Jeudi dans la soirée, le Bureau du Contentieux Électoral Départemental (BCED) de l'Ouest 1 a rendu son verdict dans la contestation de la candidature au Sénat, de la Première Dame, Sophia St-Rémy Martelly.
Le tribunal du BCED composé de Wally Désence (Président), de Me Merlan Bélabre et de Me Mario Delcy, a déclaré infondées les contestations produites par le Dr Louis Gérald Gilles de Fanmi Lavalas, Mme Marie-Denise Claude, Me Tranquilor Mathieu (Unité Patriotique) et de la plateforme JUSTIS, et de ce fait les a rejetées.
Rappelons que les contestataires affirmaient dans leurs plaintes, que Sophia Martelly détenait la double nationalité américaine et haïtienne et qu’en tant que Présidente de la Commission nationale de lutte contre la faim et la malnutrition, qui avait à sa disposition une enveloppe de plus de 234 millions de dollars tirés des fonds du programme Petrocaribe, elle aurait du présenter le certificat de décharge exigé aux comptables des deniers publics.
Le BCED dans son prononcé de sentence, déclare que les contestataires n'ont présenté aucune preuve tangible de la citoyenneté américaine de l'épouse du Chef de l'État ni de sa gestion des fonds publics.
Par contre, les avocats qui assuraient la défense de Sophia Martelly (Me Grégory Mayard-Paul, le Conseiller spécial du Chef de l’État, Me Napoléon Lauture et Me Patrick Laurent), ont déposé des pièces prouvant la fausseté des accusations.
Concernant la double nationalité ils ont déposé un certificat attestant de la renonciation de celle-ci à la nationalité américaine acquise à la naissance, qui lui a été délivré par l'Ambassade des États-Unis en Haïti, daté du 31 mars 2014 http://www.haitilibre.com/article-13727-haiti-actualite-zapping-electoral.html
Concernant l’accusation d’être comptable des deniers publics, ils ont déposé un certificat produit par le Ministère de l'Économie et des Finances, qui démontre que jamais l'épouse du Président n’a géré des fonds de l'État et qu’aucun spécimen de sa signature n'a été relevé sur un document.
Ce basant sur ces preuves et d'autres textes de loi, le tribunal électoral affirme en conclusion, que Sophia Martelly est seulement haïtienne et qu’elle n'a jamais été comptable des deniers publics et ne saurait obtenir décharge. En conséquence, le BCED demande au Conseil Electoral Provisoire de maintenir la candidature de Mme Martelly inscrite au BED de l'Ouest 1.
Notez que les contestataires pourraient, si les avocats de la défenses le souhaitaient se trouver poursuivi en justice en vertu de l’article 105 du décret électoral qui stipule « Tout électeur peut, moyennant preuve, sous peine d’être poursuivi pour fausse déclaration, diffamation et faux témoignage, contester une déclaration de candidature à une fonction élective faite au lieu où il réside s’il est avéré que le candidat ne remplit pas toutes les conditions prévues par le présent Décret. »
Les corps sans vie de 3 jeunes dont deux garçons et une fille ont été retrouvés vendredi matin 1er mai à Tabarre 27, précisément non loin de l’usine Tropic SA, selon ce qu’a confirmé à HPN une source bien informée au niveau du commissariat de Cazeau.
Les adolescents dont les identités n’ont pas encore été confirmées, se trouvaient à bord d'un véhicule privé (RAV4 immatriculé AA62918).La police scientifique ainsi qu’une patrouille policière de Cazeau se trouvent actuellement sur les lieux de la découverte.Selon les premières informations, des impacts de balles auraient été trouvés sur le corps des victimes.
P-au-P, 04 mai 2015 [AlterPresse] --- Jacky Lumarque, Chavannes Jean-Baptiste, Sauveur Pierre Etienne sont trois nouveaux candidats à la présidence, qui viennent d’être officialisés par leurs partis respectifs.
Jacky Lumarque, recteur de l’Université privée Quisqueya, devrait se présenter sous la bannière de la plateforme Vérité, pour laquelle l’ex-premier ministre Jean Max Bellerive (2009-2011) et l’ex-ministre de l’agriculture Joanas Gué (6 septembre 2008 - 19 novembre 2011) étaient pressentis.
