Le responsable de politique migratoire de l’organisation de défense des droits humains en République dominicaine Centro Bono, Horacio Rodríguez a exprimé sa préoccupation sur les coûts élevés que doivent verser les descendants Haïtiens pour recevoir des documents à l'ambassade d'Haïti dans ce pays. Lors de sa participation à la conférence sur la loi spéciale de naturalisation, M. Rodríguez décrit cette situation comme un obstacle rencontré par la plupart des descendants Haïtiens, pour démarrer le processus de régularisation en territoire dominicain. Le responsable appelle les autorités haïtiennes à fournir des documents à la population vulnérable, afin qu’elle puisse s’inscrire dans le plan de régularisation mis en place par le gouvernement dominicain. « Le gouvernement haïtien doit assumer complètement sa part de responsabilité. Pour accéder au plan de régularisation, la personne peut avoir besoin d’un certificat de naissance, que l’Etat haïtien peut le lui fournir sans payer les frais comme on le fait dans le pays », a déclaré le représentant de Centro Bono. Par ailleurs, il a informé que les représentants du Centre ont tenu des réunions avec les autorités dominicaines pour exprimer leurs préoccupations à propos du coût élevé d’obtention des documents d'identité pour cette population. Les autorités dominicaines ont affirmé que l’Etat dominicain a déjà dépensé beaucoup afin de lancer le processus de régularisation, aussi il ne peut rien faire de plus. A rappeler que la mise en œuvre du Plan de régularisation a débuté le lundi 2 juin dans plusieurs villes en République dominicaine notamment Azua, Peravia, Barahona, San Juan de la Maguana, San Pedro de Macoris, La Romana, Hato Mayor, La provinces Altagracia, Monte Plata, Santiago et Duarte. Plusieurs organisations internationales entre autres l’OEA ont salué la loi sur la naturalisation orchestrée par le président Danilo Medina, pour contrer les problèmes crées par l’arrêt 168-13 de la cour constitutionnelle dominicaine qui a rendu apatride des centaines de milliers de personnes.
C'est le ministère de l'économie et des finances qui a acquis les droits et a donc payé les frais, avons-nous appris. Les chaines de télévision privée devaient à leur tour acheter les droits de l'Etat haïtien afin de nourrir leur programme pendant le mondial. Le ministre de la communication Rudy Hérivaux devait rencontrer les propriétaires des chaines de télévision afin de négocier les conditions de rachat des droits. Près d'une vingtaine de télévision à Port-au-Prince ont déjà annoncé la retransmission des rencontres de la 20e coupe du monde de football.
Mardi, Lucien Jura, le Porte-Parole de la Présidence, a annoncé officiellement, que le Président Martelly avait signé l’arrêté (en date du 10 mars 2014), convoquant le peuple haïtien aux élections « Le président Michel Martelly a signé un arrêté présidentiel convoquant le peuple aux élections pour élire 20 sénateurs [2/3 du Sénat] et 112 députés » Le dimanche 26 octobre est la date retenue pour les élections législatives partielles « Le premier tour des élections législatives aura lieu le 26 octobre prochain. Le second tour du scrutin sera fixé par le Conseil Électoral Provisoire (CEP), » a précisé Lucien Jura. Selon l’arrêté, le dimanche 28 décembre auront lieu les élections des collectivités territoriales pour 140 maires, 570 Conseils d’Administration des Sections Communales (CASEC) et 570 Assemblées de Sections Communales (ASEC). Lucien Jura a souligné qu’après toutes les concessions faites par le Chef de l’État, le pays ne pouvait plus attendre, ni continuer à être pris en otage par 6 sénateurs de l’opposition [Jean-Baptiste Bien-Aîmé (Nord-Est), Jean-Charles Moïse (Nord), Francky Exius (Sud), Westner Polycarpe (Nord), John Joël Joseph (Ouest) et Jean William Jeanty (Nippes)]. Les élections se tiendront dans le cadre du projet de loi électorale ratifié par la Chambre basse, malgré l’absence de la ratification, pour le moment, par le Sénat, conformément à ce que prévoit l’accord El Rancho, en cas de blocage, dans son article 12.
Le ministre des Travaux Publics, Transport et Communication (MTPTC) M. Jacques Rousseau a procédé, vendredi 13 juin 2014, à l’installation de M. Bénito Dumay comme nouveau Directeur Général de la Direction Nationale de l’Eau Potable et de l’Assainissement (DINEPA). M. Dumay succède à l’Ing. Lionel Joseph Duvalsaint qui avait démissionné début juin à la tête de l’institution. La cérémonie d’installation s’est déroulée dans les locaux de la DINEPA en présence notamment des représentants de l’AECID, de la BID, de l’Unicef, de l’ambassadeur de l’Espagne en Haïti, Manuel Ruigomez Hernandez, des employés de l’institution. Chargée d’exécuter la politique de l’Etat dans le secteur EPA, la DINEPA exerce sa mission autour de trois grands axes : (1) le développement du secteur EPA au niveau national; (2) la régulation du secteur; (3) le contrôle des acteurs. Le nouveau DG a donné la garantie qu’il mettra ses expériences et compétences au profit de l’institution en vue de répondre aux exigences et aux orientations à appliquer dans le secteur eau potable et assainissement. Il promet que l’eau et l’assainissement seront pris en grande considération afin de trouver les solutions appropriées, en utilisant de manière rationnelle les ressources qui seront mises à sa disposition.
Mercredi, dans le cadre des démarches visant la mise en oeuvre du Plan de Développement touristique de la Côte Sud, le Président Michel Martelly, accompagné de Stéphanie Balmir Villedrouin, la Ministre du Tourisme et des Industrie Créatives, a effectué une visite de 24 heures à Punta Cana. Reçus par le CEO de Grupo Puntacana, Franck Ranieri, ils se sont renseignés sur quelques services et visité certaines attractions de la destination touristique, qui dispose de 36,000 chambres et reçoit 2.3 millions de visiteurs l'an (principale station balnéaire de la République Dominicaine).