10 jours après l'assassinat le 25 juillet à Port-au-Prince, de la ressortissante américaine d’origine haïtienne, Myriam Saint-Germain, le gouvernement haïtien a comdamné le meurtre . Le porte-parole du premier ministre Laurent Lamothe, Me Pierre-Michel Brunache a indiqué ce lundi que la justice est saisie de l’affaire et cherche à identifier les auteurs du crime pour les appréhender. Me Brunache a fait savoir que le gouvernement, conscient de la situation sécuritaire dans le périmètre de l’aéroport Toussaint Louverture, a pris un train de mesures pour faire de la zone, dans les prochains jours, l’un des endroits les plus surs du pays. Il a notamment fait état d'un task force mis en place avec plusieurs unités de la police nationale d'haïti (PNH) dont la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), la Direction departementale de l'Ouest DDO, la Politour, le commissariat de l’aéroport et des membres d’unités spécialisées. L’ancien ministre de la justice et de la sécurité publique a toutefois souligné que, dans bien des cas, certains voyageurs sont victimes de guet-apens préparés par leurs proches qui ont été mis au courant de leurs activités. Madame Saint-Germain est décédée environ 6 heures après avoir été blessée par balle juste après avoir quitté l’aéroport international Toussaint Louverture. Elle a été mortellement atteinte par des individus armés circulant à moto qui l'avait également dépouillée d'une somme d'argent. Son assassinat a suscité une vague d’indignation au sein de la communauté haïtienne établie à Boston où elle résidait. Les proches de la victime déplorent notamment le fait que madame Saint-Germain soit morte environ 6 heures après avoir été blessée par balle, faute de soins. Le premier hôpital où elle a été conduite n’était pas assez équipé pour une opération chirurgicale et elle est décédée juste après avoir été emmenée dans un autre centre hospitalier,. Pendant tout ce va-et-vient, elle se vidait de son sang. Des informations font état du refus de la police à communiquer avec les proches de la victime au prétexte qu’elle était trop occupée à préparer le carnaval des fleurs pour lequel 6.000 policiers avaient été mobilisés. Madame Saint-Germain travaillait comme assistante médicale à la prestigieuse université de Havard et avait 2 enfants. Des avertissements qui interviennent à un moment où les autorités haïtiennes cherchent à présenter Haïti comme un pays ouvert aux investissements et au tourisme.
Le secrétaire d’Etat à la production animale, Michel Chancy, et la responsable de la Coopération espagnole en Haïti, Carmen Rodriguez, ont fait le bilan, mercredi, du projet de coopération relatif à la pêche, élaboré depuis 7 ans pour le département du Sud-Est. Douze dispositifs de concentration de poissons (DCP) ont été installés, 88 bateaux remis et 5 centres de pêches construits dans le cadre de ce programme qui couvre 8 communes de ce département. Michel Chancy a expliqué que ce programme supporté par la coopération espagnole a contribué au renforcement des organisations, des associations de pêcheur et des marchands de poisson de la région. Il a entre autres permis l’amélioration des conditions de conservation, de la gestion des ressources maritimes et de leurs commercialisations. Environ 3 00 familles de pêcheur, dans les 8 communes du Sud-est, ont bénéficié directement de ce programme. Diverses séances de formation technique ont été tenues en faveur des pêcheurs, et portaient notamment sur les techniques de pêche au DCP, sur le traitement des moteurs et l’utilisation des GPS en vue de mieux organiser l’activité des pêcheurs, a rapporté le secrétaire d’État. Ce programme a été financé à hauteur de 3 millions 215 mille euros par la coopération espagnole et doit servir de modèle à être développé sur les 1700 km de côtes d’Haïti, qui est le deuxième pays de la zone, après Cuba, a disposé d’un tel potentiel.
Le virus Ebola n’est pas présent en Haïti confirme le docteur Georges Dubuche, directeur général du ministère de la Santé publique et de la Population. Pour cette maladie qui a déjà fait plusieurs centaines de mort sur le continent africain, il n’existe toujours pas de remède. M. Dubuche a également expliqué que le MSPP entendait protéger la population en adoptant des mesures qui seront appliquées aux voyageurs. Ces mesures visent, notamment à empêcher l’intronisation de la fièvre jaune et du Ebola en Haïti. Ainsi les passagers en provenance des pays à risque au niveau de l’aéroport seront astreints à des mesures de contrôle strict. Le directeur général a également informé des principaux symptômes de la maladie qui se manifeste par des débuts de fièvre, des douleurs articulaires aigües, ainsi que des éruptions cutanées
L'ancien président haïtien Jean Bertrand Aristide et une douzaine de dignitaires de son régime (2001-2004) sont interdits de quitter le pays suite à une enquête ouverte par la justice sur une affaire de détournement de fonds et de blanchiment d'argent, a appris Haiti Press Network. Le dossier a été confié au juge Lamarre Bélizaire pour enquêter sur l'implication éventuelle de l'ex-président dans des actes de corruption, de détournement de fonds publics et de trafic illicite de drogue, a confirmé une source du palais de justice de la capitale. Dans le cadre de cette affaire, des anciens ministres, des anciens directeurs généraux de la PNH seront entendus par le juge Lamarre Bélizaire chargé de l'enquête. Une douzaine de personnes sont convoquées ce jeudi au cabinet du juge; Il s'agit de: Jean Nesly Lucien et Oriel Jean (deux anciens DG de la PNH), Jean Robert Ester (ancien inspecteur général de la PNH), Gustave Faubert (ancien ministre des Finances), Jonas Petit, Toussaint Hilaire, Gina Prosper, Max Buteau, Ginette Céant.
Uk est en petite tenue: chemisette et short. Mais il se trouve à la salle de séance de la Chambre des députés. Ce Jeudi, le Député Arnel Bélizaire a fait le point au 18eme jour de sa grève de la faim. Il n’a pas manqué d’attaquer ses collègues et l’Exécutif affirmant que sa grève, n’était nullement une campagne de communication visant à soutenir son ambition personnelle, comme candidat aux prochaines élections sénatoriales, dans le Département de l’Ouest... Toujours aussi vindicatif, cet ex-militaire des Forces Armée d'Haïti, a évoqué sans ambages, la possibilité de poursuivre sa lutte à l’avenir, les armes à la main « Je suis un violent. J’ai toujours pris part à toutes les luttes armées de ces dernières années. Si c’est nécessaire après la fin de mon mandat, je ferai la lutte armée. C’est là que je suis plus confortable » soulignant que le Président Martelly était également un homme violent « Michel Martelly est un violent [...] Je me bats contre lui depuis 1983. Il est tellement violent qu'il sent le besoin de se battre même avec ses amis. Allez savoir ce qu’il fera contre ses ennemis... »