P-au-P, 05 juillet 2013[AlterPresse] --- Le nombre de cas de choléra en Haïti est passé de 3 mille 357 en mai à 4 mille 713 en juin 2013, soit une augmentation considérable de 40% par rapport au mois précédent, signale le Ministère de la santé publique et de la population (Mspp). Depuis son apparition dans le pays en octobre 2010, la maladie a fait 8 mille 136 morts. Le plus grand nombre de cas est recensé dans les départements de l’Ouest, du Nord, du Sud-Est et de l’Artibonite (nord), indique le bulletin du bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha). Cette recrudescence est due à « l’avènement de la saison des pluies en mai et des difficultés permanentes pour assurer un niveau acceptable des services d’assainissement et de sensibilisation à l’hygiène auprès des populations vulnérables », poursuit-il. La faible présence des structures de santé nationales dans plusieurs communes dont Delmas, Carrefour ou Léogâne demeure une préoccupation. A travers tout le pays, une diminution est observée dans le nombre d’Unités de traitement du choléra (Utc) passant de 71 à 13 entre décembre 2012 et juin 2013. Le nombre de Centres de traitement du choléra (Ctc) est, pour sa part, passé de 20 à 15. Un manque de financement par les partenaires des Organisations non gouvernementales (Ong) serait à l’origine de la fermeture de la grande majorité des Ctc, d’après le bulletin. Entre les 14 et 24 juin, plus de 15 nouveaux cas de choléra ont été enregistrés dans la première section de Marchand Dessalines (Artibonite). De nouvelles augmentations ont été enregistrées dans les communes de Gonaïves, Saint Michel, Verettes et Saint Marc, selon des données épidémiologiques de la Direction sanitaire de l’Artibonite (Dsa), recueillies du 16 au 22 juin. Au cours de la même période, 15 cas et 2 décès ont été répertoriés dans l’Ouest à Belot (Kenscoff). Ces gens seraient contaminés suite à la consommation d’eau provenant de sources non traitées. La mise en route d’actions de sensibilisation et de décontamination des maisons sur les lieux de provenance des cas tardent encore à cause d’un manque d’acteurs de santé, constate Ocha. [emb kft gp apr 05/07/2013 14:10]
Une dizaine de Partis politiques, regroupés au sein d’un consortium, appellent le Collège transitoire du Conseil électoral permanent (CTCEP) à organiser les élections dans le pays d’ici la fin de l’année. Lors d’une conférence de presse, vendredi, dans leur local à Port-au-Prince, le Consortium national des Partis politiques haïtiens a dénoncé la lenteur des membres de l’institution électorale chargée d’organiser les prochaines élections dans le pays. « Il y a déjà un vide, avec l’absence d’un tiers au Sénat de la République et dès la deuxième semaine de janvier 2014 il y aura un autre tiers qui partira. D’où la nécessité pour les acteurs concernés d’organiser les compétitions électorales à la fin de cette année pour combler le vide », a déclaré Jeantel Joseph, président du consortium. Pour lui, si les élections ne s’organisent, au plus tard, à la fin de l’année en cours, le pays pourrait faire face à une crise politique « grave ». « Il y a aussi les collectivités territoriales à réaliser dans le pays, car le mandat des maires issus des dernières élections en 2006 est arrivé à terme depuis longtemps. Là encore, il y a un vide à combler », a signalé Jeantel. Ce dernier a indiqué que, « tous les Partis membres du consortium sont prêts à participer aux élections à tous les niveaux… ». Pour que les compétitions électorales aient lieu à la fin de cette année, le Consortium national des Partis politiques haïtiens souhaite l’application de la loi électorale 2008, déjà en vigueur, et se positionne contre l’idée d’amendement de cette loi.
ECONOMIE Intervenant lors du premier programme télévisé de vulgarisation des actions du gouvernement, M. Lamothe a révélé qu'Haïti a bénéficié depuis 2008 de plus de 1.3 milliards de dollars dans le cadre de PétroCaribe. Ces fonds ont permis la réalisation de 189 projets dans les domaines des infrastructures, de l'agriculture, de l'éducation et de l'assistance sociale. M. Lamothe révèle que 60% des fonds ont été alloués au secteur des infrastructures, jugé prioritaire par l'administration Martelly. Le Premier ministre haïtien se réjouit également que les autorités vénézuéliennes aient décidé d'annuler une partie de la dette estimée à 395 millions de dollars. Dans le cadre d'un nouvel accord, les pays membres de la ZEP (zone économique PétroCaribe) pourront rembourser leur dette par la fourniture de denrées alimentaires au Venezuela. Le chef du gouvernement annonce que le Bureau de Monétisation mettra en place une table sectorielle pour qu'Haïti puisse rembourser sa dette de plus d'un milliard de dollars. Selon le Premier ministre Lamothe, ces fonds seront utilisés pour renforcer des filières agricoles identifiées par les membres de la table sectorielle. « Nous avons la volonté politique de transformer le pays », a insisté M. Lamothe qui a laissé entendre que le gouvernement recherche des fonds pour réaliser de nombreux projets de développement. Le Premier ministre haïtien Laurent Lamothe a déclaré le samedi 6 juillet vouloir la fin du néo-libéralisme en Haïti. « Les gouvernements précédents ont appliqué une politique ultra-libérale, estime Laurent Lamothe. Ils ont cassé toutes les taxes, les tarifs douaniers et tous les produits ont envahi notre pays. Notre production nationale est tombée à zéro. » Pour le Premier ministre haïtien, la dette contractée auprès du Venezuela n'est pas un handicap mais une aubaine. Pour lui, la logique de Caracas est simple : « Ne payez pas cash, mais envoyez-nous plutôt de la nourriture. » Cet accord permettrait à Haïti de relancer son agriculture et donc de sortir de la misère. Tel est le discours du gouvernement. Mais arriver à produire suffisamment pour exporter est un défi immense : aujourd'hui l'insécurité alimentaire touche deux compatriotes haïtiens sur trois.
