Cette semaine, le Financial Times, quotidien économique et financier britannique de renommée internationale, est en Haiti en mission spéciale, pour la rédaction d'un article sur les opportunités d'investissement qu'offre le pays. L’équipe est composée de journalistes financiers internationaux de renommés tels qu’Andres Schipani, John M. Moncure et David Applefield.
En partenariat avec l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le ministère de l’Agriculture des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR) a organisé, le vendredi 20 mars 2015, un atelier de travail sur l’agriculture de conservation. Les discussions se sont tenues autour des principes, les pratiques y compris la contribution dudit concept lié au développement d’une agriculture durable en Haïti.
La tenue de cet atelier rentre tout droit dans le cadre du programme triennal (2013-2016) de relance agricole du ministère de l’agriculture qui tend vers la recherche de systèmes de production plus durables pour le secteur agricole.
D’une manière spécifique, il s’agit pour les partenaires de sensibiliser les agriculteurs sur de nouvelles techniques visant à améliorer et augmenter la production agricole dans un contexte de changement climatique.
Mardi au Palais National, le Président Michel Martelly a reçu l'Ambassadeur du Mexique, Jose Luis Alvarado. L'Ambassadeur Mexicain a remit au Chef de l’État, un drapeau haïtien en soie entièrement cousu à la main par un artiste mexicain.
P-au-P, 27 mars 2015[AlterPresse] --- C’est une bibliothèque nationale face à de nouveaux défis dans son rôle de conservation et de transmission de savoirs, focalisée sur la construction du futur, qui a célébré ses 75 années d’existence, au cours d’une cérémonie officielle, organisée dans la matinée du 26 mars 2015, en présence d’officiels du gouvernement, d’écoliers et d’artistes.
L’idée dominante de la célébration des 75 ans de la Bibliothèque nationale d’Haïti, créée le 26 mars 1940, est la suivante : « la bibliothèque est une fabrique du futur ».
75 ans, un « chiffre symbolique » qui met l’institution « d’abord face aux énormes défis » qu’elle doit affronter, pour répondre aux « besoins et aux pratiques » des changements nationaux et internationaux, estime la directrice de la Bnh, Emmelie Prophète Milcé.
Emmelie Prophète appelle à la conservation et au partage des valeurs du pays.
« Nous devons garder les mémoires de la République et les partager (…) », déclare t-elle, une tâche à laquelle s’est adonnée et devra continuer à réaliser la Bnh, dit-elle.
Pour marquer ce moment, sont exposés des textes, vieux de plus de deux siècles, parmi d’autres.
Sur les murs de l’espace qui sert ordinairement de grande salle de lecture, se côtoient les caricatures d’écrivains vivants ou morts.
Des affiches géantes sont également exposées pour rendre hommage à des auteurs centenaires.
Le premier ministre Evans Paul, présent en la circonstance, conte et vante les divers traits culturels haïtiens et souligne l’importance de la bibliothèque nationale d’Haïti, comme « un haut lieu culturel et historique ».
La Bnh doit constituer une structure de soutien aux « activités culturelles de la communauté », dit-il.
Evans Paul invite les citoyens, les jeunes en particulier chargés de la relève, à « fréquenter » la Bnh.
Il reconnaît que la Bibliothèque nationale est « à réinventer avec tout ce qu’apporte la technologie ».
Il promet par ailleurs l’appui de l’Exécutif aux lieux et aux activités visant « la dissémination des savoirs » tout en les gardant « loin des soubresauts politiques ».
Cette cérémonie a aussi été l’occasion de décorer environ six employés de l’institution qui y travaillent depuis au moins 20 ans.
Des morceaux musicaux ont été exécutés par Boulot Valcourt et Wooly Saint-Louis Jean, accompagnés de 2 autres musiciens.
La troupe de danse de la bibliothèque a aussi chauffé la salle avec des prestations inspirées de la culture traditionnelle.
Lors d’un vol Miami-Paris le 27 août 2014, un haïtien qui s'était énervé parce que la passagère devant lui, avait baissé le dossier de son siège, avait dû être maîtrisé et menotté par des agents de sécurité, tandis que le pilote déroutait l'avion vers Boston. Il a été condamné vendredi par un juge fédéral de Boston, à un an de mise à l'épreuve, 1,000 dollars d'amende et 6,303 dollars de compensation pour la compagnie American Airlines (Il risquait une peine de prison ferme).