Après avoir perdu la” Konvansyon inite demokratik” et Evans Paul (K-Plim), c’est autour de la Plateforme Inite et “Ayisyen pou Ayiti” de quitter les rangs du Mouvement patriotique de l’opposition démocratique (MOPOD), fraîchement transformé, sur la côte des Arcadins, en parti politique. La position anti-dialogue affichée par les responsables du Mopod semble irriter nombre de partis et le précipite vers sa fin. Le grand conseiller de Inite, Paul Denis, estime que le positionnement du Mopod qui entend se préparer pour les prochaines élections était contraire à ce que défendait Inite. La plateforme à cinq feuilles n’avait pas signé la résolution de la côte des Arcadins qui, selon les responsables du Mopod, devait permettre d’identifier les partis qui participent de cette mouvance politique qui refuse de prendre part au dialogue d’El Rancho. Paul Denis dit toutefois rester fidèle à la déclaration du Cap-Haïtien à l’origine du Mopod. Ces partis politiques qui aujourd’hui ont dit non au Mopod, ont été de tout le processus de construction de cette mouvance politique qui débuta au Cap-Haïtien, en passant par les Gonaïves et Léogâne et qui se voulait une alternative au pouvoir en place. Lavalas et Fusion qui y avaient des statuts d’observateur ont eux, déjà rejoint le Dialogue.
En raison d’un vice de forme, l’audition du coordonnateur de l’Union nationale des normaliennes et normaliens haïtiens (Unnoh), Josué Mérilien, n’a pas eu lieu, ce jeudi 30 janvier 2014, au parquet près le tribunal civil de Port-au-Prince, contrairement à ce qui était prévu, apprend AlterPresse. « L’interrogatoire n’a pas eu lieu ! Nous attendons. Nous sommes à la disposition de la justice », déclare à AlterPresse Me. André Michel, un des avocats de Josué Mérilien. Les avocats de Josué Mérilien se sont opposés au fait que le commissaire du gouvernement ad intérim, Kherson Darius Charles, a voulu qu’un juge de paix écoute le professeur, alors qu’il a été convoqué, au tribunal, pour répondre directement aux questions du procureur. Refusant la demande des défenseurs de Mérilien, Kherson Charles a laissé la salle, où ils étaient en compagnie d’un juge de paix, commis d’office (mais dont le nom n’a pas été mentionné), avant que Josué Mérilien et ses avocats partent à leur tour. Pour la circonstance, des professeurs, des étudiants et des habitants de la capitale ont apporté leur solidarité au coordonnateur de l’Unnoh. C’est dans une manifestation improvisée que Josué Mérilien a laissé le parquet pour se rendre à l’École normale supérieure (Ens), de l’université d’État d’Haïti (Ueh), où il s’est réuni avec des camarades après l’audition avortée. « Troubles de la sécurité publique, jets de pierres (actes de vandalisme) et association de malfaiteurs » sont les motifs, inscrits sur le mandat de comparution, émis le 29 janvier 2014, à l’encontre de Josué Mérilien. Cette convocation au parquet, près le tribunal civil de la capitale, survient dans un contexte, où le coordonnateur de l’Unnoh a entamé un mouvement de grève, avec d’autres collègues, pour demander de meilleurs traitements pour les professeurs, notamment un relèvement du salaire mensuel de base des enseignantes et enseignants à 50 mille gourdes (US $ 1.00 = 45.00 gourdes ; 1 euro = 63.00 gourdes aujourd’hui). Cette démarche du parquet de Port-au-Prince vise à « empêcher les mouvements de manifestation des professeurs, réclamant de meilleures conditions de travail, notamment un meilleur salaire », estime la Plateforme des organisations de défense des droits humains (Pohdh). De son côté, le réseau national de défense des droits humains (Rnddh) voit une « persécution politique », dans cette convocation de Josué Mérilien, au parquet. Le Rnddh affirme la « comprendre très mal ». Une trêve de 20 jours (jusqu’au 13 février 2014) a été négociée entre le gouvernement et la plateforme des enseignantes et des enseignants sur la question de la grève des professeurs qui émargent dans l’enseignement public. L’Unnoh assimile à un « complot » cet accord, signé dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 janvier 2014, à 2:00 am (5:00 gmt). Suivant cette entente, le gouvernement devrait effectuer, d’ici avril 2014, un relèvement dans les traitements des enseignantes et enseignants du secteur public. Cette trêve n’est qu’un court arrêt du mouvement des professeurs, qui reprendront la mobilisation s’il n’ y a aucune preuve de relèvement des traitements, rappelle la confédération nationale des éducatrices et éducateurs d’Haïti (Cneh). [srh kft rc apr 30/01/2014 14:00]
Moïse Jean-Charles critique Fanmi Lavalas Le sénateur du Nord, Moïse Jean-Charles, critique la participation du Parti Fanmi Lavalas au processus de dialogue inter-haïtiens, organisé sous la médiation de la Conférence Épiscopale d’Haïti (CEH). Le Sénateur du Nord considère qu'en participant à ce dialogue, Fanmi Lavalas a piétiné les revendications de la masse populaire. Le farouche opposant au Président Martelly exhorte la population à rester mobilisé, pour exiger le départ du pouvoir en place.
