Dans le cadre de la commémoration du mois du patrimoine haïtien (Haitian Heritage Month), la Congresswoman Frederica Wilson (FL-24), a annoncé le dépôt d'une nouvelle résolution [H. Res. 224] pour établir le mois de mai : « Mois du patrimoine haïtien ». Cette résolution déclare le mois de mai comme un temps pour reconnaître l'histoire, la culture et les réalisations de la communauté haïtienne mondiale. La Congresswoman, Frederica Wilson a déclaré « Il est approprié que le mois de mai, quand le premier drapeau d'Haïti a flotté en 1803, serve de temps pour célébrer la riche histoire, la culture et les réalisations de cette Nation fière et unique. La République d'Haïti, la première Nation dans l'histoire humaine fondée par des esclaves, est né d'un désir d'indépendance et de dignité pour tous. C'est vraiment un honneur de commémorer le mois du patrimoine haïtien, aux côtés de mes amis haïtiens et famille. Ce mois-ci et chaque mois, nous permettent de reconnaître les contributions extraordinaires du peuple haïtien à notre communauté et de célébrer leur succès et prospérité. »
Le président haïtien Michel Joseph Martelly doit laisser le pays mardi à destination de Trinidad and Tobago, en vue de participer à une réunion entre les leaders de la communauté caribéenne (CARICOM), de la république Dominicaine et du vice-président des Etats-Unis d’Amérique,. Le chef de l’Etat devrait revenir au pays le 29 mai, a informé un communiqué de presse du bureau de la présidence. « A cette importante rencontre, au cours de laquelle plusieurs thématiques cruciales pour la région seront abordées, le Président de la République, en tant que Président de la CARICOM, signera avec le Vice-président américain l’Accord Cadre sur le Commerce et l’Investissement (TIFA) », indique le bureau de la présidence. La semaine dernière, le président de la République était en Equateur, où il a pris part aux cérémonies d'investiture du président Raphael Correa.
Les autorités militaires brésiliennes lanceront ce mardi une enquête afin de faire la lumière sur les causes de l'incident ayant provoqué la sortie de piste du Boeing KC 137 de l'armée brésilienne. La sortie de piste a causé des dommages dans le train d'atterrissage de l'appareil immobilisé depuis dimanche après midi sur la piste de l'aéroport international Toussaint Louverture à Port-au-Prince Le porte parole du contingent brésilien de la Minustah, colonel Marcos Santos, confirme qu'aucun membre du 15 eme contingent brésilien n'a été blessé. 131 soldats qui ont bouclé leur mission en Haïti se trouvaient a bord de l'appareil. Selon l'officier brésilien le pilote avait pris connaissance du problème mais n'avait pu stopper l'appareil au bout de la piste. Les militaires des unités de génie des contingents brésilien et chilien de la Minustah ont promis de déplacer l'appareil à partir de ce mardi. De son coté le directeur général de l'AAN, Pierre André Laguerre, a annoncé l'arrivée de spécialistes de l'armée brésilienne pour réaliser les manœuvres nécessaires pour déplacer l'appareil. C'est une défaillance technique qui a causé l'accident explique M. Laguerre. A l'exception de Américan Airlines les vols avaient repris hier lundi à l'aéroport Toussaint Louverture. L'appareil est à 2 000 pieds du seuil de la piste, précise M. Laguerre.
Trois Morts de Cholera Trois personnes, dont deux enfants âgés respectivement de 4 et 7 ans, sont mortes du cholera à Petit Trou, une localité de Petit Fonds, a appris le GARR des animateurs/animatrices du Bureau régional de Lascahobas. Selon les informations reçues, cette maladie est en progression dans cette commune du Plateau Central depuis le début de la saison pluvieuse. Les personnes décédées figurent parmi les 45 cas de cholera répertoriés dans l’intervalle d’une semaine, soit entre le 14 et le 22 mai 2013, dans la même localité. Les autres personnes affectées, dont 16 femmes et 8 hommes sont actuellement hospitalisés au Centre de Traitement de Cholera(CTC) de Mirebalais. Au village Solidarité, à Lascahobas, 2 cas de cholera ont été enregistrés. Les animateurs craignent une augmentation d’infections au choléra vu le manque d’infrastructures sanitaires appropriées dans la zone mais aussi le fleuve de l’Artibonite qui continue d’être utilisée à des fins domestiques. Selon les informations recueillies, des représentants du Ministère de la Santé publique (MSPP) et de la Direction Nationale d’Eau Potable (DINEPA) s’étaient rendus dans la zone pour analyser l’eau utilisée par les habitants. Une interdiction formelle a été faite par la suite par ces autorités suivie d’une sensibilisation sur les dangers encourus en utilisant l’eau du fleuve. Cependant, aucune alternative n’a été proposée aux familles. Des séances de formations ont été reprises par les animatrices du GARR travaillant dans la section de Petit Fonds avec le support d’un membre du comité de la Protection Civile de Péligre-Decauvil sur le traitement de l’eau, le lavage des mains et les différentes manières de préparer un sérum oral. Ces activités se sont achevées par une distribution de chlore. Signalons que les habitants de Petit Fonds doivent se rendre en moto ou en canot pour aller se faire soigner à Mirebalais. Un parcours d’environ deux heures de temps par la route en raison de l’état défectueux de ce tronçon.
Les sénateurs sont divisés sur la position à adopter face au premier ministre Laurent Lamothe et des membres du cabinet ministériel qui n’ont pas répondu à leur convocation le mardi 22 Mai. Certains souhaitent que le gouvernement dans son ensemble soit interpellé, d’autres, dont le sénateur Steven Benoit acceptent que cette convocation soit relancée pour le 4 juin prochain. Le sénateur Jean Charles Moise, quant à lui, tient à ce que Laurent Lamothe et les membres du cabinet ministériel soient interpellés même s’ils se présentent à la convocation au Sénat le 4 juin prochain. L’acte d’interpellation est d’ailleurs déjà rédigé et approuvé par plusieurs sénateurs, a laissé entendre Jean Charles Moise.