Une opération conduite par la police nationale appuyée par la Minustah a été lancée vendredi après-midi contre la base des anciens militaires à Lamentin sur la route de Carrefour ont confirmé les résidents du quartier . Des équipes de la PNH auraient pénétré dans l'enceinte du camp d'entrainement de Lamentin occupé depuis plusieurs mois par les ex-militaires. Une cinquantaine de personnes en uniforme ont été appréhendées par les policiers quelques heures après une parade effectuée dans les rues par les militaires démobilisés qui réclament la restauration de l'armée. L'intervention de la police a provoqué une tension à Carrefour où on signale que des pierres auraient été lancées en direction des policiers qui conduisent le mouvement. Vendredi matin les ex-militaires avaient reçu le soutien de milliers de personnes de la région qui avaient marché à leur côté réclamant le départ de la Minustah. Au moins deux personnes ont été blesses par r balles lors d'affrontements vendredi soir à Carrfour entre policiers et militaires démobilisés, mais certaines sources parlent de morts dans les affrontements. Plusieurs groupes de policiers ont tenté de prendre le contrôle de la base des ex-militaires sortis en parade à l'occasion du 18 mai, mais ont été confrontés à l'opposition de la population. Les policiers ontfait usage de gaz lacrymogène et tiré des coups de feu au moment de l'opération qui a semé la peur et la confusion au sein de la population de Carrefour, selon des témoignages recueillis par téléphone. En début de soirée, les militaires démobilisés qui revenaient de la parade dans le centre de Port-au-Prince avaient tenté de reprendre le camp d'entraînement de Lamentin avec de la population. Un policier aurait été désarmé et son arme confisqué. Ensuite des tirs ont éclatés faisant au moins deux blssés par balles, selon un journaliste qui se trouvait sur place. Toutefois des membres de la population ont fait état de morts parmi des résidents de Carrefour, mais il était impossible de confirmer cette dernière information. Plusieurs ex-militaires ont été arrêtés à Port-au-Prince par la police, a-t-on signalé.
L’ambassadeur itinérant d’Haïti et acteur américain Sean Penn a appelé vendredi le président américain Barack Obama à soutenir le président haïtien Michel Martelly, en marge de la soirée cannoise de collecte de fonds pour Haïti baptisée « Carnaval in Cannes » dont le groupe racine haïtien RAM et l’ambassadeur de France en Haïti, Didier Lebret, prendront part ce vendredi 18 mai, a appris Haïti Press Network.
« Il est temps que notre très élégant et formidable président des Etats-Unis se tienne aux côtés de l'espoir incarné par le nouveau président Michel Martelly », a indiqué Sean Penn.
« Il y a une obligation humaine à aller aider Haïti », a-t-il ajouté. L'acteur et réalisateur américain a jugé que l'éducation était « primordiale » et qu'il fallait « aussi des routes pour relier les villes, une infrastructure de base ».
« Mais la clé, c'est la création d'emplois pour qu'ils n'aient plus besoin de nous, sauf comme touristes », a-t-il fait savoir. M. Penn, croyant à « la magie d’Haïti », a également confié qu'il essayait « d'inciter d'autres réalisateurs à aller travailler là-bas ».
Les fonds recueillis à cette soirée, qui devrait comporter un droit d'entrée conséquent et des ventes aux enchères, iront au profit de trois associations humanitaires: celle de Sean Penn, JP Haitian Relief Organization (JP HRO) ; Artists for Peace and Justice, créée par le réalisateur canadien Paul Haggis ; et Happy Heart's Fund, de la mannequin tchèque Petra Nemcova, tous trois présents à Cannes, lit-on sur le site du journal français Le Point.
L’ambassadeur itinérant d’Haïti et acteur américain Sean Penn a appelé vendredi le président américain Barack Obama à soutenir le président haïtien Michel Martelly, en marge de la soirée cannoise de collecte de fonds pour Haïti baptisée « Carnaval in Cannes » dont le groupe racine haïtien RAM et l’ambassadeur de France en Haïti, Didier Lebret, prendront part ce vendredi 18 mai, a appris Haïti Press Network.
« Il est temps que notre très élégant et formidable président des Etats-Unis se tienne aux côtés de l'espoir incarné par le nouveau président Michel Martelly », a indiqué Sean Penn.
« Il y a une obligation humaine à aller aider Haïti », a-t-il ajouté. L'acteur et réalisateur américain a jugé que l'éducation était « primordiale » et qu'il fallait « aussi des routes pour relier les villes, une infrastructure de base ».
