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Création : 28 février 2022

Charlotte Charles, la reine des masques en papier maché à Jacmel
Ayibpost.com
Son travail très caractéristique et reconnaissable entre mille est apprécié de beaucoup de consommateurs d’arts.
Le carnaval de Jacmel, c’est avant tout ces masques, mais aussi les artisans qui les confectionnent. L’une des plus connues est Charlotte Charles. Nous la retrouvons ce jour-là dans son petit atelier, à quelques mètres de la rue Barranquilla qui reçoit les activités, Charlotte Charles peint ce qui ressemble à une tête d’éléphant. La célèbre artisane est assise sur une chaise en paille. Les cheveux attachés au-dessus de sa tête dans un chignon, elle se remémore son parcours, depuis ses débuts.
Charlotte Charles est née le 15 novembre 1970, à Jacmel. Son grand-père, se souvient-elle, déchargeait les bateaux qui accostaient dans le port de Jacmel. « Ils transportaient du safran, des épices, de l’alcool, etc. Mon père aussi a travaillé dans les bateaux à une époque. Aujourd’hui tout cela ne se fait plus », confie-t-elle, un brin nostalgique.
Charlotte Charles n’est pas restée uniquement à Jacmel. Comme beaucoup d’autres jeunes de son âge, ses parents l’envoient à Port-au-Prince afin de poursuivre ses études secondaires. C’est là qu’elle rencontre celui qu’elle pensait être l’amour de sa vie : le père de sa seule et unique enfant.
« J’avais dix-neuf ans, je ne savais même pas que j’étais enceinte. Ce n’est pas comme aujourd’hui où on est plus au courant sur les règles, etc. C’est lui qui a compris que j’étais enceinte. Il est allé en informer ma sœur avec qui je vivais à la capitale ». Mais le père de l’enfant veut qu’elle avorte. Charles refuse. « Alors il est parti et j’ai pris soin de ma fille seule, confie avec émotion la créatrice, en peignant. Cette expérience m’a tellement traumatisée que je n’ai plus jamais voulu avoir d’autres enfants ».
Son travail très caractéristique et reconnaissable entre mille est apprécié de beaucoup de consommateurs d’arts. Plusieurs hôtels comptent parmi leurs décorations les têtes d’animaux qu’elle propose. Des particuliers achètent chez elle afin de décorer les murs de leurs maisons. L’artiste Kebert Bastien, dit Keb, a découvert par hasard le travail de Charlotte Charles, alors qu’il se promenait dans les rues de Jacmel.
Mais aujourd’hui, l’atelier de Charles, active depuis 2006, n’est plus ce qu’il était. La crise politique, exacerbée par les dernières années d’instabilité et l’insécurité ont affecté son commerce. Sans compter le Covid-19, qui a causé le départ d’une bonne partie de sa clientèle, tant locale qu’internationale.
Malgré les promesses de commandes de quelques particuliers, Charlotte Charles craint de devoir bientôt fermer son atelier si la situation ne s’améliore pas.

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Création : 28 février 2022

8 MARS JOURNEE INTERNATIONALE DES FEMMES
Rezo Nòdwes.com

À l’occasion de la journée internationale des femmes, coïncidant avec le mois de la Francophonie, l’AUF Caraïbe propose une exposition en réalité virtuelle et augmentée à Port-au-Prince, du 8 au 18 mars 2022.
Exposées dans les locaux du Campus Numérique Francophone (CNF) de Port-au-Prince (29, 2ème ruelle Nazon), les photos mettent en exergue les transmissions artistiques et culturelles du savoir et du savoir-faire des femmes en Amérique Latine et dans la Caraïbe.
Le vernissage de l’exposition aura lieu le 8 mars 2021, à 2h00 PM (EST / US, Canada, Haïti).
L’exposition intitulée : « Matrimoine Afro-américano-caribéen » projette une série de portraits réalisés dans le cadre du projet de recherche et d’innovation MAAC.
Ce projet, piloté par des universités d’Europe et de la Caraïbe et cofinancé par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), a pour but d’expérimenter et de rechercher, en dialogue avec les artistes photographiées, différents aspects et spécificités du matrimoine afro-américano-caribéen. Il contribue en même temps à la mise en valeur et la construction de celui-ci.
Le concept de l’exposition artistique consiste en une combinaison, pour chaque artiste présentée, de deux photos emblématiques de la manière dont elles ressentent leurs liens au matrimoine (legs et transmissions) et de l’influence de celui-ci sur leur pratique artistique. Ces photos sont complétées par une citation de l’artiste issue de sa réflexion personnelle sur son rapport au matrimoine afro-américano-caribéen.

