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INTERVENTION OU PAS !

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 24 octobre 2022

 Biden sur deux fronts : l’Ukraine … et Haïti ?
‘Barbecue’ sanctionné nommément par le Conseil de sécurité de l’ONU

MIAMI, 21 Octobre – Les Etats-Unis ne veulent pas s’engager en même temps sur deux fronts. Pourtant ce fut le cas pendant la Deuxième guerre mondiale où les forces américaines combattirent à la fois en Europe contre Hitler et en Asie contre le Japon.
Aujourd’hui le 1er front c’est l’Ukraine envahie par la Russie et le second … tenez-vous bien c’est Haïti aux mains de Ti Makak, Izo, Vitelhomme et bien sûr Barbecue !
Ce vendredi 21 octobre on annonce que le Conseil de sécurité de l’ONU vient de voter des sanctions contre les gangs qui tiennent Haïti en otage, principalement le fameux Barbecue cité nommément dans la résolution (l’ex-policier Jimmy Chérizier dont les ‘soldats’ bloquent la distribution du carburant au principal terminal pétrolier ou Varreux) … mais c’est de toute évidence une mesure avant tout symbolique, c’est-à-dire pour ne pas avoir à prendre le taureau par les cornes et éviter le débarquement de troupes militaires. Barbecue, que nous avons toujours soupçonné d’être un épouvantail aux mains surtout de la communauté internationale (d’ailleurs la grande presse le qualifie du titre non de gangster mais de chef rebelle et presque de guérillero) …
Bref Joe Biden n’est pas un président-général Dwight Eisenhower. En Ukraine, le président russe Vladimir Poutine déverse ses tonnes de drones sur les grands centres urbains coupant partout l’électricité et le gaz, mettant toujours plus au défi Washington et ses alliés européens pour qui cette guerre même par proxy ou population (pardon, chair à canon) interposée, commence à coûter trop cher. Pas seulement en augmentation de la facture pétrolière que surtout … en recul auprès de l’opinion publique nationale.
En France retour à leur jeu favori : les grèves générales ininterrompues et les manifs occupant à nouveau l’actualité, tandis qu’en Grande Bretagne un nouveau premier ministre ne tient même pas un mois en fonction, du jamais vu.
Aux Etats-Unis c’est dans le noir total qu’on aborde les ‘midterm’ ou élections arrivant tous les deux ans (le mardi 8 novembre prochain) et qui détermineront la composition des deux chambres du Congrès, donc avec une influence déterminante sur les prochaines décisions de l’actuel locataire de la Maison blanche.
Le président démocrate Joe Biden est à hue et à dia car si l’adversaire républicain se conforte au Sénat où les démocrates ne dominent que d’un seul siège voire si les républicains venaient à enlever aussi la Chambre des représentants, alors adieu à tout espoir de réussite de son mandat.

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HAITI-USA

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 24 mai 2021

Un stratège nommé Biden
Gouvernement-Opposition : même Calcul

MIAMI, 26 Mai – Le président Joe Biden fait d’une pierre deux coups en renouvelant le TPS (statut de résidence temporaire) pour les Haïtiens réfugiés aux Etats-Unis depuis le séisme qui a ravagé la capitale haïtienne, le 12 janvier 2010.
Parce qu’il ne s’agit pas seulement de renouvellement mais aussi d’élargissement ; en effet la même disposition annoncée le samedi 22 mai écoulé par le Secrétaire à la sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, bloque aussi la déportation des Haïtiens arrivés aux Etats-Unis jusqu’à la date du 21 mai 2021, du fait que la situation en Haïti ne permet pas leur retour pour le moment, vu l’aggravation des conditions aussi bien économiques que sécuritaires ; en un mot vu l’absence de respect des droits humains or celui-ci l’un des piliers de la politique Biden, y compris en affaires étrangères.
Par conséquent c’est une condamnation directe du pouvoir en place en Haïti. Dixit Alejandro Mayorkas : « Haïti connait actuellement de graves problèmes de sécurité, des troubles sociaux, une augmentation des violations des droits humains, une pauvreté écrasante, et un manque de ressources de base, qui sont exacerbés par la pandémie du Covid-19. »
« Après un examen attentif, nous avons décidé que nous devons faire ce que nous pouvons pour soutenir les ressortissants haïtiens aux Etats-Unis jusqu’à ce que les conditions en Haïti s’améliorent afin qu’ils puissent rentrer chez eux en toute sécurité » (fin de citation).
Quelle plus vibrante condamnation du pouvoir en place en Haïti (ainsi que, par extension, du régime qui lui a donné naissance) !
Cependant nous dirions même que Biden fait là d’une pierre trois coups car, indirectement, sciant également la branche sur laquelle s’appuie en ce moment l’opposition haïtienne.
En effet, de guerre lasse, celle-ci en est venue à utiliser la carte Diaspora.

