Daniel St. Hubert plaide non coupable NEW-YORK, 3 Juillet – L’homme accusé d’avoir poignardé à mort un garçonnet de 6 ans et blessé grièvement une fillette de 7ans, dans un ascenseur à New York, le mois dernier, a déclaré à la police après qu’il eut été placé en prison que : ‘Satan a tous les pouvoirs et contrôle toute chose.’ Puis ajouta qu’il avait besoin d’un avocat. Cette déclaration de Daniel St. Hubert a été évoquée le mercredi (2 juillet) au Parquet de la ville de New York après que le suspect eut plaidé non coupable des charges de meurtre, tentative de meurtre et possession illégale d’armes suite au drame survenu le 1er juin dernier. Daniel St. Hubert n’a pas ouvert la bouche durant la séance, même pas à l’adresse de ses parents, dont sa mère et sa sœur et ses enfants, qui se trouvaient dans la salle d’audience avec d’autres proches. Cependant la déclaration rapportée par la police donne un aperçu de la santé mentale du suspect qui a une longue histoire de troubles mentaux et de problèmes avec la loi. Il a déjà passé 5 ans en prison pour tentative de meurtre contre sa propre mère, et a été traité à Bellevue Hospital après une tentative de poignarder une personne. L’avocat de Daniel St. Hubert, Edward Friedman, a soulevé la question à savoir si son client est mentalement compétent pour passer en jugement. Les parents du garçonnet tué, Prince Joshua Avitto, ne peuvent comprendre pourquoi, vu les dangers représentés par le suspect, il a pu être remis en liberté. ‘Ils ont mis un fou en liberté sans lui donner aucun traitement, aucun médicament.’
P-au-P, 07 juil. 2014 [AlterPresse] --- Alors que des migrantes et migrants haïtiens s’empressent de retourner en Haiti, pour obtenir des documents légaux nécessaires à leur inscription au Plan national de régularisation des étrangers en situation irrégulière (Pnre) en République Dominicaine, les discussions s’enchaînent au sein du gouvernement, selon l’agence d’information en ligne AlterPresse. Une réunion importante devrait se tenir ce lundi 7 juillet avec le ministre des Haïtiens vivant à l’étranger François Guillaume, en vue d’apporter des solutions aux problèmes adjacents, indique Nesmy Manigat, l’ex-coordonnateur national de la commission bilatérale de haut niveau, impliquée dans le dialogue initié début 2014. M. Manigat n’a pas donné plus de détails. Ce dialogue est, pour l’instant, au point mort entre les deux Etats. Dans l’intervalle, des violences contre les ressortissants haïtiens continuent d’être enregistrées à la frontière. Un Haïtien Erisma Pierre a été retrouvé mort le mardi 1er juillet, à Mauricin, une localité de la province de Independencia, au Sud de la République Dominicaine. « Ce migrant haïtien, originaire de Bwa Nègès, 5e section de la commune frontalière de Fonds-Verrettes (Haïti), résidait à Barahona depuis 7 ans. Il était venu en Haïti chercher son acte de naissance pour aller se faire inscrire au Plan National de Régularisation des Etrangers en situation migratoire irrégulière (Pnre) », rapporte la plateforme Garr. Un présumé coupable, initialement appréhendé, aurait été libéré, selon les informations disponibles. Devant ce nouveau drame, mais qui constitue une constante à la frontière avec la République Dominicaine, la plateforme Garr demande à l’Etat haïtien de mettre en place de « vrais programmes sociaux », qui puissent répondre aux besoins de la population haïtienne, notamment les couches les plus vulnérables, en vue d’éviter de telles pertes régulièrement enregistrées sur le territoire voisin d’Haïti. Parallèlement, la plateforme Garr exhorte les autorités dominicaines à ouvrir une enquête pour que la lumière soit faite autour de ce nouvel assassinat (un de plus) parmi les ressortissants haïtiens en terre voisine. Les ressortissants haïtiens en République Dominicaine ont, jusqu’au 28 février 2015, pour se régulariser. Le président dominicain Danilo Medina a sollicité l’aide du gouvernement haïtien, dans la perspective de faciliter le travail des fonctionnaires dominicains. L’objectif de cette activité est d’inscrire les travailleurs haïtiens dans le cadre du Plan national de régularisation des étrangers en situation irrégulière, en République Dominicaine (Pnre), dont le nombre est très élevé. Près de 458 mille 233 migrantes et migrants seraient d’ascendance haïtienne, suivant une enquête du registre national des statistiques dominicaines. Un chiffre qui représente 87.34% de la population immigrante résidant en territoire dominicain. Ce plan vise à offrir aux personnes en situation irrégulière, une sorte de carte de résidence, pour fonctionner normalement, pour travailler et faire du commerce en territoire voisin. Initié le lundi 2 juin 2014 avec un processus d’inscription, le plan envisagé comprend deux grandes phases, notamment une phase d’implémentation qui a démarré le 1er décembre 2013 et qui a pris fin le 31 mai 2014. Le 2 juin 2014, l’Etat dominicain a commencé la deuxième phase, qui devrait prendre fin le 31 mai 2015. Mais l’Etat haïtien, curieusement, ne bouge pas quant à lui.