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Création : 28 février 2022

Loop Haiti.com
Haïti en Marche a eu une édition spéciale la semaine dernière ( HEM # 7 ) consacrée au Carnaval de Jacmel avec des photos sensationnelles du photographe CARDICHON.
Cette semaine nous sommes tombés sur un article de loophaiti.com montrant des marionnettes bi nationales qui ont défilé à Jacmel. ( voir Photo)
Des marionnettes binationales au carnaval de Jacmel
Eberline Nicolas
February 24, 2022 01:30 PM ET
Photo Thomas Moreille
Cette photo représente deux marionettes: l’une haïtienne et l’autre dominicaine qui ont défilé à Jacmel.
Il s’agit des oeuvres de deux artistes de nationalités différentes. L’un le dominicain Luis Riva et l’autre l’Haïtien Louvenson St Juste.Ces deux marionnettes ont été réalisées lors de la résidence artistique qui s’est tenue en République Dominicaine au mois de janvier 2022 (5 au 9) dans le cadre de l’initiative du dialogue culturel binational visant à mettre en lumière l’héritage culturel de ces artistes qui partagent l’île.
L’artiste haïtien Ernst Payen dit Papouche a finalisé le travail de Luis et de Louvenson en ajoutant des membres bras et pieds aux deux marionettes. Et on a pu voir aussi défiler dans les rues de Jacmel cinq autres marionettes réalisées, elles par PAPOUCHE et les artistes de l’école FOSAJ de Jacmel.
Après la ville de JACMEL, ce sera le tour de la républque dominicaine d’accueillir ces marionnettes dans le cadre de son propre carnival, le 7 mars prochain .
Bravo à nos artistes, nos spécialistes de Marionnettes.
Il est à noter que le programme Dialogue culturel binational ( diàlogo culturel binacional) est conçu et mis en oeuvre par la Fondation Haiti Jazz et l’Association Caracoli dans le cadre du programme de coopération binationale de l’Union EurOpéenne.

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Création : 28 février 2022

Juno 7
Grande première réussie du film «Jean-Jacques Dessalines, le vainqueur de Napoléon Bonaparte» d’Arnold Antonin.
À l’affiche le mercredi 23 février 2022, au Karibe Hôtel, le nouveau film d’Arnold Antonin intitulé «Jean-Jacques Dessalines, le vainqueur de Napoléon Bonaparte» pour sa grande première à l’écran a drainé une grande foule pour une salle comble.
Projeté vers 4h20, ce film documentaire de long-métrage d’une durée de 60 minutes et 37 secondes a attiré la curiosité des gens assoiffés depuis des lusters des salles de cinéma pour regarder les réalisations de nos cinéastes haïtiens. Ce nouveau projet est un moyen pour le cinéaste haïtien de raconter l’histoire de Jean-Jacques Dessalines: sa bravoure, ses stratégies de combat, ses tactiques et quelques détails non-révélés par l’histoire à propos de ce grand homme qui a combattu l’armée de Napoléon menant à l’indépendance de notre pays le 1er janvier 1804.
Pour réaliser ce long-métrage, Arnold Antonin a réuni sur ce projet des professeurs et historiens haïtiens qui ont fait de ce film un devoir de mémoire à travers des idées pointues. Pierre Buteau, Jean Casimir, Daniel Élie, Lesly Péan, Bayyinah Bello, Michèle Pierre-Louis et tant d’autres ont raconté le fil des événements entourant l’histoire de la vie de Dessalines. Leurs explications ont démontré comment Jean-Jacques Dessalines a eu la capacité de combattre l’armée française et surtout ses idées concernant la modernisation de sa constitution.
Ce travail d’Arnold Antonin est aussi pour le cinéaste de mieux connaître l’empereur. Un article de Juno7 publié dernièrement avait rapporté les explications du cinéaste. «C’était pour moi l’occasion de mieux connaître Dessalines. Tout mon documentaire est basé sur de la recherche. J’ai dû lire tout ce qui avait été écrit sur le personnage pour ensuite y mettre de l’ordre. J’ai voulu réfléchir sur cet homme qui a donné son allure à l’histoire de ce pays, qui a vaincu l’armée de Napoléon Bonaparte», avait-il expliqué.
Ce film met en scène Hollandy Desrosiers jouant le rôle de Dessalines, Gaël Pressoir dans le rôle de Boisrond Tonnerre, et Esmeralda Milcé qui a interprété le rôle de Claire Heureuse.
Pour cette grande première, plusieurs personnes venues de différentes couches de la société avaient fait le déplacement. On a pu remarquer aussi la présence de quelques figures politiques dont les anciens sénateurs Youri Latortue et Nenel Cassy ainsi que le porte-parole du SDP André Michel.