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LA RENTREE

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 24 septembre 2012

L’école haïtienne ne ressemble plus à rien!

PORT-AU-PRINCE, 22 Septembre – La rentrée est dans une semaine, retardée qu’elle a été d’un mois, hélas. Le gouvernement continue à promouvoir son programme de scolarisation gratuite et les critiques à en questionner les résultats. En quantité et en qualité !
Les syndicats d’enseignants à rappeler leurs revendications (salaire de 50.000 gourdes par mois), à coups de manifestations assorties de menaces de grève.
Le ministère de l’Education ose même annoncer la nouvelle année sous le thème : ‘virage vers la qualité’.
Tant s’en faut !
Le niveau d’instruction en Haïti en effet est en chute libre. Autrefois on critiquait l’école haïtienne pour former des perroquets à cause du bachotage intensif dans une langue (le français) insuffisamment maitrisée.
Mais aujourd’hui jusqu’au niveau de l’université, le jeune haïtien dans la majorité des cas ne peut écrire, ni même oralement s’exprimer dans aucune langue : ni français, ni créole.

 

La révolution du créole ! …
Voilà plus de trente ans qu’a eu lieu en effet un grand virage. La révolution du créole ! Débuter l’instruction dans la langue maternelle pour mieux l’intégrer (l’instruction) au milieu local et vice versa.

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TOURISME

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 12 novembre 2012

Pourquoi Furcy est-il absent de la nouvelle carte touristique ?

FURCY, 10 Novembre – Bizarrement l’un des endroits les plus beaux et seulement à 1 heure de voiture de la capitale, Port-au-Prince, n’est pas mentionné dans les plans de relance du tourisme.
C’est Furcy. 1.400 mètres au-dessus de la capitale. Un paysage de carte postale.
C’est probablement le même oubli qui fait que la route de Furcy soit laissée en un état aussi affreux.
Malgré tout plusieurs établissements hôteliers y ont ouvert leurs portes. Le Lodge depuis plusieurs années. Atmosphère élégante et tranquille. Mais plus récemment Rustik qui, comme son nom l’indique, combine le confort avec une ambiance plus ‘in’, plus branchée.
Et d’autres.
Jogging, promenade à cheval, exploration de grottes et même alpinisme, rien n’y manque. Et pas âme qui vive. Il ne peut pas y avoir de ‘sdf’ à Furcy. A cause du froid, pardi.

Verdure et calme plus volupté …
Et pourtant notre nouvelle carte touristique n’a pas de place pour le seul endroit de notre pays qui puisse égaler la Suisse en verdure et calme plus volupté.
Bizarre.