Chavannes Jean-Baptiste, porte-parole du Mouvement paysan national du congrès de Papaye (Mpnkp) est le candidat de Kontrapèpla.
Sauveur Pierre Etienne est celui que les militants de l’Organisation du peuple en lutte (Opl) ont retenu, au terme des primaires de ce parti.
Alors que l’incertitude plane encore pour d’autres partis, Fanmi Lavalas a désigné, depuis près d’une annnée, Maryse Narcisse comme sa candidate à la prochaine présidentielle, dont le premier tour est annoncé pour le 25 octobre 2015.
Pour la Fusion des Sociaux démocrates, tout semble pencher en direction de la coordonnatrice du parti, Edmonde Supplice Beauzile, ancienne sénatrice du Centre, en vue de la compétition présidentielle.
Le Mouvement patriotique et populaire dessalinien (Mopod, anciennement Mouvement patriotique de l’opposition démocratique) organise, le samedi 9 mai 2015, ses primaires, qui mettront aux prises l’avocat Samuel Madistin (ancien sénateur et ancien député) et la candidate malheureuse à la dernière présidentielle (1er tour le 28 novembre 2010 et deuxième tour le 20 mars 2011) Mirlande Manigat, selon ce qu’a indiqué le coordonnateur du Mopod, Jean André Victor.
L’ancien sénateur Diesseul Simon Desras, qui s’est auto-proclamé nouvelle figure de l’opposition, a aussi fait part de son intention d’entrer au palais national le 7 février 2016.
L’un des opposants acharnés du président Michel Martelly, l’avocat André Michel, compte se présenter, sous la bannière de la plateforme Justice, à la prochaine présidentielle.
L’ancien ministre des affaires étrangères du gouvernement d’Evans Paul, Duly Brutus, pourrait se retrouver sous la bannière de la Convention Unité démocratique (sigle créole Kid).
L’ancien premier ministre Laurent Lamothe (2012-2014), plus discret sur les réseaux sociaux depuis sa démission, demeure l’un des prétendants à la succession de Joseph Michel Martelly, en dépit de problèmes de décharge complexes.
Le notaire et ancien candidat Jean Henry Céant devrait être en lice pour le parti Renmen Ayiti, tout comme l’ancien sénateur Moïse Jean-Charles pressenti pour Pitit Desalin.
D’autres secteurs affichent des ambitions présidentielles. Ainsi l’ancien journaliste Clarens Renois pourrait rejoindre la course pour son parti Union nationale pour l’intégrité et la réconciliation (Unir).
Les noms d’autres personnalités, comme le docteur Enold Buteau, l’animateur de radio Luckner Désir, l’ancien chef de la police et désormais créateur de vêtements pour homme, Mario Andrésol, circulent également tout commei ceux de sénateurs actuellement en poste, tels Steven Irverson Benoît.
Entre 60 et 70 candidates et candidats pourraient briguer la présidence de la République, selon les déclarations du président du Conseil électoral provisoire (Cep), Pierre Louis Opont.
Les inscriptions de candidates et candidats à la présidentielle, qui devraient s’ouvrir le lundi 11 mai 2015, devraient durer 9 jours.
Jusqu’à present le CEP n’arrive pas à la mettre dehors.
111 dossiers ont été deposes dans les différents BCED ( Bureau d contentieux electoral départemental). Mais rien n’est sorti.
Cette semaine ( mercredi() l’ex-sénateur Louis-Gérald Gilles assisté e son avocat Me Gervais Charles se sont rendu au BCED de l’ouest 1, où la contestation avait été entendue la veille en vue d’apporter les documents relatifs à leurs accusations.
La veille, les avocats de la première dame Patrick Laurent et Grégory Mayard-Paul, avaient appelé le BCED à appliquer le décret électoral qui stipule en son article 105, que le contestataire doit apporter les preuves pouvant soutenir sa cause.
Sinon, préviennent-ils, il risque des poursuites pour diffamation et fausses déclarations.
L’ex-sénateur et son avocat font aussi remarquer que l’épouse du chef de l’Etat a dirigé pendant deux ans, une commission qui s’est vu confier la gestion de dizaines de millions de dollars US et devrait par conséquent, présenter un certificat de décharge au moment de son inscription au BED de l’ouest 1.