Fort- liberté, Haïti 30 Juin 2013 PPI-2 s’achemine vers sa fin Le Projet de développement de la petite irrigation baptisé ‘’PPI-2’’ réalisé dans les localités Coicou 1 et 2 touche presqu’à sa fin sous les regards attentifs et satisfaisants des bénéficiaires. Dans le Département du Nord-est commune Fort-liberté spécialement dans la première section bah ara, zone Coicou 1 et 2. Le projet de développement de la petite irrigation ‘’PPI-2’’ réalisé par le ministère de l’agriculture arrive presqu’à son terme. Le responsable départementale du projet, a fait savoir que les travaux réalisés dans le cadre de l’exécution du projet devraient durée 6 mois. Ils vont faciliter l’irrigation de 142 ha de terres. Mr Frino Saint-Jean explique à Coicou 1 et 2, 6621 m linéaires de canal primaires et secondaires ont été construits à des niveaux (hauteurs) supérieurs que le sol. De plus, des drains d’évacuation, des eaux pluvieuses ont été effectués a fin d’empêcher l’inondation à répétition des périmètres. Les responsables de PPI-2 ont également exécutés 6 micro projets tels que : projet d’attelage et de caprin, question de mieux encadrer les paysans, cultivateurs bénéficiaires du projet. Ces derniers n’ont pas cachés leur satisfaction. Ils déclarent désormais l’eau qui coule dans les canaux sur les périmètres réhabilités et construits leur sera disponible en temps et lieux pour irriguer leur terre. Notons que ‘’PPI-2’’ à Coicou 1 et 2. C’est 142 ha pour 250 usagers. Le responsable départemental du projet, l’ingénieur Frino Saint-Jean avance un montant de 41366826.49 gourdes pour la réalisation des travaux financés par Fonds International pour le développement agricole(FIDA), OPEP- Organisation des producteurs et exportateurs de pétrole, le gouvernement Haïtien et les bénéficiaires. Signalons que PPI-2 s’étend sur 3 départements (Nord, Nord-est et le Centre) pour une enveloppe de 34.1 millions de dollars. Cependant à Fort-Liberté le responsable départemental de PPI-2, l’ingénieur Frino Saint-Jean a fait remarquer que 12 périmètres totalisant 1500 ha sont sous études et en cours de réhabilitation. Parallèlement à Paulette, 2e section Fond Blanc plantation Dauphin commune Terrier rouge, le responsable départemental de PPI-2 et son équipe expérimentent un projet pilote baptisé ‘’ Micro irrigation goutte à goutte’’. D’après l’ingénieur Frino Saint-Jean ce système est le résultat d’une technologie innovante via un système de pompage qui alimente des réservoirs (château d’eau) pour obtenir un apport localisé de l’eau à la plante grâce à des tuyaux d’irrigation installés à cet effet. D’où la gestion rationnelle de l’eau pour l’irrigation d’un ha à l’intention de 50 bénéficiaires se regroupant en association pour pratiquer la culture maraichère. L’ingénieur Frino a fait savoir que l’implantation de ce système moderne à Paulette répond a une obligation faite à l’intérieur même du projet PPI-2 qui exige l’indentification des couches les plus vulnérables de la population et de les encadrer. Formation-encadrement, accompagnement technique et distribution semences constituent la contribution des responsables de ‘’PPI-2 ‘’ aux bénéficiaires qui eux-mêmes travaillent sur le périmètre que l’état haïtien via la mairie locale les a donné. L’objectif du projet selon le responsable départemental Frino Saint-Jean, c’est d’encadrer les couches les plus vulnérables de la communauté; de les aider à démarrer sur le plan économique, les inculquer des formules de gestion efficace de manière qu’elles soient capable de prendre la relève de la gestion économique du projet grâce à des ressources financières mises en caisse après le départ de la région de PPI-2. Signalons que ce projet coute à l’état haïtien via le ministère de l’agriculture une somme de 128118,70 gourdes. "PPI-2’’, un projet bien accueilli par les bénéficiaires d’après leurs témoignages à l’occasion d’une visite effectuée sur le terrain. Villette Hertelou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.