Vant bèf Info.com - Port-au-Prince, le 9 mai 2024.-Tous les membres votants, ainsi qu’une observatrice, ont paraphé la résolution établissant une majorité qualifiée de 5 sur 7.
Cette résolution instaure également une présidence tournante au sein du CPT.
Les responsabilités de cette présidence seront assumées successivement par Égard Leblanc Fils, Smith Augustin, Lesly Voltaire et Louis Gérald Gilles.
Le mandat du représentant du Collectif 30 Janvier au Conseil a commencé le 7 mai et se terminera le 7 octobre 2024.
Ces mesures sont conçues pour favoriser l’harmonie et la cohésion dans toutes les décisions pendant la période intérimaire, précise la résolution.
Jean Allens Macajoux
Vant Bèf Info (VBI)
Vant Bèf Info.com - Une centaine d’organisations de femmes haïtiennes ont suivi attentivement les démarches ayant conduit à la création du conseil présidentiel. Ces structures estiment qu’après 3 ans de gouvernance marqués par l’échec, le pays a besoin de dirigeants sensibles aux défis actuels.
Elles exhortent donc le conseil présidentiel à répondre aux attentes des femmes, qui représentent plus de 52% de la population, en nommant Marie Denise Claude comme Première ministre. Selon ces associations, Mme Claude possède une vaste expérience en tant que dirigeante d’organisations politiques, ce qui la prédispose à prendre les rênes de la Primature.
Ses compétences avérées et sa maîtrise des enjeux nationaux et internationaux font d’elle une candidate idéale pour diriger le prochain gouvernement. C’est l’argument avancé par ces organisations de femmes opérant dans plusieurs départements du pays.
Vant Bèf Info (VBI) - La crise actuelle au sein du Conseil Présidentiel de Transition suscite de vives inquiétudes parmi ses partisans. Pendant ce temps, des acteurs en faveur de la nomination d’un juge de la Cour de Cassation en tant que président qualifient le premier conflit au sein du CP de perte de temps. Dans cette optique, le Congrès National de Ouanaminthe insiste sur la désignation d’un juge régulièrement nommé à la Cour de Cassation comme président.
Port-au-Prince, le 7 mai 2024 – Le pasteur Saint-Pierre Destiné, membre du Conseil national Ouanaminthe pour une nouvelle Haïti, critique vivement le spectacle offert par le Conseil Présidentiel. Douze jours après leur prise de fonction, ces membres ne maîtrisent toujours pas les rouages du pouvoir, laissant le pays sur pilotage automatique.
Les gangs haïtiens usent-ils des citoyens comme boucliers humains contre une intervention militaire imminente ?
Le filet info.com - Les gangs armés continuent d’étendre leurs territoires. Gressier est la nouvelle commune envahie par des bandits lourdement armés, dans la nuit du 10 au 11 mai 2024. Des membres de la population civile sont plongés dans une douleur indescriptible. Ils appellent désespérément à l’aide des autorités policières.
Les malfrats ont incendié un véhicule garé sur la cour du commissariat de Gressier et pris d’assaut les locaux de cette institution. Des maisons privées ont été incendiées.
Hier vendredi 10 mai 2024,des agents de la Police Nationale d’Haïti se sont violemment affrontés avec des civils armés qui voulaient prendre le contrôle du commissariat. Impuissants par rapport aux assauts des bandits, des agents sur place ont abandonné le commissariat.
Le filet info.com - Dans une tentative désespérée de garder leur contrôle sur le territoire et d’éviter une intervention militaire étrangère, les gangs en Haïti, en particulier ceux liés à « Viv Ansanm », semblent recourir à une stratégie sournoise : utiliser les civils comme boucliers humains.
Après une série d’actes violents, y compris des pillages, des enlèvements, des agressions sexuelles et des meurtres, ces groupes criminels osent maintenant contraindre les habitants des quartiers sous leur domination à protester contre l’insécurité, tout en s’opposant à la présence imminente des forces internationales prévues pour la fin du mois de mai.
Un exemple frappant de cette manipulation est visible dans la 3ème circonscription de Port-au-Prince, où les gangs ont ordonné la fermeture de toutes les entreprises, qu’elles soient publiques ou privées, le vendredi 10 mai, sauf les établissements de santé. Cette action, camouflée en manifestation contre l’insécurité, est en réalité absurde.
En détournant les véritables préoccupations de la population, ces gangs cherchent à renforcer leur pouvoir et à entraver toute intervention étrangère susceptible de menacer leur contrôle du territoire. Leur objectif est clair : utiliser la souffrance et la peur des civils comme moyen de dissuasion contre toute action internationale visant à rétablir l’ordre et la sécurité en Haïti.
Face à cette manipulation flagrante, il est crucial que la communauté internationale et les autorités haïtiennes prennent des mesures décisives pour démanteler ces gangs et protéger la population innocente prise en otage dans ce jeu politique morbide. Les droits et la sécurité des citoyens ne doivent pas être sacrifiés sur l’autel à des intérêts criminels.