Selon un rapport officiel de l’Unesco, la proposition formulée par Barry Clifford pour obtenir la permission d’excaver l’épave découverte au large de la ville du Cap-Haïtien, dans le nord du pays, qui pourrait être celle de la Santa Maria, n’est pas conforme, a annoncé la ministre de la Culture, Mme Monique Rocourt. L’Unesco a jugé non conforme la méthode proposée par l’archéologue sous-marin, Barry Clifford, pour exhumer l’épave qu’il prétend avoir découvert au nord de la côte d'Haïti et qui pourrait être, affirme-t-il, la Santa Maria. Les personnes faisant partie de l’équipe devant opérer cette fouille, n’ont pas les qualités requises, d’après le rapport de l’Unesco, ajoutant que le site n’est nullement en danger là où il se trouve, pour rejeter la thèse de l’urgence avancée par M. Clifford. En ce sens, l’Unesco promet au gouvernement haïtien une équipe d’experts qui, à partir du mois d’août, va étudier en profondeur cette épave se trouvant dans les profondeurs des eaux au Nord d’Haïti. Selon la ministre de la Culture, les autorités haïtiennes connaissaient l’existence de l’épave bien avant l’exploration de M. Clifford, mais personne ne peut affirmer qu’il s’agit réellement de la Santa Maria. HPN
Le Premier ministre haïtien Laurent Lamothe a indiqué que la date du 26 octobre pour la tenue des élections était "incontournable et essentielle pour maintenir la stabilité politique et la paix sociale dans le pays", dans une interview à Haiti Press Network. "Pour éviter l'instabilité, nous avons pris des engagements devant le peuple haïtien, devant la communauté internationale pour organiser les élections le 26 octobre. Nous comprenons qu'il y a certains partis de l'opposition qui ne se sentent pas à l'aise pour aller vers ces élections, mais comme je l'ai dit, tout le monde sait que nous devons avoir ces élections cette année", a dit M. Lamothe à HPN. Il a mis en garde les partis qui seraient contre la tenue des élections: "Ceux qui sont contre la stabilité et la paix sociale pourraient aussi être contre l'organisation de ces élections cette année". "Il n'y a aucune raison, il n'y a aucune justification pour ne pas avoir les élections cette année", a-t-il répété. Le Premier ministre qui a assuré que les moyens financiers étaient disponibles pour réaliser les élections qui coûteront 34.6 millions de dollars, estime que le président Martelly et le gouvernement ont fait l'essentiel pour favoriser la tenue du scrutin. Il a rappelé que le chef de l'état avait changé trois fois le CEP pour montrer à l'opposition qu'"on veut avoir des élections ouvertes, crédibles et démocratiques, qu'on veut avoir un Etat de droit". Il a fait également remarquer que le président Martelly avait fait plus de 40 concessions à l'opposition dont "certaines étaient même farfelues". HPN
Port-au-Prince, lundi 7 Juillet 2014 : Le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly, accompagné du Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, Me Jean Renel Sanon, a procédé, ce lundi 7 Juillet, à l'installation du juge Wendelle Coq, désignée à l’unanimité, au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), en remplacement du valeureux juge Antoine Norgaisse dont le mandat a expiré. En présence du Président du Sénat de la République, M. Dieuseul Simon Desras, du Président de la Chambre des Députés, M. Jacques Stevenson Thimoléon et du Président du CSPJ, également Président de la Cour de cassation, Me Anel Alexis Joseph, le Chef de l'Etat a d'abord salué l'arrivée à ce poste du juge Wendelle COQ dont la désignation est en parfaite harmonie avec la politique conduite par le gouvernement actuel de faire participer les femmes d'égale à égale avec leurs homologues de sexe masculin à toutes les fonctions de l'administration publique. Le Président de la République, après avoir dressé le parcours professionnel remarquable du juge Coq, de la Cour d'Appel des Gonaïves à la Cour suprême, a souhaité que sa présence contribue à concrétiser les efforts visant l'essor de l'institution. Pour sa part, Me Coq a promis de s'engager entièrement en faveur du bien-être de l'institution. Tout en regrettant que le CSPJ se soit trouvé au centre de débats politiques qui l'empêchent de se consacrer à sa tâche essentielle de réformer l'Institution judiciaire nationale archaïque et surannée, le Chef de l'Etat invite la nouvelle Vice-présidente, ainsi que les autres membres à user de leur sens du bien public, de leur patriotisme pour se consacrer et travailler à l’émergence d’une Institution judiciaire saine, solide et plus responsable.