Le CTCEP devrait être doté d’un budget de 722 millions de gourdes en vue de son renforcement. C’est ce qu’a laissé entendre ce lundi, le président de l’institution Emmanuel Ménard et le trésorier Pierre Simon Georges qui ont répondu à une invitation de la Commission Economie et Finances de la Chambre des députés. Ils ont rappelé que pour l’organisation des prochaines élections, 300 millions de gourdes sont déjà disponibles et sont gérés par le PNUD. Le conseiller électoral Léopold Berlanger Junior rejette toute idée d’organiser les prochaines élections sous l’empire de la loi électorale de 2008, le chef de l’état, Michel Martelly ayant exprimé ce vœu la semaine dernière. Selon lui, le CTCEP tiendra compte des amendements constitutionnels en la matière et des recommandations faites par divers secteurs de la vie nationale. D’un autre coté, Léopold Berlanger Junior conteste le fait par l’Exécutif d’effectuer des modifications au niveau du projet de loi électorale, un acte inconstitutionnel, juge-t-il. ( Desrosin Johnson)
“ Nous sommes dans la misère noire”. “ Chaque jour, nous nous cassons la tête pour savoir comment nous allons trouver de quoi nourir nos enfants…” “ Pour moi, un deuxième carnaval dans le pays n‘est que du gaspillage d’argent. Alors qu’I existe de nombreuses personnes qui ne savent à quel saint se vouer pour apaiser leur faim. “ “ Moi qui vous parle, j’ai telleent faim que je suis venu là juste pour voir si je pourrais toucher le Coeur d’une quelconque âme sensible, afin de pouvoir gouter du sel” Tels sont quelques uns des commentaries recueillis par les journalistes et qui prouvent que pou beaucoup, le moment n’est vraiment pas propice à de telles activités festives, vu la situation socio économique difficile à laquelle le pays est confronté Pourtant, les préparatifs pour le déroulement du carnaval des fleurs fixé pour les 28, 29 et 30 juillet prochain, marchent lentement mais surement. Le Champ de Mars se prépare à accueillir en grande pompe, son deuxième carnaval des fleurs . De nombreux stands y sont déjà érigés à ce Jour J-5 du déroulement des festivités. « Des stands s’érigent au Champ de Mars au cœur d’un Port-au-Prince entouré de bidonville où des gens affamés croupissent quotidiennement dans la crasse et la misère noire. Quel pays ! », opine un citoyen avisé en conversation avec un ami. Ces stands coûtent des milliers de dollars, et vont disparaitre tout de suite après, alors qu’il y aurait pas mal de coses sérieuses àq régler avec l’argent au profit du pays… « Mais enfin… Quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, les choses restent telles quelles. C’est du temps perdu. La faim et le chômage d’un côté de la ville, le carnaval des fleurs d’un autre côté. Qu’on le veuille ou non, la vie continue ainsi dans l’indifférence des uns et des autres.», martèle Dieuseul Anxieux, interrogé parl’agence HPN.
Un membre de l'Unité de sécurité de la garde présidentielle (USGPN) Jacques Junior Duffaud est décédé mardi dans un hôpital du Cap-haïtien quelques heures après son admission avec des convulsions et un rythme respiratoire accélérée, a appris Haïti Press Network auprès de l'hôpital universitaire Justinien de la deuxième ville du pays. Le policier âgé de 32 ans qui assurait la sécurité du président Michel Martelly en tournée dans le nord a été pris d'un malaise alors qu'il suivait le cortège présidentiel qui se déplaçait à pied. "Nous avons reçu le policier lundi à 4H30 PM à l'hôpital Justinien référé par l'hôpital St-François de salle du Cap. Quand il été reçu aux soins d'urgence, il était en très mauvais état", a indiqué le Dr. Jean Jacques Coq. Le policier qui avait des convulsions, présentait une respiration moyennement accélérée. Il vomissait et avait une diarrhée", avaient relevé les services d'urgence de l'hôpital Justinien. Malgré les soins et les efforts de l'équipe médicale à son chevet, le policier Jacques Jr Duffaud est décédé très tôt mardi matin. "Nous avons constaté un arrêt cardio-respiratoire vers 4H25 du matin. Nous avons tenté de le réanimer pendant une demi-heure, mais il n'a pas répondu", a confié Dr. Coq. Le médecin a indiqué que seule une autopsie pourrait préciser les causes du décès.