Un policier et un bandit ont été tués à Pétion-ville, samedi suite à un braquage qui aurait tourné au vinaigre, a appris HPN. Des bandits auraient fait feu sur le policier monté abord de sa voiture privée, après qu’il soit sorti de la succursale d’une Sogebank, située à la rue Faubert. La Police aurait été alerté par des passants. Arrivée sur les lieux, suite à des à des échanges de tirs avec les braqueurs, un d’entre eux a été tué, alors qu’un autre bandit s’est réfugié à l’intérieur de la succursale de ladite banque, avant d’être appréhendé par les forces de l’ordre. Le policier attaqué aurait succombé, peu de temps après, à ses blessures. Selon les informations, il y aurait un troisième bandit, sur les pistes duquel la Police s’est lancée. Un vaste chasse à l’homme a donc été lancé dans les rues de la commune ce qui a provoqué un grand mouvement de panique. Le corps du bandit mort était resté encore longtemps sur la chaussée de la Rue Faubert en proie au regard des passants et autres curieux.
La deuxième rencontre entre Haïti et la République dominicaine a commence le lundi 3 Février. Et elle a eu lieu lundi dans la ville de Jimani en République Dominicaine. Cette réunion visait à permettre aux représentants des deux pays de discuter autour de plusieurs points d’intérêt commun. Les discussions devraient porter notamment sur les questions d’immigration, la sécurité, l'environnement, le commerce, les douanes, l'agriculture et le secteur privé. La délégation haïtienne était conduite par le Premier ministre Laurent Lamothe. il était accompagné de plusieurs autres membres du gouvernement. La partie dominicaine était dirigée par le ministre de la Présidence Gustavo Montalvo et d’autres officiels du gouvernement. Des représentants du Venezuela, de l’Union Européenne et de la CARICOM assisteront à titre d’observateurs à ces assises. La première réunion entre les commissions haïtiennes et dominicaines afin de rétablir le dialogue entre les deux pays a eu lieu le 7 Janvier à Ouanaminthe en Haïti. Mais revenons à la rencontre d’hier LUNDI 3 Février: On y a discuté des réponses aux demandes que les deux pays ont formulés lors de la première réunion du 7 Janvier dernier. Il s’agissait, en outre, au cours de ces discussions, de trouver des solutions acceptables aux différents problèmes qui préoccupent les autorités des deux Républiques (migrations, échanges commerciaux, sécurité frontalière et la régularisation des marchés binationaux) et plus précisément sur les différents découlant de l'arrêt TC TC168-13, de la Cour Constitutionnelle dominicaine, qui confirme les conditions d'obtention de la nationalité dominicaine. La Commission haïtienne était présidée par le Premier Ministre, Laurent Lamothe, et composée du Ministre des Affaires Étrangères, Pierre Richard Casimir, du Ministre du Commerce, Wilson Laleau, du Ministre de l’Intérieur, David Bazile et de l’économiste Nesmy Manigat. La Commission dominicaine était présidée par Gustavo Montalvo, le Ministre de la Présidence, du Ministre de l'Intérieur et de la Police, Jose Ramon Fadul, du Ministre du Commerce et de l'Industrie, José del Castillo, du sous-ministre des Affaires étrangères, Chancelier a.i., José Manuel Trullols et le Consultant juridique de l'Exécutif, César Pina Toribio. Conformément à l’accord trouvé entre les autorités des deux pays, le 17 Décembre 2013 lors du sommet Petrocaribe à Caracas (Venezuela) sous la médiation du Président vénézuélien Nicolas Maduros, il a également été convenu entre Haïti et la République Dominicaine, que des représentants de l’Union Européenne, du Venezuela, de la CARICOM, de l’ONU et un membre du secteur privé haïtien, Mme Norma Powell, seront présents, à titre d’observateurs à ces rencontres mensuelles, qui se dérouleront chaque premier lundi du mois durant toute l’année.