Le sénateur Jean-Baptiste Bien-Aimé a souligné que la crédibilité du CEP et sa capacité à organiser des élections justes sont mises à l’épreuve avec les dossiers relatifs aux contestations des candidats Rudolph Boulos et Sophia Martelly.
Le premier un ancien sénateur, avait dû démissionner suite à la publication d’un rapport établissant sa nationalité américaine, rappelle M. Bien-Aimé ajoutant que, pour ce qui est de l’épouse du président Martelly, en plus de sa nationalité américaine, madame Martelly était dans l’obligation de soumettre un certificat de décharge pour avoir été comptable de deniers publics.
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Port-au-Prince, le 5 mai 2015 – (AHP) – Le conseil électoral provisoire (CEP) a procédé ce mardi par tirage au sort, à la formation du BCEN (Bureau du contentieux électoral national), appelé à statuer sur les 15 recours exercés au CEP suite aux décisions des BCED (Bureau du contentieux électoral départemental).
Le BCEN devra entre autres statuer sur les cas de Sophia Martelly dont la candidature est contestée pour soupçon de nationalité étrangère et défaut de décharge, et de Rudolph Boulos, un ancien sénateur qui avait dû démissionner pour "nationalité étrangère" presumée.
Le sénateur Jean-Baptiste Bien-Aimé appelle aussitôt la justice à mettre l’action publique en mouvement contre la première dame pour avoir voté lors des élections de 2010, alors qu’elle détenait encore la nationalité américaine, selon ses propres déclarations.
Ce sont les avocats de la première dame , dont la candidature a été contestée pour double nationalité détient, qui ont révélé que c'est le 31 mars 2014, qu'elle a renoncé à sa nationalité américaine pour adopter uniquement la nationalité haïtienne.
Née à New-York le 9 octobre 1965 Sophia St-Rémy, jouissait des privilèges que lui confèrent sa nationalité americaine depuis uune cinquantaine d'année.
Le sénateur Bien-Aimé rappelle que la constitution haïtienne de 1987 sous l’égide de laquelle les élections ont été organisées, ne reconnaissait pas la double nationalité. Aussi, a-t-il dit, Sophia Martelly était interdite de vote en Haïti.
C’est fort de ces considérations que le parlementaire exhorte le BCEN à rejeter la candidature de Sophia Martelly.
Le sénateur Wetsner Polycarpe avait déjà la veille appelé la justice à mettre l'action publique en mouvement contre Madame Martelly pour usage de faux, demandant du coup au BCEN d'être vigilant afin de conserver la confiance de la population dans le processus électoral.
Il a qualifiét de provocation la candidature de Sophia Martelly au Senat pour le département de l’Ouest.
Le parti politique Kan Pèp La, appelle également le BCEN à écarter de la course électorale, la première dame Sophia Saint-Rémy Martelly.
Une candidature que Renel Sanon, membre du directoire du parti, assimile à un ballon d’essai estimant que l’objectif de madame Martelly va plus loin que le Sénat.
Il appelle les citoyens à la vigilance afin d’empêcher la première dame de tenter d’accéder à la présidence au terme du mandat de son époux.
Pour sa part, le porte-parole du parti, Camille Charlmers, demande au CEP de
faire preuve de vigilance afin d’éviter que le processus ne soit influencé par l’économie criminelle et l’argent de la drogue.
Camille Charlmers a aussi dénoncé l’implication du PNUD qui, soutient-il, assure le contrôle financier des activités électorales. Une situation qu’il juge inacceptable.
Des organisations populaires avaient organisé lundi un sit-in devant le siège principal du Conseil Electoral Provisoire à Pétion-Ville pour dénoncer la décision du tribunal électoral de l’Ouest 1 presidé par Wally Dessence d’autoriser la validation de la candidature au sénat de la première dame Sophia Martelly.
L’épouse du chef de l’Etat ne remplit pas les conditions pour briguer un siège au Sénat, ont-ils dit, menaçant de renforcer leur mouvement s’ils le BCEN maintient la candidature de madame Martelly.