Barbara Lee, membre du congrès américain a présenté jeudi un projet de loi sur l’Evaluation des Progrès en Haïti, baptisé le « HR 1749 ». Ce projet de loi recommande au congrès la mise à jour d’un rapport exhaustif sur l’évaluation des progrès accomplis en Haïti plus de trois ans après le séisme dévastateur du 12 janvier. "Le peuple haïtien a continué à démontrer la résilience, la force et le courage en dépit des événements tragiques qui ont eu lieu. Il est plus que temps que, le Congrès, à son tour, de supporter Haïti en s’assurant que les fonds alloués à la reconstruction du pays sont dépensés pour optimiser efficacement leur impact à long terme", a déclaré le parlementaire américain. Mme Lee a indiqué que le Congrès doit être certain que, trois ans après le séisme, le peuple haïtien est sur la bonne voie et n’est pas oublié. « Trois ans après l'un des séismes les plus catastrophiques de l'histoire, nous avons très peu de transparence et de surveillance dans les efforts de rétablissement, et nous devons changer cela", a lancé la représentante du 13ème district de Californie du Congrès américain. Selon la législatrice américaine, pour relever ces défis importants, l’évaluation des progrès accomplis à partir de la loi H.R. 1749 permettrait au Congrès de maintenir leur responsabilité, en s'assurant que les fonds dépensés pour l'aide humanitaire et la reconstruction en Haïti auront un impact à long terme sur la vie de la population.
Le Gouvernement dominicain est prêt à octroyer le statut de résidents temporaires aux Haïtiens en situation irrégulière Le Président du Guatemala Otto Perez Molina invite les autorités haïtiennes à participer au Sommet sur l’Investissement, les 30 et 31 Mai prochain au Guatemala Le Président de la République, a eu plusieurs rencontres bilatérales, vendredi 26 Avril 2013 avec des Chefs d’Etat, pour le dernier jour du Vème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Association des Etats de la Caraïbe (AEC). Il s’agit des présidents de la République Dominicaine, S.E.M. Danilo Medina, du Guatemala, S.E.M. Otto Perez Molina, du Chili, S.E.M. Sebastian Pinera Echenique et du Ministre des Département d’Outre mer de la République Française, M. Victorin Lurel. Avec le Président de la République Dominicaine, les discussions ont porté sur la problématique de l’environnement, la régularisation de la situation des haïtiens vivant en République Dominicaine, les échanges commerciaux et les opportunités d’investissement en Haïti. Le Président de la République en a profité pour signaler les avancées réalisées dans divers domaines. Il promet de continuer à œuvrer en vue de normaliser la situation des Haïtiens désireux d’avoir une pièce d’identité. Le Président Martelly s’est aussi engagé à exercer un meilleur contrôle au niveau de la frontière. D’un autre coté, le Chef de l’Etat a renouvelé l’engagement de son Administration à encourager les investisseurs internationaux à venir investir leurs capitaux dans le pays qui est en train de prouver qu’il est prêt à les accueillir. Pour sa part, le Président dominicain a encouragé les autorités haïtiennes à supporter l’exécution d’un projet basé sur la protection de l’environnement. Il a annoncé la décision de son gouvernement d’octroyer le statut de résident temporaire aux Haïtiens vivant en situation irrégulière si Port-au-Prince s’engage à donner une pièce d’indentification à tous les citoyens. M. Medina a promis d’initier des discussions en vue de réduire la disparité décriée par les responsables haïtiens dans les échanges commerciaux entre les deux pays. Avec son homologue du Guatemala, le Chef de l’Etat haïtien, en présence du Premier Ministre, M. Laurent Salvador Lamothe, des membres du gouvernement, et des conseillers, a renouvelé l’engagement de son Administration à renforcer la coopération avec le gouvernement guatémaltèque. « Nous avons consenti beaucoup d’efforts en vue d’aboutir à la réforme de la justice, à l’établissement d’un climat de sécurité favorable à l’investissement dans le pays et la mise en place de la structure électorale qui doit organiser les prochaines élections », s’est réjoui le Président de la République qui a, par ailleurs, invité les deux pays à travailler sur l’élaboration de projets à impacts directs et rapides. Le Président du Guatemala, à son tour, a félicité les autorités haïtiennes pour les progrès constatés dans différents domaines. Il en a profité pour inviter les dirigeants haïtiens à participer les 30 et 31 Mai 2013 à un sommet sur l’investissement au Guatemala.
