La République Dominicaine proche d’une centaine de cas de contamination
Le ministère dominicain de la santé a annoncé mardi que le nombre de personnes touchées par la grippe porcine A(H1N1) s’élevait désormais à 91 à travers la république voisine après la découverte ces dernières heures de 19 nouveaux cas, selon une dépêche d’EFE citant un communiqué officiel. S’empressant de rassurer la population, le ministère précise qu’aucune des personnes affectées n’est hospitalisée, le virus les ayant toutes atteintes de façon bénigne. Les autorités sanitaires dominicaines affirment que leur priorité majeure aujourd’hui est le renforcement des services locaux afin d’éviter la propagation de la maladie.
Libération d’étudiants 8 des 24 manifestants arêtes ont été libérés, Cependant cette décision ne satisfait par les manifestants qui ont decide la mobilisation tout autant que tous leurs camarades ne seront remis en liberté. On les remarquait encore dans les rues mercredi. Mais en bien moindre quantité que Lundi et surtout un vaste déploiement de soldats de la MINUSTAH et de policiers se remarquait aux abords des facultés.
Un étudiant d’une école de communication, Emmanuel Jean-François, a été tué par balle mercredi à Port-au-Prince, lors de nouvelles manifestations anti-gouvernementales sur fond de revendications sociales organisées à l’instigation des étudiants de l’Université d’Etat d’Haïti. Retrouvé avec le badge de son école, l’Institut Supérieur de Communication Française (ISCOF), le corps de la victime a été acheminé à la morgue de l’Hôpital de l’Université d’Etat.
Avec 1548 titres disponibles et 78 auteurs en signature, la 15eme édition de livre en folie s’est déroulée sous fond de ciel gris, une ambiance de retrouvailles et d’échanges avec les auteurs et initiateurs de l’événement.
Si dans la matinée les Chrétiens catholiques ont marché en procession dans les rues pour manifester leur attachement à Dieu, les amants du livre se sont par contre donné rendez-vous au Parc historique de la Canne à Sucre pour la fête du livre haïtien ce jeudi 11 juin 2009.
Des romanciers et poètes tels que Gary Victor, Claude Pierre, Emelie Prophète (Direction National du Livre), Yannick Lahens, l’invitée d’honneur, entre autres, ont signé leur dernier ouvrage. Conjointement, le collectif des universitaires citoyens a exposé au public sa plus récente œuvre « Haïti et la France, un débat escamoté ».
Des essais, des bandes dessinées, des livres jeunesses et d’histoire figuraient sur les étagères des différentes maisons d’édition ou de distribution pour satisfaire des lecteurs de tout âge venus en grand nombre à ce banquet du livre.
Malgré les caprices du temps, les mordus de la lecture n’ont pas cédé à la tentation de s’approprier le dernier livre de leur auteur de prédilection à prix réduits. Heureusement la pluie qu’on redoutait ne s’est pas mêlée de la partie, ce qui a permis l’épuisement de certains stocks.
L’un des « best-sellers » de cette journée a été la bande dessinée à succès « Alain Possible », de Mombrun Teddy Kesner. En effet, son stock a été épuisé avant la fin de la journée.
De son coté, le professeur Myrlande H. Manigat a invité les passionnés de la lecture à explorer, découvrir et s’approprier les textes des jeunes écrivains. Aux auteurs de ne pas verser dans la facilité. Elle voit dans cette entreprise une manière d’encourager la production et l’alimentation du paysage intellectuel du pays.
Cette initiative de la Unibank et du journal Le Nouvelliste vieille déjà de quinze ans, est selon plus d’un, très profitable à la culture nationale. Elle tend à susciter le goût de l’écriture et de la consommation d’ouvrages d’auteurs du terroir.
Les 8 arrestations effectuées semblent n'avoir pas fait recette du côté des manifestants comme le souhaitaient les autorités judiciaires. La stratégie utilisée par les casseurs le 9 juin est différente. Difficile de voir les auteurs. Des véhicules appartenant à l'Etat sont incendiés alors que l'attention est retenue dans d'autres points. Des manifestants cachés derrière un arbre ou un mur pour attaquer les véhicules au passage. Les étudiants continuent de nier les attaques contre les véhicules, ce n'est pas l'esprit du mouvement, disent-ils. Cependant ils continuent d'exiger la libération de ceux que la police dit avoir pris en flagrant délit. Quand un véhicule de location a été attaqué et pillé dans l'après midi du 5 juin, le conducteur a été chanceux de sortir sans aucune blessure surperficielle. Jusqu'ici 4 véhicules portant la plaque SE (Service de l'Etat) ont été incendiés. Des véhicules portant la plaque privé ont essuyé des jets de pierres mais selon des manifestants ils se trouvaient dans la ligne de mire d'un véhicule de l'Etat. Des enfants utilisés comme éclaireurs signalant le véhicule qu'il faut attaquer, commettent bien évidemment parfois des erreurs. En dépit d'un appel au calme lancé par les autorités, la population continue de vivre des moments difficiles au Centre Ville. Un véritable cauchemar particulièrement pour les écoliers en fin d'année scolaire.