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Création : 20 avril 2010

Les responsables du service de Géologie américain et du bureau des mines en Haïti ont présenté le 19 avril, le résultat des travaux de surveillance du sol haïtien réalisés jusqu’ici. Il s’agit selon eux de se préparer plutôt que de céder à la panique.
Susan Hough,Ph.D., sismologue à l'Agence de Surveillance Géologique des Etats Unis (US geological Survey) et l’ingénieur Dieuseul Anglade du bureau des mines ont fait le bilan des activités sismiques en Haïti depuis le 12 janvier. Une vingtaine de sismomètres ont été installés partout à travers le pays pour enregistrer les répliques. Les magnitudes notées jusqu’ici ne donnent pas lieu de s’alarmer selon les conférenciers.
Les chances d’un nouveau séisme de forte magnitude sur Haïti dans les prochains mois seraient ainsi très faibles. Les répliques peuvent tout de même causer de nouveaux dégâts surtout aux bâtiments endommagés. La fréquence des répliques n’indiquent pas qu’il faut s’attendre à un nouveau tremblement de terre ont souligné les spécialistes. Il faut s’attendre à des répliques de magnitude 4 et 5. La faille allant de la ville de Tiburon à Pétion Ville étant toujours en activité.
L’ingénieur Dieuseul Anglade appelle la population à la vigilance et à ne pas céder aux rumeurs laissant croire que la menace est imminente pour une nouvelle catastrophe. Les installations effectuées permettent de surveiller les différents mouvements de la terre, mais l’essentiel est d’être prêt en respectant les normes sismiques. Dieuseul Anglade prévient que la faille du Nord continue d’être une menace car cela fait 168 ans qu’un tremblement de terre majeur a frappé cette région du pays. Cette faille peut ainsi être relâchée à tout moment. Il faut absolument mettre en place un plan de contingence pour le nord.
L’épicentre de cette faille étant situé dans la mer, fait augmenter les risques de Tsunami pour cette région. En résumé il s’agit de s’adapter et de se préparer. Aucune technologie ne permet jusqu’ici de prévoir quand où et à quelle magnitude un séisme sera enregistré. Les responsables encouragent donc le respect des normes sismiques et l’éducation de la population pour éviter les rumeurs pouvant conduire à la panique.

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Création : 21 avril 2010

Le président René Préval a saisi l’occasion des 100 jours après le tremblement pour présenter un état d’avancement des travaux entrepris après la catastrophe qui a ravagé la capitale et de nombreuses villes d’Haïti.

Le président Préval a d’abord fait circuler un rapport sur les fonds dépensés dans le cadre des 163 millions de dollars débloqués dans les premiers jours après la catastrophe.

Entouré de toute l’équipe gouvernementale, le chef de l’Etat a notamment insisté sur le rôle que doivent jouer les différents secteurs composant la commission intérimaire dans le cadre de la reconstruction du pays.

« Cette commission qui compte autant d’Haïtiens que d’étrangers conduira les activités de développement d’Haïti après approbation du chef de l’Etat », a précisé M. Préval qui a rejeté l’idée véhiculée faisant croire que la souveraineté du pays était menacée.

Lors d’une conférence de presse, M. Préval a confirmé que l’ex-président Clinton allait co-présider la commission avec le Premier ministre Jean-Max Bellerive.

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Création : 21 avril 2010

Les Nations-unies ont annoncé mercredi le lancement de www.refondation.ht, un site internet devant permettre de suivre l'utilisation des 9,9 milliards de dollars promis par la communauté internationale pour reconstruire Haïti, dévasté par un séisme le 12 janvier.

Ce site, alimenté par le Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD) et le gouvernement haïtien, est destiné à "garantir l'utilisation transparente et responsable" des fonds promis lors de la conférence des donateurs de New York, fin mars, indique l'ONU dans un communiqué.

"Le système suit l'argent de la promesse (de don) à la réalisation" des projets, est-il écrit.

Ce site internet "répond à toutes les inquiétudes qu'a la communauté internationale à propos de comment cet argent va être dépensé, par qui et pour quoi", a déclaré Nigel Fisher, en charge de la coordination de l'aide de l'ONU.

"Il permet également aux Haïtiens de suivre l'utilisation de ces fonds et de tenir responsables leurs élus", a-t-il souligné.

A New York, 138 Etats et plusieurs organisations internationales s'étaient engagés le 31 mars à verser à Haïti 5,3 milliards de dollars sur les deux prochaines années, et 9,9 milliards au total pour les trois prochaines années et au-delà.

Le séisme du 12 janvier a fait au moins 220.000 morts et quelque 1,3 million de sans-abri en Haïti, principalement dans la capitale Port-au-Prince.

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Création : 26 avril 2010

Au premier sommet Brésil-CARICOM

Au coeur des discussions prévues ce lundi à Brasilia, l’aide post-séisme à Haïti

Le Président René Préval a laissé Port-au-Prince dimanche à destination de Brasilia où il participe lundi au premier sommet Brésil-CARICOM convoqué par le Président Luiz Inàcio Lula da Silva en vue de la coordination de l’aide post-séisme à apporter à Haïti et du resserrement des liens de coopération entre le géant sud-américain et les pays de la Communauté Caraïbe.

Le chef de l’Etat est accompagné notamment de la ministre des affaires étrangères, Marie-Michèle Rey.

Selon les autorités brésiliennes citées par EFE, tout de suite après le sommet centré sur les relations commerciales et la mise en place d’un mécanisme de consultations politiques, une réunion bilatérale entre MM. Lula et Préval se tiendra au Palais Itamaraty, siège de la chancellerie brésilienne.

Ayant pour toile de fond le processus de reconstruction, trois mois après le séisme dévastateur du 12 janvier à l’origine d’environ 300.000 décès, ce tête-à-tête permettra aux deux chefs d’Etat de se pencher sur les perspectives de renforcement de la coopération dans différents domaines tels la santé, l’agriculture, l’éducation, la formation professionnelle, le tourisme et l’environnement, informe Brasilia.

Il convient de rappeler que le gel du projet de construction par le Brésil à hauteur de plus de 150 millions de dollars d’une centrale hydro-électrique dans le Plateau Central (Centre) avait récemment provoqué l’agacement des dirigeants brésiliens incapables de comprendre le refus de René Préval d’autoriser le démarrage des travaux.

Luiz Inàcio Lula da Silva, dont le pays détient depuis 2004 le commandement de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), avait effectué une visite de solidarité à Port-au-Prince le 25 février dernier.

Selon un communiqué de la présidence haïtienne signé de son secrétaire général, Fritz Longchamp, M. Préval doit se rendre à Cuba après le sommet Brésil-CARICOM auquel participeront différents chefs d’Etat et de gouvernement de la région.