Mardi au Palais National, le Président Michel Martelly a reçu l'Ambassadeur du Mexique, Jose Luis Alvarado. L'Ambassadeur Mexicain a remit au Chef de l’État, un drapeau haïtien en soie entièrement cousu à la main par un artiste mexicain.
P-au-P, 27 mars 2015[AlterPresse] --- C’est une bibliothèque nationale face à de nouveaux défis dans son rôle de conservation et de transmission de savoirs, focalisée sur la construction du futur, qui a célébré ses 75 années d’existence, au cours d’une cérémonie officielle, organisée dans la matinée du 26 mars 2015, en présence d’officiels du gouvernement, d’écoliers et d’artistes.
L’idée dominante de la célébration des 75 ans de la Bibliothèque nationale d’Haïti, créée le 26 mars 1940, est la suivante : « la bibliothèque est une fabrique du futur ».
75 ans, un « chiffre symbolique » qui met l’institution « d’abord face aux énormes défis » qu’elle doit affronter, pour répondre aux « besoins et aux pratiques » des changements nationaux et internationaux, estime la directrice de la Bnh, Emmelie Prophète Milcé.
Emmelie Prophète appelle à la conservation et au partage des valeurs du pays.
« Nous devons garder les mémoires de la République et les partager (…) », déclare t-elle, une tâche à laquelle s’est adonnée et devra continuer à réaliser la Bnh, dit-elle.
Pour marquer ce moment, sont exposés des textes, vieux de plus de deux siècles, parmi d’autres.
Sur les murs de l’espace qui sert ordinairement de grande salle de lecture, se côtoient les caricatures d’écrivains vivants ou morts.
Des affiches géantes sont également exposées pour rendre hommage à des auteurs centenaires.
Le premier ministre Evans Paul, présent en la circonstance, conte et vante les divers traits culturels haïtiens et souligne l’importance de la bibliothèque nationale d’Haïti, comme « un haut lieu culturel et historique ».
La Bnh doit constituer une structure de soutien aux « activités culturelles de la communauté », dit-il.
Evans Paul invite les citoyens, les jeunes en particulier chargés de la relève, à « fréquenter » la Bnh.
Il reconnaît que la Bibliothèque nationale est « à réinventer avec tout ce qu’apporte la technologie ».
Il promet par ailleurs l’appui de l’Exécutif aux lieux et aux activités visant « la dissémination des savoirs » tout en les gardant « loin des soubresauts politiques ».
Cette cérémonie a aussi été l’occasion de décorer environ six employés de l’institution qui y travaillent depuis au moins 20 ans.
Des morceaux musicaux ont été exécutés par Boulot Valcourt et Wooly Saint-Louis Jean, accompagnés de 2 autres musiciens.
La troupe de danse de la bibliothèque a aussi chauffé la salle avec des prestations inspirées de la culture traditionnelle.
Lors d’un vol Miami-Paris le 27 août 2014, un haïtien qui s'était énervé parce que la passagère devant lui, avait baissé le dossier de son siège, avait dû être maîtrisé et menotté par des agents de sécurité, tandis que le pilote déroutait l'avion vers Boston. Il a été condamné vendredi par un juge fédéral de Boston, à un an de mise à l'épreuve, 1,000 dollars d'amende et 6,303 dollars de compensation pour la compagnie American Airlines (Il risquait une peine de prison ferme).
Le Conseiller Thomas A. Shannon et le Coordonnateur spécial pour Haïti Thomas C. Adams, se rendront en République dominicaine et Haïti, du 29 au 31 mars. Ils se réuniront avec des hauts fonctionnaires gouvernementaux, la société civile et le secteur privé.
Le 29 Mars, le Conseiller Shannon et le Coordonnateur spécial Adams se rendront à Saint-Domingue pour rencontrer le Président Medina, le ministre des Affaires étrangères Navarro, et des représentants de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. Ils discuteront de la préparation du Sommet des Amériques, des relations régionales et des questions bilatérales d'importances. Ils rencontreront également des représentants de la Société Civile pour discuter de questions de migration et les droits des travailleurs.
Lundi 30, le Conseiller Shannon et le Coordonnateur spécial Adams se rendront à Port-au-Prince pour rencontrer des représentants du Gouvernement d'Haïti, d'organisations internationales et de la Mission de stabilisation des Nations Unies en Haïti (Minustah) pour discuter de la préparation des élections. Ils rencontreront également des représentants de la Chambre Nationale de Commerce et d'Industrie.
Et d’après le compte rendu de la rencontre elle a été fructueuse.
Au menu des discussions on cite:
Le Chancelier Navarro a rappelé que le Plan National de Régularisation des Étrangers (PNRE) en situation migratoire irrégulière en République Dominicaine, (gratuit) se terminera le 17 Juin 2015, après 18 mois d’application et que par la suite, son pays se conformera en matière de migrations, à la Constitution et aux lois dominicaine et aux protocoles et procédures pour « si nécessaire », exécuter les rappatriations, dans le respect des droits de l’homme.
Et jusqu’à present rien n’a été fait en Ha¨ˆti en terme de construction pour recevoir ces 200.000 compatriotes.
Mais le chancellier haïtien Duly Brutus a semblé ardé la têe froide. Voici sa réponse:
Le Ministre Brutus a annoncé qu’en avril prochain, le gouvernement haïtien ouvrira des bureaux dans les villes dominicaines de Santiago (Centre), Barahona (Sud) et à Higuey (Est), pour accélérer le processus de livraison de documents à nos compatriotes vivant dans le pays voisin , afin de leur permettre d'appliquer au PNRE.
Il a annoncé également, qu'Haïti délivrera une lettre temporaire aux haïtiens en situation irrégulière, qui leur servira comme reçu pour s'inscrire dans le plan de régularisation, en attendant que le gouvernement haïtien leur fournissent leurs passeports, le première exigences du PNRE.
A remarquer que alors ue le chancellier dominicain parle de rapatriement, le chancelier haïtien , lui parle de mesures à devoir ˆ´tre prise par son gouvernement pour activer l’inscription des haïtiens sans papiers au programme du PNRE.
Rappelons une fois de plus à nos compatriotes, que pour bénéficier du PNRE, il faut outre posséder des documents d’identification, que le demandeur prouve par des documents officiels qu’il résidait en République Dominicaine avant le 19 novembre 2011. Des preuves déjà difficiles à obtenir pour les haïtiens, qui répondent à ce critère de date (qui n’est pas le seul exigé), mais impossible pour ceux, qui chaque jour tentent l’aventure, bercé par de faux espoirs entretenus par des passeurs haïtiens, qui s’enrichissent sur l’ignorance de nos compatriotes. Le seul avantage immédiat pour un compatriote de s’inscrire au PNRE, c’est de bénéficier du moratoire d’expulsion en vigueur jusqu’au 17 juin en produisant la preuve qu’il s’est inscrit au Plan de régularisation.