Plusieurs incidents à signaler en effet. Le dernier en date s'est passé à Jacmel et a été provoqué par les gardes du corps du président de la république qui ont chasser les journalistes qui attendaient dans le lobby de l'hôtel Cap Lamandou où le président allait commencer une rencontre avec les opérateurs hôteliers de la ville. Les journalistes forcés de partir s'en sont allés et avaient décidé de bouder, de boycotter cette visite du chef de l'état dans le Sud Est, ne serait-ce l'intervention du chef de l'état qui les a invité à une autre rencontre vers les 6 heures du soir , s;excusant et leur donnant les grandes lignes de sa visite dans le Sud Est. Cependant ce qui s'est passé à Jacmel n'est pas un cas isolé. Il y a eu aussi Gonaïves où des journalistes assistant à l'inauguration d'un nouveau marché ont vu leur matériel confisqué et puis aussi le Cap Haïtien où les gardes du corps se sont montrés plutôt violents à l'endroit de la presse. Il ne faut pas oublier non plus le fameux Taisez-vous lancé par le président , alors qu'il participait au lancement de la Revue Touristique Magic Haiti au Nouvelliste. Le chef de l'état voulait par là indiquer aux journalistes qu'ils devaient s'arrêter de critiquer constamment et de montrer uniquement ce qu'il y avait de mauvais dans le pays. On n'attire pas des touristes, des investisseurs avec un tel tableau !
« J’y suis, j’y reste », a pratiquement déclaré le premier ministre désigné Bernard Gousse, dans une interview accordée vendredi à Radio Kiskeya.
« Je ne compte pas faire retrait de ma candidature à la primature. Ce serait trahir la confiance placée en moi par le chef de l’Etat », a ajouté l’ancien ministre de la justice du gouvernement de transition (2004-2006). Il informe de ce fait que les discussions se sont poursuivies entre lui et des sénateurs de différentes tendances afin de dégager la majorité indispensable à sa ratification.
A la question de savoir s’il bénéficie encore du soutien du président Michel Martelly il a répondu catégoriquement par l’affirmative.
Michel Martelly boucle la semaine du tourisme dans le Sud
Depuis mercredi soir, le présdient Martelly se trouve dans le Sud Est , toujours dans le cadre de la semaine touristique. Le but de cette semaine était non pas de relancer le tourisme dans l'immédiat, mais plutˆøt de permettre au chef de l'état de s'informer, de rencontrer les opérateurs hôteliers et touristiques, de se mettre au courant aux freins au développement touristique des diverses régions du pays. La semaine a été inaugurée au Marché en Fer avec cet Hommage rendu aux Doyens de l'artisanat. Et là le chef de l'état a été trabouleès clair. Le tourisme doit repédaler dans le pays, car nous avons l'un des pays les plus beaux de la Caraïbe. Deuxième étape: le Nord, avec cette rencontre au Cap Haïtien. Malheureusement la visite a commencé avec une attaque-lancement de pierres et de bouteilles contre le cortège du président, ce qui a provoqué la colère des gardes du corps et les journalistes en ont fait les frais, étant bousculés et empêchés de participer aux diverses prestations. Puis cela a été le Nouvelliste, au Complexe Promenade, avec le lancement de la revue Magic Haïti. Le chef de l'état après un discours bien tourné s'est vu offrir d'utiliser ce discours comme Editorial de la Revue. Et c'est en cherchant un titre pour cet éditorial, que le chef de l'état a suggéré ce Taisez vous qui a été plutôt mal accueilli et qui a fait l'objet de beaucoup de commentaires pendant la fin de semaine. Prochaine étape : Jacmel avec les journalistes bousculés, empêchés même d'entrer dans la salle de conférence. Le présdient a su les calmer , en les invitant à une nouvelle rencontre pour eux tous seuls. La semaine s'est poursuivie aux Côteaux, puis à Port-Salut Le président Martelly a fait un stop à la nouvelle discothèque "Hot Spot" de son plus fervent supporter dans le Sud, l'hôtelier de Dan's Creek à Pointe Sable. Ce samedi, les hôteliers de la zone suivront la caravane présidentielle à Camp Perrin pour s'entretenir avec le chef de l'Etat et évoquer tous les obstacles à un développement harmonieux. Par exemple la gestion des déchets, l'octroi des permis de construire, l'environnement, la construction d'un aéroport international, pour ne citer que ceux-là. Mais vendredi soir et jusque tard dans la nuit, l'ambiance était à la fête et le nouveau président n'a pas hésité à renouer avec ses anciennes amours et à saisir le micro pour pousser la chansonnette.
Onze députés, un sénateur en fonction et 10 anciens députés de la 48e législature sont engagés comme consultants au ministère de l'Intérieur et des Collectivités territoriales depuis octobre 2010. Le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) qui a fait la révélation à la presse crie au scandale et appelle à la fin du gaspillage et du copinage au sein de l'administration publique.
Pierre Louis Opont s’appêtait à prendre l’avion dimanche 31 Juillet à l’aéroport inernational Toussaint Louverture quand c’est arrivé … …. Toutes les démarches de Pierre Louis Opont sont restées sans succès: Il s’est vu répondre par l’officier d’immigration qu’il était sous le coup d’une interdiction de départ. Le directeur du CEP a donc du retourner chez lui. Touché d’une mesure d’interdiction de départ au début de l’année Pierre Louis Opont avait répondu à une convocation du Chef du Parquet de l’époque Auguste Harycidas concernant les accusasions de fraude électorale . Surpris de cette décision le directeur général du CEP révèle pourtant avoir informé les autorités plusieurs semaines à l'avance de son déplacement qui s'inscrit dans le cadre de son congé annuel.
Pensait-il que cette interdiction de départ avait été enlevée à son endroit? Toujours est-il que son désarroi semblait immense. Trois autres conseillers électoraux sont poursuivis par la justice et sous le coup d’un mandat d’amener par devant le tribunal des référés.