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HAITI 2015

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 2 septembre 2013

Carifesta : yes we can mais Où ?

PORT-AU-PRINCE, 29 Août – Dimanche 25 août 2013, le président du Suriname, Desi Bouterse, passait le bâton honorifique à son homologue haïtien Michel Martelly, pour l’organisation en Haïti, en 2015, de cet important événement régional connu sous le nom de Carifesta.
Un pays qui ne s’est pas relevé du séisme dévastateur de janvier 2010 peut-il assumer une telle charge ?
A première vue non. Et pourtant Si. Yes we can. C’est un grand rendez-vous culturel et artistique des pays de la région. Et à ce niveau ce n’est pas trop de dire que Haïti est un des plus riches.
Vous me direz : en a-t-on les moyens, financiers ?
Il suffit de le vouloir. N’a-t-on pas eu deux carnavals cette année ? Il suffit d’en avoir un seul en 2015, et qu’il corresponde avec le Carifesta. Bien sûr pas question d’attendre la dernière minute, selon nos habitudes. Haïti a pris la responsabilité d’organiser l’événement régional (qui sait même planétaire si nous nous y prenons bien), alors il faut assumer dès aujourd’hui. Tout de suite. Mettre sur pied un comité d’organisation. C’est un défi aux yeux du monde entier.

Peu de participation et de support …
De plus nous ne sommes pas les seuls engagés dans ce projet. On est supposé avoir la collaboration des autres membres de la communauté caraïbe. Mais à ce sujet nous serions méfiants quand on lit les réactions rapportées dans la presse régionale du ministre de la culture de la Barbade, Eleston Adams, encourageant ses homologues régionaux à apporter leur support au Carifesta et exprimant son désappointement.
‘J’ai le regret de dire que je suis déçu par le peu de participation et de support des ministres de la culture de la Caraïbe pour le Carifesta’, a dit Adams.
‘La culture, a-t-il poursuivi, devrait être plus proéminente si nous voulons en récolter les bénéfices, spécialement dans le domaine du tourisme.’
A côté de la Barbade, les principaux participants ont été cette année la Jamaïque et Curaçao.

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Qui ne veut pas des élections ?

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 23 septembre 2013

PORT-AU-PRINCE, 17 Septembre – Pas tout à fait folle la guêpe, peut-être que le président Michel Martelly sait quel tour il joue à l’opposition en se précipitant la semaine dernière dans ses bras après l’échec de ses partisans à la Chambre des députés pour bloquer le vote du projet de loi électorale.
Dès le lendemain de cette mésaventure, Michel Martelly frappait à la porte de certains leaders politiques bien connus avec un rameau d’olivier.
Martelly propose le dialogue. En cela répondant aussi aux recommandations de la communauté internationale qui n’a qu’un mot à la bouche : consensus, compromis.
Mais le geste du président survient à un moment où l’opposition est embrayée plutôt dans une direction contraire.
Une manifestation (à l’actif de leaders également bien connus) a été dispersée par la police avec des grenades lacrymogènes. Cela le jour même où le président faisait sa tournée des leaders politiques.
La tendance radicale est si manifeste que ces derniers sont restés prudents sur les sujets évoqués avec leur important visiteur.
En dehors des secteurs parlementaires directement intéressés, rares sont les organisations politiques qui se sont déclarées ouvertement prêtes à aller aux prochaines élections.

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30 Septembre : chaude commémoration !

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 30 septembre 2013

 

PORT-AU-PRINCE, 30 Septembre – Deux manifestations (et même trois) ont gagné les rues de la capitale haïtienne ce lundi 30 septembre 2013.
Motif : commémorer le 22e anniversaire du coup d’état du 30 septembre 1991 qui avait renversé, dans un déluge de feu et de sang, le premier président élu démocratiquement de l’ère post-Duvalier, Jean-Bertrand Aristide.
L’une des trois manifestations, à l’actif d’organisations proches du pouvoir en place, dont le très anti-Lavalas Conasovic, et son animateur Rosemond Jean, et surtout le mouvement dit des militaires démobilisés auxquels le président Michel Martelly a promis la reconstitution des ex-Forces armées d’Haïti - est partie de la place Jérémie et a suivi un parcours bien délimité sous la protection des forces de police.
Tandis que les deux autres manifestations, toutes les deux anti-gouvernementales, convergeaient d’un commun accord vers le périmètre du palais présidentiel.
Une branche partie de l’église Saint Jean Bosco, au bas de la ville, et conduite par la Fondation 30 Septembre, Molegaf, Fopak et autres organisations populaires.
L’autre branche a pris son départ de Radio Tele Kiskeya, ruelle Vilmenay, sous la houlette du Mopod, un rassemblement de partis politiques.
Arrivés au Champ de Mars, où se trouve le siège de la Présidence de la République, les deux groupes se sont fusionnés et ils étaient alors plusieurs milliers qui se sont heurtés aux unités spécialisées de la Police nationale disposées en rangs serrés.
Ceux-ci forcés de reculer sous le nombre, ont utilisé les gaz lacrymogènes. Spécialement au niveau de la Faculté d’Ethnologie dont les étudiants avaient de leur côté commencé à jeter des pierres aux policiers.

