LA SERIE PUBLIEE DANS LE MIAMI HERALD SUR LE CANCER EN HA¨ITI vient de remporter le June Biedler Prize for Cancer Journalism.
Qui est June Biedler?
June Biedler a été la gagnante d’un prix prestigieux qu’elle a remporté en 1992. C’est le AACR GH.A Clowes Memorial Award, un prix qu’elle a remporté pour
Ses travaux de laboratoire sur la recherche sur le cancer, on peut dire qu’elle a été une pionnière dans ce domaine. Ce prix le June Biedler que vient de remporter le Miami Herald pour ses 4 séries porte donc le nom de cette chercheuse sur la cancérologie et June Biedler a été pendant de nombreuses année un membre du Board au Clowes Memorial.
Maintenant un coup d’oeil sur ce que dit le Herald concernant la série pour laquelle le quotidie vient de reporter ce prix. Il s’agit d’un reportage publié en quatre parties, en partenariat avec le Pulitzer Center on Crisis Reporting. Et deux journalistes du Herald ont écrit la série: Jacqueline Charles, qui fait partie de l’équipe de journaliste du Herald. Ele s e consacre aux événements de la Caraïbe depuis l’année 2006 et l’autre journaliste répond au nom de Jose Iglesias, il est un photo reporter.
Les deux ont montré dans leur série comment la situation est tragique en Haïti pour les maladies de cancer qui n’ont pas les moyens d’aller ailleurs pour se faire soigner.
Fait le plus grave, il n’existe pas en Haiti de thérapie par administration de Rayons.
Cela est d’autant plus tragique que le Dr Charles Chevalier avait pu installer un centre de radio thérapie chez nous, bien équipé avec l’installation de cet appareil dispensant des rayons dans une construction bien équipée et surtout empêchant aux rayons de se propager au dehors.
Mais que s’est-l donc passé>
Pourquoi ce centre de radiothérapie a t-il cessé de fonctionner ?
Je me souviens encore que les gens des classes défavorisées pouvaient y aller et recevoir des sois adéquats. Plusieurs patients ont eu la vie sauve, grâce à ce centre.
On n’en parle même pas dans le reportage du HERALD, sans doute, parce que aucune trace n’est restée du centre de radiothérapie de Port-au-Prince.
On lit seulement dans le reportage que Haïti est caractérisée par un manqué flagrant de soins pour le cancer, incluant la thérapie par les rayons complètement inexistante et soulignant que Haïti est seulement à 700 miles de Miami.
Ensuite toujours dans le reportage du Herald, on lit qu’il n’y a qu’un seul appareil MRI dans un pays de 11 millions d’habitant.
Et la journaliste Jacqueline Charles souligne que c’est à cause du manque de ressources dans le domaine de la santé que Haïti est dans cet état.. Non seulement le traitement par radiation est complètement absent mais il n’existe aucun moyen permettant une détection précoce de la maladie. Le cancer du col de l’utérus, souligne t-elle équivaut à une condemnation à mort pour le patient si celui-ci est issue de la classe défavorisée.
Le photo reporter Iglesias, de son côté donne aux lecteurs la chance de voir , grâce à ses photos ce que c’est que le désespoir des patients.
Ils sont interviewés et racontent leur désarroi.
Si certains arrivent à trouver l’argent pour aller se faire soigner en République Dominicaine, c’est vraiment l’infime minorité.
Et on ne peut même pas penser à la radio thérapie dans un pays qui est plongé dans l’obscurité et ne dispose du courant électrique que chaque deux ou trois jours.
Nous préférons arrêter notre chronique ici.
Après tout, nous sommes au début de la semaine…
Pas la peine de décourager nos auditeurs !
Mais cela ne nous empêche pas de présenter nos compliments au HERALD pour l’obtention de ce Prix. Et particulièrement à Jacqueline Charles et Jose Iglesias, qui ont bossé dur pour l’obtention de ce prix.
Le Sénat de la République devrait être fermé pour restructuration" dixit Carl Murat Cantave
Après deux séances ratées au Sénat de la République devant conduire à la ratification de la politique générale du premier ministre nommé, le président du Grand Corps menace de passer à l'action pour débloquer la situation.