MIMI BARTHELEMY est morte , samedi 27 Avril, dans un hôpital parisien où elle avait été emmenée d’urgence suite à une rupture d’ anévrisme. Opérée d’urgence, elle était en récupération, quand elle a fait un arrêt cardiaque.. MIMI Barthélémy est Haïtienne et vivait à Paris. Son métier: Conteuse, diffuser la tradition orale haïtienne à travers le monde par sa compagnie “ TI MOUN FOU”. Lors de ses multiples voyages en Haïti où elle venait souvent elle a animé plusieurs ateliers pour les enfants des camps. C’était après le dévastaeur tremblement de terre du 12 janvier 2010. Très peu de temps avant ce voyage dans son pays d’origine, elle a essayé de voir comment dans le domaine culturel, elle pourait intéresser les enfants. Il en est sorti un grand livre, Son Livre “ Dis Moi les chansons d’Haïti ” , veritable trésor musical enfantin . Et les enfants, elle les faisait rire, elle les faisait danser, elle les faisait jouer. Ces jeux qui sont en mème temps des moyens d’organiser l’esprit, de donner des règles qu’on doit suivre. En somme les jeux formatteurs de Mimi Barthélémy, on ne les oubliera jamais. On l’entend encore Mwen pwale lavil jacmel… Alexandre tombe nan petrin, Bab li plein farine… Twa Fwa Pase la, c’est la dernière qui restera… faisant les enfants se déplacer à la queue leu leu Les enfants pour Mimi Barthélémy sont débordants de tendresse, de gentillesse. On ne trouve pas un gramme d’agressivité chez eux., disait-elle souvent Et malgré l’immigration des campagnes vers les villes, les enfants n’ont rien perdu de leurs traditions. Mimi Barthélémy était très fière d’avoir pu dominer ses faiblesses en créole. “ Dans ma génération, aimait-elle raconter, il était interdit de parler créole …donc mon créole est très frustre, très rudimentaire. Mais devant l’urgence de communiquer, je me suis lancée. Et la communication est passée. Née à Port-au-Prince le 3 Mai 1939, elle fait ses études supérieures en France et vit ensuite à l'étranger : en Amérique Latine, au Sri Lanka et en Afrique du Nord. Très vite, elle a choisi le CONTE . c’était une façon pour elle d’affirmer son identité de femme haïtienne vivant hors de son pays: elle se met à conter en puisant dans la tradition orale d'Haïti qui est en langue créole. Dans ses contes, elle tisse les deux langues, le français et le créole, dans le souci de transmettre ce qu'elle a reçu en partage et d'en être le témoin à part entière au sein de la francophonie. Elle écrit elle mème beaucoup des contes et en fait la mise en scène. Par exemple Soldats-Marrons , Jeux de cailloux, Elle realise un travail sur le conte chanté: L'oranger magique (1985) ; La reine des poissons (1987) .Elle joue dans de nombreux lieux, festivals et salons du livre en France, en Haïti et dans le monde En 2000, elle reçoit le grade de Chevalier de l'Ordre National du Mérite et en 2001 celui d'Officier de l'Ordre des Arts et des Lettres. Miami Barthélémy aurait eu 74 ans le 3 Mai prochain. Elle avait épousé Gérard Barthélémy, l’auteur du livre Le Pays en Dehors. Gérard Barthélémy est mort en 2007. . On pourrait dire que le message de Mimi Barthélémy laissé à tous les Haïtiens est le suivant: : En Haïti, il faut toujours essayer de trouver le positif…
Le Miami Herald , nous apprend l’arrestation en République dominicaine ( dans un hotel) d’un home d’affaire haïtien, recherché aux Etats-Unis pour traffic de drogue Son nom: Rodolphe Jarr arrieté par des aents dominicains du service anti-drogue et qui était déjà activement recherché par la police amériiane. Il sera extrude de la République domiicaine vers lesEtats-Unis. Jarr, qui vit à Port-au-Prince avait en sa possession un passeport haïtien et une résidence temporaire de la république dominicaine. Il est aussi propriétaire de plusieurs entreprises basees e Floride, don’t la United Foam and Plastic. L’homme d’affaire haïtien est aussi directeur general d’une association qui l’an dernier est entré en partenariat avec le ministère haïtien de l’Agriculture et l’Agence américaine pour e développement international m la USAID. Il s’agit du projet WINNER et de sat ache pour réhabiliter Un rivière de la Plaine du Cul de Sac. Le groupe de Jazz, d’après une note de presse que l’on peut lire sur le site de Winner était pourvoyeur de materiels et d’ouvrier pour ce projet. Les officiels américains de Miami ont signé l’ordre de comparution de Jarr devant le Grand Jury. Jarr, aussi appelé whiskey et plusieurs autres personnes sont ccusés d’avoir distributes de la cocaine aux Etats-Unis. Si il était condamné, il sera passible d’une condemnation à perpétuité