« Mais la clé, c'est la création d'emplois pour qu'ils n'aient plus besoin de nous, sauf comme touristes », a-t-il fait savoir. M. Penn, croyant à « la magie d’Haïti », a également confié qu'il essayait « d'inciter d'autres réalisateurs à aller travailler là-bas ».
Les fonds recueillis à cette soirée, qui devrait comporter un droit d'entrée conséquent et des ventes aux enchères, iront au profit de trois associations humanitaires: celle de Sean Penn, JP Haitian Relief Organization (JP HRO) ; Artists for Peace and Justice, créée par le réalisateur canadien Paul Haggis ; et Happy Heart's Fund, de la mannequin tchèque Petra Nemcova, tous trois présents à Cannes, lit-on sur le site du journal français Le Point.
Le candidat du parti au pouvoir Danilo Medina a remporté les élections présidentielles. (Le Monde) Le candidat du parti au pouvoir en République dominicaine, Danilo Medina, a remporté l'élection présidentielle de dimanche face à l'ex-président social démocrate Hipolito Mejia, selon des résultats quasi complets publiés lundi. Un second tour ne semble pas nécessaire. "Parti révolutionnaire dominicain (PRD) et alliés: 1'918'877 voix soit 47%, Parti de la libération dominicaine (PLD, libéral, au pouvoir) et alliés: 2'090'574 voix, soit 51,2%", a indiqué la Commission électorale. Ces résultats portent sur 90,62% des plus de 14'000 bureaux de vote dépouillés. M. Medina, soutenu par une coalition de quatorze partis, semble donc bien parti pour être élu face à cinq autres candidats, dont Hipolito Mejia, personnalité charismatique de 71 ans qui avait été au pouvoir de 2000 à 2004, sans qu'il y ait besoin d'un second tour, le 24 juin. Le candidat libéral avait déjà affiché son optimisme dimanche après avoir voté dans un collège du sud de la capitale dominicaine. Dans un sondage commandé ces derniers jours, "nous avions environ 11 points d'avance et cela se vérifie sur l'ensemble du territoire national", s'était-il félicité devant journalistes et partisans. "Petits incidents" La Commission électorale n'a pas donné de chiffres de participation à cette journée électorale au cours de laquelle quelques irrégularités ont été relevées. Quelque 15'000 militaires et policiers ont été déployés dimanche pour assurer un scrutin sans heurts. Pendant la campagne, marquée par des violences politiques ayant fait deux morts, M. Mejia avait dénoncé l'intervention de policiers et militaires auprès de ses militants pour tenter l'influencer leur vote. "Heureusement, l'Organisation des Etats américains (OEA) et le président ont fait ce qu'il fallait" pour que l'élection se déroule sans intimidations, a-t-il déclaré dimanche. De son côté, le chef de la mission d'observation de l'OEA, l'ex-président uruguayen Tabare Vazquez, a seulement relevé "de petits incidents inhérents à tout processus électoral", et salué le "sens civique et la foi démocratique" des Dominicains. Les principaux thèmes traités durant la campagne ont été le coût de la vie, l'éducation, le chômage, la corruption et l'insécurité. Saint Domingue compte dix millions d'habitants, dont un tiers vivent sous le seuil de pauvreté
Plus de 50 hommes et femmes, dont deux ressortissants américains, arrêtés vendredi 18 mai en compagnie des présumés anciens militaires haïtiens, ont été entendus lundi par le commissaire du gouvernement Jean Renel Senatus. Ces individus font l’objet de plusieurs chefs d’accusations, dont association de malfaiteurs et complot contre la sûreté intérieure de l’Etat. Le commissaire du gouvernement Jean Renel Senatus a auditionné lundi près de 53 individus appréhendés vendredi dernier alors qu’ils organisaient une marche pour réclamer la remobilisation des anciennes forces d’armées d’Haïti. Selon M. Senatus, ces personnes seront poursuivies pour plusieurs chefs d’accusation comme association de malfaiteur, usurpation de titre, complot contre la sûreté intérieure de l’Etat, détention illégale d’arme à feu et tentative d’assassinat. Le chef du parquet a confirmé la présence parmi les personnes interpellées des deux étrangers, se disant de nationalité américaine. L’un des étrangers, a précisé M. Senatus, serait de mèche avec ‘des bandits notoires de la capitale’ et aurait participé dans plusieurs actes de banditisme dans le pays. L’autre étranger jouait, selon le commissaire du gouvernement, un rôle de formateur pour les soi-disant anciens militaires et jeunes recrues qui occupaient plusieurs bases à travers les pays depuis un peu plus de 4 mois. Toutefois, M. Senatus affirme n’avoir pas encore confirmé la nationalité de ces deux étrangers auprès de l’ambassade américaine en Haïti.