Le sénateur Carl Murat Cantave semble avoir entendu le cri de la population qui attend incessamment l'installation d'un nouveau gouvernement pour aborder les grands problèmes de l'heure.
Après deux séances ratées devant conduire à la ratification du premier ministre Jean Michel Lapin et son gouvernement, le président du bureau envisage des solutions capable d'apporter un dénouement à la crise politique du pays. Soulignant que le sénat n'est pas une jungle, le président du bureau a pour une fois haussé le ton.
Ainsi, il envisage de mettre sur la table trois (3) points pour corriger cette situation qui ne fait que souiller la réputation du sénat de la république. Le président du grand corps n'est pas allé par quatre chemins pour annoncer des mesures qui s'avèrent nécessaires pour refaire l'image du Sénat et le Parlement en général qui est très décrié.
D'abord il prône le dialogue entre tous les sénateurs pour trouver une issue à cette crise qui perdure au sénat. À part du dialogue, il compte organiser les séances avec une sécurité renforcée, à travers laquelle il ferait appel à la force publique pour empêcher tout dérapage, conformément à l'article 40 du règlement intérieur du sénat. Enfin, Carl Murat Cantave n'écarte pas la possibilité d'avoir recours à la fermeture du sénat pour restructuration.
Le président du grand corps dit croire que le sénat est un lieu de débat contradictoire, mais pas une jungle. Donc pour éviter le carnage, il pense que ces mesures seront très utiles pour sauvegarder l'institution. Toutefois, il a souligné que ce sera l'apanage de tous les sénateurs puisqu'il ne peut pas agir seul.
Ne voulant pas intervenir sur la décision du président Jovenel Moïse de reconduire le ministre de la justice, Jean Roudy Aly, l'élu de l'Artibonite plaide en faveur d'un franc dialogue entre le président de la République Jovenel Moïse et tous les sénateurs y compris ceux de l'opposition pour aboutir à une solution harmonieuse à cette crise.
François Jean source HPN
Clôture de la 1ère édition “Jeu de Correspondance” organisée par l’équipe de Mélodie FM
La finale de la première édition du concours intitulé “Jeu de correspondance “, patronnée par plusieurs émissions culturelles de la radio Mélodie FM dont “Hémisphère, C’est si bon en chanson, Amitié en folie et Zooker Mélodie, a eu lieu le dimanche 24 mars dernier à l’EXTA’Z Bar Resto, en présence de plusieurs centaines de personnes.
Par : Célou FLÉCHER
Ce jeu par correspondance basé sur la rédaction des belles lettres destinées à des personnes inconnues fonctionnant sur des pseudonymes, a débuté le 1er février dernier avec la participation de 14 personnes dont 7 filles et 7 garçons.
Les organisateurs de cette initiative du bon vieux temps tels que: Biforge Foreste, Bélinda Doret, Wilkerson Mételus et Berlande Bernard avaient imposé comme critères de participation un sujet par semaine. Du même coup, une petite finale de champion des champions a eu lieu durant cette même semaine pour déterminer le couple champion pour ce sujet.
Au final, deux couples sont sortis vainqueurs pour avoir mieux abordé et discuté les sujets tout en faisant aussi leur preuve de galanterie. On pourrait même dire qu’ils ont failli de déclarer leur flamme l’un pour l’autre. Il s’agit respectivement de “El Solo qui tendait la main à Sass la Charmante et La douceur qui avait pour compagnon Le Marquis”.
Après leur victoire, les deux couples ne cachent pas leur satisfaction tout en félicitant les personnes qui ont pris l’engagement d’organiser ce concours.
À leur tour, les organisateurs se réjouissent de la qualité de production française des participants ainsi que leur motivation car de nos jours les jeunes du pays ne s’adonnent pas à la lecture et l’écriture, ont-ils déploré. Ils encouragent ces derniers de continuer à y œuvrer leurs performances car ils montrent que le pays a de beaux restes.
