Le Premier ministre haïtien se trouvait le 30 juillet à Jacmel en compagnie de la ministre du tourisme Stéphanie Balmir Villedrouin et des members de laBanque Interaméricaine de d Éveloppement. C’était un jour important pour la ville et le secteur privé des affaires se trouvaient réuni pour la circonstance. Il s’agissait du lancement des travaux de reconstruction du Centre historique de Jacmel. La Rue du Commerce et les bâtiments qui s’y trouvent. Le gouvernement s’est engage à refaire toutes les façades et les particuliers propriétaires vont reevoir une subention, ainsi quune baisse de leurs redevances à la DGI pour leur permettre d’entreprendre les travaux de reparations de ces maisons, appartenant au patrimoine historique de la vielle. Ceux qui ne sont pas interessés à entreprendre ces travaux, devront vendre leurs propriétés à l’Etat qui a déjà fait l’acquisition de lhôtel La Jacmélienne à Congo Plage, . La Jacmélienne sera détruite et reconstruite. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du projet d’investissement de 40 millions de dollars disponibles pour rendre la Cité de Alcibiade de Pommayrac une vraie destination touristique .
Une séance de travail a eu lien entre le Ministre de la culture, Jean Mario Dupuy et les représentants de la Banque Mondiale le Jeudi 26 juillet dernier.
Les points abordés ont été les suivants : La mise en valeur du Parc national historique qui comprend les ruines du palais de Sans Souci, les bâtiments des Ramiers et la Citadelle Henri Le renforcement de l’Institut de Sauvegarde du Patrimoine National (ISPAN) en vue de permettre àq cette institution de répondre plus efficacement à sa mission Le renforcement de la Direction départementale du Ministère de l culture dans le Nord dans le but d’assurer un meilleur suivi des projets mis en œuvre dans le département par le Ministère de la culture Un partenariat solide entre les ministères de la culture et du tourisme L’implication des communautés d’accueil dans la prise en charge du patrimoine et la création d’emplois. Une promesse de 44 millions de dollars a été faite par la Banque mondiale. La moitié de ces fonds, soit 22 millions seront consacrés au Parc historique particulièrement à la restauration en urgence de la Citadelle Henri. L’autre moitié sera attribuée à d’autres projets culturels qui seront mis en œuvre dans la région du Nord.
Près d'un mois après le lancement du processus de formation du Conseil Electoral Permanent (CEP), le Sénat n'a pas bougé d'un pouce. Une séance plénière a avortée hier en raison du manque de quorum.
Quelques heures auparavant le président du Sénat, Desras Simon Dieuseul avait abordé le dossier du processus électoral lors d'une rencontre en conférence des présidents. Il a une fois de plus mis l'accent sur la nécessité pour les sénateurs de tenir des séances puisqu'il faudra organiser des élections avant la fin de cette année.
Pour le moment de nombreux sénateurs supportent l'idée de formation d'un CEP provisoire. Le président du Sénat a récemment envisagé cette option. Cependant il entend en même temps poursuivre le processus de désignation des membres du CEP permanent.
Plus de 25 dossiers ont été soumis au Sénat et à la chambre des députés par des personnalités qui veulent intégrer le CEP.
Desras Simon Dieuseul, déplore le refus des sénateurs John Joël Joseph et Jean Baptiste Bien Aimé de travailler en qualité de membre de la commission bicamérale chargée d'analyser les dossiers des candidats.
Si la commission ne peut être constituée, le président du Sénat envisage de soumettre les dossiers à l'analyse des secrétaires généraux du Sénat et de la chambre des députés. Les dossiers sélectionnés pourraient ensuite être soumis a l'assemblée nationale.
Entre temps, plusieurs députés ont formulé une nouvelle proposition qui peut ajouter à la confusion. Ces députés veulent soutenir la proposition des sénateurs de l'opposition en mettant l'accent sur l'impossibilité de tenir une assemblée nationale avec une majorité des 23 au Sénat.
Les députés Jules Lionel Anelus, Danton Leger et Franck Laporte appuient l'idée de formation d'un Conseil Electoral Provisoire qui sera chargée d'organiser les élections sénatoriales et des collectivités locales.
Suite à une visite au Mexique de la ministre du tourisme Mme Stéphanie V. Villedrouin, une équipe technique du FONATUR est arrivee en Ha¨ˆti depuis le 2 août dernier dans le but d’examiner les possibilités touristiques d’Haïti pour le Grand Sud et le Nord. Par ailleurs, l’ambassadeur du Mexique en Haïti Luiz Manuel Lopez a annoncé la construction d’une école professionnelle dans la commune d’Aquin qui dispensera des cours d’électricité, de plomberie, femme de chambre etc. à l’intention des jeunes de la zone. Cette école qui sera prête dans moins d’un an, est financée par le secteur privé mexicain. Selon le diplomate mexicain, ce projet va permettre aux jeunes de la zone d’acqueerir une formation pour leur permettre de travailler dans les stations balnéaires qui seront construites dans la zone d’Aquin.
Une étude publiée jeudi par l'International Crisis Group recommande de ne pas hâter le départ des casques bleus d’ Haïti, parce que tout mouvement brusque en ce sens risque de créer un vide au niveau sécuritaire et encourager le crime organisé et la violence dans le pays.
Ce rapport qui intervient à deux mois de la fin du mandat de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah), note que les débats sur le départ des casques bleus se sont intensifiés sous la présidence de Michel Martelly et rappelle que ce dernier avait promis, pendant sa campagne, de rétablir les forces armées haïtiennes.
Les troupes onusiennes ne devraient pas être poussées à quitter Haïti, selon International Crisis Group qui recommande que la mission change son approche pour passer à un rôle plus politique en réduisant notamment le nombre de soldats et mettre l'accent sur le développement.
Le rapport recommande aussi que la mission s'excuse pour son implication dans l'introduction du choléra en Haïti et agisse rapidement pour endiguer la propagation de la maladie.
(Que ce soit dans le cas du choléra ou des violences sexuelles dont des viols sur mineurs ou d'autres formes de violences dont les casques bleus se sont rendus cupables, aucune justice n'a jamais été faite. Les responsables de la mission trouvent toujours des subterfugs pour excuser les agents fautifs qui sont généralement expédiés dans leur pays).
Les secteurs hostiles à la MINUSTAH relèvent que les actes de violences rebondissent toujours en Haïti à l'approche de la fin du mandat de la mission onusienne
L'International Crisis Group recommande dans son rapport, aux autorités haïtiennes de surseoir aux démarches visant a rétablir l'armée jusqu a ce qu’ un consensus, au niveau local, soit trouvé sur le sujet.
En effet, lorsqu'il était candidat, Michel Martelly avait déclaré qu'il espérait faire revivre les forces armées d'Haïti, une idéé qui, souligne l'International Crisis Group, a été diversement accueillie, suscitant pas mal d'oppositions.
S'appuyant sur ces promesses, d'anciens soldats des Forces Armées d'Haïti ainsi que de jeunes haïtiens, avaient investi d'anciennes casernes militaires et d'autres installations publiques, avant d'en être delogés (emportant leurs armes), après des mois passés à defier le gouvernenement.
A ce jour, l'organisation note qu'il n'y a pas de stratégie de transition dans le pays.
Créée en juin 2004 (résolution 1542), après le départ forcé du président démocratiquement élu Jean Bertrand Aristide, la Minustah est arrivée au pays pour remplacer la force multinationale à dominante americaine, à la demande du régime de facto de Gérard Latortue (AHP).