Communiqué: Le Gouvernement de la République d’Haïti veut rassurer une fois de plus les organismes nationaux et internationaux de promotion et de défense des Droits Humains, les représentants des diverses organisations de la Société Civile, les membres de la Communauté Internationale et la population en général de sa ferme volonté et de son engagement indéfectible à travailler à l’instauration de l’État de Droit dans le pays. Faisant suite au dernier rapport d’Amnesty International sur Haïti, le Gouvernement constate une nouvelle fois qu’un organisme international des Droits Humains n’a pas su relativiser la problématique de la pauvreté endémique sévissant dans le pays pour avoir dressé — avec des conclusions hâtives, donc forcément erronées — un sombre tableau de la situation des personnes déplacées vivant dans les camps. Le Gouvernement réfute l’assertion contenue dans le Rapport d’Amnesty selon laquelle il n’aurait pas pris les mesures nécessaires pour protéger les femmes et les jeunes filles vivant dans les camps. Le Gouvernement soutient que c’est l’une des raisons pour lesquelles il a tenu à tout prix, malgré ses faibles ressources, à relocaliser les familles à travers le projet 16/6 et dans une démarche de respect de la dignité humaine. Le Gouvernement tient à rappeler qu’il continue à travailler sur des solutions alternatives dans une démarche de profond respect de la dignité humaine et que le dynamisme de son équipe a été salué récemment par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) pour la relocalisation, pendant le premier trimestre de l'année 2013, de plus de 200,000/300.000 personnes qui vivaient encore sous les tentes. Le Gouvernement tient à assurer Amnesty International et tous les autres organismes de promotion et de défense des Droits Humains qu’il partage au plus haut point leurs préoccupations et leur désir de voir tous les citoyens Haïtiens disposer d’un logement décent. Le Gouvernement souscrit entièrement à la démarche d’Amnesty International : « Exigeons la dignité axée sur les atteintes aux droits humains qui font sombrer les gens dans la pauvreté et les y maintiennent ». Toutefois, il fait remarquer que les atteintes aux droits humains sont surtout et souvent une résultante de la pauvreté liée à l’inefficacité de l’aide. S’agissant du contexte permettant à juste titre de relativiser ce tableau consternant dressé par cette prestigieuse organisation, le Gouvernement signale les défis colossaux auxquels il a dû faire face suite aux incessantes crises politiques et sociales dont les ravages se font encore sentir. Dans ce même registre, il faut rappeler l’inadéquation des modèles de camps et de leur gestion imposés par des milliers d’Organisations Non-Gouvernementales (ONG) qui — principaux récipiendaires de l’aide internationale fournie au lendemain du séisme du 12 janvier 2010 — n’étaient sur le terrain que pendant 18 à 24 mois, œuvrant sans la moindre transparence avec l’État haïtien. La presse internationale a d’ailleurs reconnu que les résultats de l’aide accordée à Haïti étaient très maigres pour les raisons suivantes : faible connaissance du pays, absence de vision globale, coordination inefficace sinon absente, tendance à travailler exclusivement avec les ONG. Malgré toutes les difficultés rencontrées et notamment liées aux défis de la reconstruction du pays, le Gouvernement informe tous ses partenaires nationaux et internationaux qu’il travaille avec acharnement de manière à orchestrer une réponse cohérente et efficace devant permettre de relancer la machine économique et d’instaurer un véritable État de Droit. Le Gouvernement juge inacceptable les cas d’expulsions forcées et s’engage — après enquête — de prendre toutes les mesures nécessaires pour faire cesser toute pratique en matière d’expulsion qui ne respecterait pas ses engagements internationaux et les droits de ses citoyens. A cet effet, les autorités étatiques concernées ont reçu des instructions formelles de conduire des investigations sur ces exactions, et les coupables, indépendamment de leur appartenance institutionnelle, seront poursuivis selon les lois en vigueur. Le Gouvernement note que les problèmes relatifs aux droits humains ne peuvent être résolus que sur le court et le moyen terme, et renouvèle donc sa détermination à la cause des couches les plus vulnérables de la population. Il s’agit d’autant plus de toute une culture à changer et le combat doit être mené simultanément sur plusieurs fronts : l’éducation, l’emploi, la santé, l’accès aux infrastructures sociaux de base, routières, énergétiques et la réduction des inégalités sociales. Le Gouvernement se dit donc ouvert aux diverses recommandations formulées dans les rapports de ses partenaires nationaux et internationaux et surtout à toutes les critiques constructives issues d’une analyse appropriée des différents déterminants des problèmes souvent relatés sur la situation des droits humains en Haïti. Le Gouvernement encourage les rapporteurs à se documenter davantage, entre autres, sur les diverses interventions réalisées au niveau des camps afin de mieux aider à changer les donnes et de défendre efficacement la noble cause des Droits Humains.