aussi la police menait-elle également des fouilles ce mercredi encore dans les parages, y compris dans Cité Soleil situé non loin.
La découverte de cette importante quantité de cocaïne survient après l’arrestation vendredi en Floride d’un ex-député, Jean Samson Limongy, membre du parti KID (Convention Unité Démocratique) et haut fonctionnaire dans l’actuel gouvernement (directeur adjoint d’un programme pour fournir des documents d’identification aux immigrants haïtiens à l’étranger).
Jean Limongy était recherché aux Etats-Unis pour être rentré en Haïti alors qu’il était en liberté sous caution.
Vendredi il voyageait avec un passeport diplomatique.