Haïti: le relogement des victimes du séisme sacrifié à des fins douteuses
PORT-AU-PRINCE (AFP) 03.06.2019 - 22:01
Le quartier de Fort National à Port-au-Prince, photographié le 13 décembre 2018 - AFP
Les millions de dollars devaient servir à reloger les sinistrés du grand tremblement de terre de Haïti en 2010. Mais ils se sont évaporés dans des projets douteux, hôtel ou bâtiment ministériel aux chantiers désormais à l'arrêt.
La Cour des comptes haïtienne vient de publier le deuxième volet de son enquête sur Petrocaribe, un fonds de développement parrainé par le Venezuela, qui se révèle être une litanie d'exemples de gestion calamiteuse et de corruption.
La reconstruction après le séisme n'y a pas échappé.
Quelques mois après la catastrophe qui avait ravagé plusieurs villes du pays - dont Port-au-Prince - et tué plus de 200.000 personnes, l?État haïtien a signé avec deux entreprises dominicaines cinq contrats pour totalement rénover le quartier défavorisé de Fort National. Des dizaines d'immeubles devaient aussi être érigés sur des terrains abandonnés au c?ur de la capitale.
Établis dans "une absence totale de libre concurrence, de transparence et de respect de l'éthique", la Cour des compte dénonce aujourd'hui ces contrats, au coût total de 314 millions de dollars.
-Absence d'éthique-
Au fil des mois, les contrats originels sont détournés de leur objectif, décrit le rapport. Dix millions de dollars américains sont ainsi dépensés pour des travaux, à la qualité douteuse, pour un futur bâtiment ministériel... Huit autres millions sont versés pour la construction, encore à ce jour inachevée, d'un parc industriel. Autant d'argent tiré du fonds Petrocaribe.
Entre 2008 et 2018, Haïti a bénéficié de ce programme mis en place à l'initiative de l'ancien président vénézuélien Hugo Chavez, qui a permis à plusieurs pays d'Amérique latine et des Caraïbes d'acquérir des produits pétroliers à un prix avantageux et de dégager des ressources pour des projets de développement.
Toujours perçu comme source de gaspillage et de corruption, ce fonds a déjà donné lieu, en 2016 et 2017, à deux enquêtes sénatoriales. Depuis l'été 2018, le mouvement citoyen "Petrocaribe Challenge" a multiplié les manifestations à travers le pays, poussant la Cour supérieure des comptes à lancer son audit.
Après un premier rapport sorti en janvier, le deuxième tome, publié vendredi, compile une kyrielle de violations des lois de passation de marchés et des règles fiscales : quantités d'irrégularités qui sont autant de suspicions de détournements de fonds et de corruption.
Après un simple conseil des ministres en juillet 2012, les programmes destinés aux sinistrés du séisme sont par exemple abandonnés. Après signature d'avenants aux contrats de 2010, les fonds ont été redirigés vers des constructions de ministères, des infrastructures touristiques dans la ville côtière de Jacmel ou encore pour la réhabilitation annoncée de cinémas abandonnés.
Ces réaffectations budgétaires sont d'autant plus critiquées par la Cour des comptes que, lors de leur travail d'audit, les juges n'ont pas pu retracer les contrats signés entre les ministères et les entreprises.
- Chantiers à l'abandon -
"Non-respect des normes, mauvaise qualité du matériel", "des travaux mentionnés comme réalisés ne l'ont pas vraiment été"... : les quelques rapports de supervision de chantier retrouvés par les magistrats démontrent une gestion lacunaire sinon même frauduleuse des fonds publics.
Faute de pouvoir analyser les documents administratifs, les juges de la Cour des comptes ont parfois effectué des visites des chantiers inachevés.
Entre autres scandales, l'ancien hôtel La Jacmélienne (situé à 90km au sud de Port-au-Prince) que le gouvernement a entrepris de rénover à partir de 2013, est aujourd'hui "dans un état de délabrement et d'abandon total", peut-on lire dans leur rapport, photos à l'appui.