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HAITI-CRISE

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 30 janvier 2023

Ariel Henry ou ‘En attendant Godot’ !
MIAMI, 28 Janvier – ‘En attendant Godot’ est la pièce bien connue de Samuel Beckett qui fut jouée à Port-au-Prince dans les années 1960 par la compagnie française Jean Gosselin qui lors se produisait en Haïti chaque année. C’est l’histoire de deux clochards qui dans leur délire, attendent leur délivrance d’un personnage à qui ils s’adressent comme si c’était un proche, d’un surnom familier (Godot), mais en même temps hors de leur portée, car Godot bien sûr c’est God, traduisez Dieu.
Le premier ministre d’Haïti Dr. Ariel Henry n’a qu’un mot à la bouche : l’intervention étrangère pour venir nous délivrer de la situation actuelle - mais surtout le délivrer lui-même du piège dans lequel il s’est enfermé et qui chaque jour se referme sur lui davantage.
Mais son ‘God’ est, comme il se doit, tout aussi à la fois proche et lointain que le ‘Godot’ de la pièce. Appelons-le par son nom : c’est Washington. Aujourd’hui l’administration Biden.

La semaine écoulée vient de se jouer ce qui ressemblerait plutôt à un 4e acte de la tragédie racinienne. Au prochain lever de rideau, c’est le 5e acte donc le sort final n’est plus bien loin.
Voilà. On est le jeudi 26 janvier. Ariel Henry débarque de Miami. Il revient d’un sommet des pays de l’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) qui s’est tenu à Buenos Aires (Argentine) où il a débité son antienne : seule une intervention étrangère qui soit capable de délivrer Haïti des réseaux de gangs criminels dont elle est aujourd’hui prisonnière.
Mais cela fait plus d’une année que notre premier ministre adresse la même prière à qui de droit, le Godot du monde occidental, mais qui s’il ne reste pas sourd, nous fait tourner en rond s’il ne nous fait tourner en bourrique.
Cependant au fur et à mesure, la nature ayant horreur du vide dans ce domaine comme dans tout autre, eh bien la situation se gâte chaque jour, chaque heure toujours plus.
Ainsi, ce jeudi 26 janvier, notre premier ministre est attendu devant l’aéroport international de Port-au-Prince par des commandos menaçants de la police elle-même, la police nationale d’Haïti, la seule force publique alignée face aux gangs impitoyables mais déjà très faible en nombre et qui voit ses membres tomber comme des mouches.


En une semaine pas moins de treize agents trucidés et qui plus est, leurs cadavres emportés on ne sait où.
La colère est à son comble. Les policiers sont appuyés par des membres de la population criant eux aussi leur ras-le-bol.
On menace de renvoyer Ariel Henry d’où il rentrait.
Alors que se passa-t-il ?
Soudain Godot descend du ciel !
Le représentant du dieu suprême, traduisez le chargé d’affaires a.i. des Etats-Unis, M. Eric William Stromayer, débarque à l’aéroport local Guy Malary, attenant à l’aéroport international Toussaint Louverture, et sort notre PM du piège.
Une fois à l’abri, jusqu’à présent on ne sait trop où, voici ce dernier qui remet ça : ‘seule une intervention militaire internationale’ et patati et … patatras !
Mais qu’est-ce qui a changé ?
Apparemment rien. Ariel Henry va continuer avec ses mêmes lamentations. Comme un disque rayé …
Et pourtant.
Non ce qui a changé c’est que Godot a été obligé de montrer sa face. Ariel est dès à présent le zombi incarné. Qu’il le veuille ou non, mais après avoir sorti ce dernier du traquenard, c’est M. Stromayer qui est désormais lui-même aux commandes. Comme dit le créole, langue que notre chargé d’affaires semble par ailleurs apprécier : ‘Lougawou si se ou di se ou wi.’
Or cette histoire nous rappelle une autre presque en tout point similaire. On est dans les années 1986-1990. Au lendemain de la chute de la dictature Duvalier (7 février 1986). Les gouvernements provisoires se succèdent, l’ancien système ne se résignant pas à partir totalement. Au palais national s’accroche un autre serviteur zélé de Washington, le lieutenant-général Prosper Avril. Mais comme aujourd’hui le temps presse …
Débarque de la capitale américaine un certain ‘Bourik Chaje’ …
Ambassadeur Alvin P. Adams. Dès l’aéroport il annonce son ordre de mission. Et que ça saute ! Mais à la surprise générale, cela dit en bon créole : ‘Bourik chaje pa kanpe.’

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