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POLITIQUE

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 4 novembre 2013

 

Deux événements qui se terminent en queue de poisson


 

CHERCHEZ UN 3E LARRON !

JACMEL, 2 Novembre – Deux événements pas tout à fait semblables et en deux lieux différents mais qui se terminent tous les deux de manière si inattendue qu’on peut se demander s’il n’y a pas un deus ex machina, quelque main agissante par derrière.
Il s’agit de l’affaire André Michel. Et une semaine plus tard, jour pour jour, celle de la manifestation des lycéens du Cap-Haïtien, et qui prit fin sous des nuages de gaz lacrymogènes lancés par des mains inconnues. En tout cas jusqu’ici non identifiées malgré, selon l’expression consacrée, l’enquête qui se poursuit !
L’avocat André Michel, supposément sous un avis de recherche judiciaire, est arrêté le lundi 21 octobre.
Aussitôt tout un peuple, avec à sa tête plusieurs groupements et regroupements politiques, sort pour prendre sa défense.
Port-au-Prince s’échauffe. L’affaire prend aussitôt une tournure politique. En effet, Me André Michel est aussi le jeune avocat qui a introduit une plainte contre la Première dame Sophia Martelly et son fils ainé pour corruption.

 

Surgit un commando ! …
Soudain, alors que le détenu venait d’être emmené au Parquet pour interrogatoire, surgit un commando qui l’arrache des mains de ses gardiens et l’entraine à l’abri d’un véhicule officiel jusqu’au Parlement. D’où il sortira, aussi mystérieusement, pour aller se mettre à l’abri.
Jusqu’à date personne n’a revendiqué l’opération. Du moins, ouvertement.
Tout comme les autorités qui réagiront par une série de déclarations plutôt embarrassées sur les bords.
En tout cas, les rues qui étaient au bord de l’explosion en cette journée du mardi 22 octobre, retrouveront presqu’aussitôt leur calme.
Dans un pays tellement habitué aux troubles politiques, on ne se pose plus la question de savoir comment cela commence. Ni comment cela finit.

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Haïti entre le chaos et l’alternance!

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Catégorie : Article de la semaine
Création : 25 novembre 2013

PORT-AU-PRINCE, 23 Novembre – En France ou au Canada, pays pratiquant le système démocratique, quand le chef de l’Etat (président de la république en France, et au Canada premier ministre) est en proie à une forte contestation comme l’est aujourd’hui le président haïtien Michel Martelly, et que sa légitimité peut finir par laisser à désirer (car il n’y a point en démocratie de ‘sacralisation’ de la fonction présidentielle que ce soit), on convoque simplement de nouvelles élections.
A ce sujet, la Constitution française est celle dont nous nous rapprochons le plus. Le chef de l’Etat, quand il s’avère que la politique gouvernementale passe mal dans la population, doit convoquer de nouvelles élections. Si sa majorité est reconduite, il choisit le premier ministre dans son propre camp. Si c’est l’opposition qui remporte les élections, il doit choisir le chef du gouvernement dans les rangs de l’opposition.
Elémentaire !

Le blocage politique …
En France ce procédé aujourd’hui classique a pour nom l’alternance. L’alternance démocratique.
Celle-ci a pour qualité première de permettre au président élu d’accomplir jusqu’au bout son mandat, comme le souhaitent aujourd’hui Michel Martelly et ses ‘fans’, mais en même temps de faire disparaitre le blocage politique. Du moins sous sa forme institutionnelle.
Tandis qu’aux Etats-Unis, le second mandat du président Barak Obama est menacé d’être saboté par une opposition farouche et perpétuelle de ses adversaires Républicains majoritaires à la Chambre des représentants.
L’alternance a été pratiquée sans difficulté sous presque toutes les dernières présidences en France : François Mitterrand avec un premier ministre de droite (tantôt Chirac, tantôt Balladur), le président Jacques Chirac avec un chef du gouvernement socialiste, Lionel Jospin. Etc.

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  1. DENATIONALISATION
  2. HAITI-GOUVERNEMENT
  3. RD Haïti : Négocier le non-négociable !
  4. Elections : Entre Duvalier et Lavalas, que reste-t-il ?

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