L'investissement de 2,3 millions de dollars pour l'achat de cet hôtel est d'autant plus discutable que les juges annoncent qu'ils n'ont pas pu "trouver la preuve de cette acquisition" par l?État.
Le vaste projet immobilier pour les sinistrés du tremblement de terre, qui comptait plus d'une quarantaine de nouveaux bâtiments alliant appartements et commerces, n'a donc pas vu le jour. Si une dizaine de logements ont bien été inaugurés à Fort national via une agence des Nations unies, les 314 immeubles originellement prévus n'ont pas été construits.
Ce quartier situé à moins d'un kilomètre du palais présidentiel n'est aujourd'hui encore qu'un dédale de constructions anarchiques. Les dizaines de milliers d'habitants y vivent dans l'insalubrité.
Suite à la publication de cette longue liste de fraudes présumées, les juges de la Cour des comptes ont déclaré lundi qu'ils travaillaient désormais à éditer les documents permettant des poursuites en justice.
Pour les dérives liées aux projets de relogement des sinistrés du séisme, deux anciens premiers ministres haïtiens, Jean-Max Bellerive et Laurent Lamothe, sont désignés comme responsables, aux côtés de quatre autres ministres et deux secrétaires d?État.
La principale entreprise bénéficiaire des contrats, Rofi SA, est propriété de Félix Bautista, un sénateur dominicain sanctionné pour corruption par le Département du trésor américain en juin 2018.
Le Sénat ne reçoit plus de Gouvernemant de Jovenel Moise, dixil le Sénateur Antonio Chéramy
Le National
Après la remise de la deuxième partie du rapport de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSCCA) sur la gestion du fonds Petrocaribe, le groupe 4 des sénateurs de l’opposition passe à une vitesse supérieure. En effet, selon le sénateur Antonio Chéramy, le Sénat ne reçoit plus de gouvernement proposé par le président de la République pour ratification. À la place, le Sénat attend la lettre de démission de Jovenel Moise.
Définitivement, le jeu politique devient de plus en plus corsé. Après la remise de la deuxième partie du rapport de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSCCA) sur la gestion du fonds Petrocaribe, l’obligation de en place un gouvernement s’enfonce dans une impasse. Le Sénateur Antonio Chéramy, irritant pour le pouvoir, a annoncé que le Sénat de la République ne reçoit plus de gouvernement proposé par un président impliqué à fond dans le gaspillage du fonds Petrocaribe.
Indexé à plusieurs reprises dans le rapport sur la dilapidation des fonds Petrocaribe par le biais des entreprises qu’il avait dirigées avant son ascension à la magistrature suprême de l’État, le président de la République, Jovenel Moise n’a qu’à démissionner pour se mettre à la disponibilité de la Justice, selon le sénateur de l’Ouest. « Tout gouvernement émanant du président Jovenel Moise sera un gouvernement inculpé », a expliqué Antonio Chéramy en étendant aussi le titre d’inculpé à la majorité du Grand Corps qui soutient l’Exécutif. L’élu de l’Ouest estime que le président n’a plus la qualité de chef d’État pour former un nouveau gouvernement. « S’il ne l’a pas fait dans le passé, après la deuxième partie du rapport il n’a plus cette qualité », affirme sénateur Chéramy qui veut considérer Jovenel Moise comme un ancien président.
D’un autre côté, Sénateur Chéramy appelle les députés à ne pas céder aux offres de l’Exécutif et d’autres collègues parlementaires. Selon lui, si le président n’a rien fait pour eux au début leur mandat, ce n’est pas à la fin qu’il va tenir des promesses.
Tout en questionnant l’amitié des pays amis d’Haïti, le sénateur de l’Ouest demande à la communauté internationale se positionner soit du coté du peuple haïtien ou du parti politique PHTK. Il invite les amis d’Haïti à se démarquer du président de la République impliqué dans actes évidents de corruption. Toutefois, le sénateur de l’Ouest fait appel aux différents acteurs de la société haïtienne, notamment les petrochallengers, à se mettre au diapason pour permettre à la justice haïtienne de triompher face aux autorités corrompues de ce pays.