51 personnes ont été arrêtées du 1 au 25 mars pour vols de véhicules, vols à main armée, viols et kidnapping par la police nationale d’Haïti (PNH) au niveau de la Direction Départementale de l’Ouest (DDO), a informé mercredi le porte parole de la PNH, Gary Desrosiers lors d’une rencontre avec la presse pour présenter un bilan partiel des activités de l’institution du mois en cours.
L’expert Indépendant des Nations Unies sur la situation des droits humains en Haïti qui vient de présenter sa démission affirme d’entrée de jeu que sa démission n’est pas liée à la position de l’ONU sur l’épidémie du choléra qui sévit en Haïti. Il démissionne parce que il a été appelé à d’autres fonctions. Mais ce qui est surtout important dans cette mise au point, c’est l’inquiétude qu’elle exprime : « Je suis inquiet de voir que se développent les pratiques de nomination de magistrats, à des fins politiques ou partisanes, ou bien encore pour protéger tel ou tel personnage important dans le pays. » Et Michel Forst de citer comme exemple certains cas comme celui de Calixte Valentin, un conseiller du chef de l’état accusé du meurtre d’un jeune paysan et libéré après 6 mois de détention préventive par un juge spécialement nommé à cet effet par l’actuel ministre de la Justice, alors que croupissent en prison depuis plusieurs années des gamins arrêtés pour un simple vol de pots de peinture ou une simple bagarre. « Et il poursuit en disant constater que se poursuivent les arrestations arbitraires et illégales dans l’ensemble du pays que l’o peut lire dans les rapports hebdomadaires de la section Droits de l’homme de la MINUSTAH ou dans les rapports de la Protectrice du citoyen. « Il n’est pas concevable que dans un Etat de droit, dit Michel forts, les responsables de l’application des lois se sentent autorisés à ne pas respecter la loi et que de tels comportements restent sans réaction de l’institution judiciaire. C’est un signal de plus envoyé du désordre actuel de l’institution judiciaire des lors que règne l’impunité ». Autre sujet d’inquiétude de Michel Forst : « Les menaces qui auraient été proférées par le ministre de la Communication à l’encontre de journalistes en février dernier… le fait que des journalistes ne seraient pas autorisés à participer à des manifestations officielles parce que leurs journaux sont suspectés de servir le jeu de l’opposition. IL s’agit là, dit il d’une atteinte à la liberté de la presse et à la liberté d’expression et d’opinion. « Puis, Michel Forst parle de la situation dans les prisons qui ne s’est pas visiblement améliorée. La prison en Haïti reste un lieu cruel, inhumain et dégradant. « Et Michel Forst parle de l’absence de véritable traitement de la détention préventive dans le pays, que tous les observateurs ont pourtant diagnostiquée et pour laquelle les solutions existent mais ne sont pas mises en œuvre » Ensuite Michel Forst note le cas de Serge Démosthène torturé à mort dans le commissariat de Pétionville et qui malheureusement n’est pas un cas isolé. Il mentionne cheque semaine des arrestations illégales et arbitraires par la police et parle d’un climat délétère quia persiste au sein de la nouvelle inspection générale de la PNH. Malheureusement à peine avait il pris ses fonctions que l’Inspecteur général en chef était révoqué par l’actuel ministre de la justice, après avoir annoncé son intention d’enquêter sur le comportement de certains agents de la police et son refus d’intégrer dans le corps de l’inspection des éléments indésirables de la police… Dans le domaine sécuritaire la situation a empiré : le nombre de morts violentes par balles ou par arme blanche est impressionnant : La peur est revenue. Mais l ‘Expert Indépendant de l’ONU pour les questions des droits de l’homme note aussi des faits encourageants dans la situation haïtienne : - L’existence de l’OPC - La nomination dune ministre des droits humains et de la lutte contre la pauvreté extrême - La comparution de Jean –Claude Duvalier devant les juges de la cour d’appel de Port-au-Prince Et il fait deux recommandations : Il propose au Premier ministre la mise en place d’un comité interministériel sur l’Etat de droit sous l’autorité d’un délégué interministériel Et dans la perspective du départ de la MINUSTAH et pour permettre progressivement le transfert de la protection internationale aux autorités d’Haïti, l’ouverture d’un bureau qui, après le départ de la Minustah POURRAIT DEVENIR UN BUREAU DU HAUT-COMMISSARIAT DES DROITS DE L’HOMME DES NATIONS UNIES au cœur de Port-au-Prince.
Le ministère dominicain de l’environnement a annoncé, dans un communiqué, un plan de reboisement dans la partie nord de la frontière entre la République dominicaine et Haïti dans le cadre d’un projet de construction d’un parc écologique dans la zone. Ce projet a pour objectif principal de sensibiliser les peuples haïtiens et dominicains sur l'importance de la préservation de l'environnement, a-t-on lu dans le communiqué. « L'initiative permettra de promouvoir la culture environnementale chez les deux peuples comme moyen rapide de communication efficace et complet en matière d'éducation », a informé le ministère dominicain de l’environnement. Le site qui accueillera ce projet comportera des espèces comme Acajou, Cèdres, Bambou etc, a-t-on ajouté dans le communiqué. Le ministre de l'Environnement Bautista Rojas a sollicité l’implication de tous les secteurs de la vie nationale afin de préserver plus efficacement l'environnement et les ressources naturelles.
C’est Frantz Duval du Nouvelliste qui nous présente cet hôtel qui est au cœur de Pétion Ville, angle Rue Louverture et Grégoire. Le Best Western Premier a ceci de particulier : il présente dans un aménagement signé Pascale Théard le travail des artisans haïtiens, dans une sorte d’artisanat de luxe. Et Frantz Duval qui parcourt l’hôtel de fond en comble commence avec ces calebasses polies enfilées comme des perles qui accueille le visiteur comme un rideau en chapelet dans les sas des deux portes d’entrée. Puis i nous parle de la piscine avec ses fleurs soleil en fer découpé, création de Mikerson Jean du village de Noailles de la Croix des bouquets aux couleurs acidulées, et continue dans le spa oxygène avec son mur de bulles en pierres polies de l’atelier de Dona Toussaint de Léogâne montées comme des pierres précieuses grâce à l’ingéniosité de Patrick Vilaire. Et ainsi de suite. Le journaliste passe en revue les coussins en tissus de récupération de Paula Coles et nous introduit dans la bibliothèque de l’hôtel: une bibliothèque de livres sur Haïti. Il y a aussi les sculptures en bois fouillé de Nacius Joseph et un mur d’angle offrant en miniature des pièces en pneus recyclés d’Eugène André du collectif Atis Rezistans de la Grand Rue. C’est une galerie d’art que ces pans de mur ornés de pièces en métal, d’un tableau en sequin et perle ou d’un masque. Tout rend hommage au travail des artisans haïtiens et permet aux visiteurs de découvrir un art dont on ne parle pas assez et qui grâce à cet hôtel bénéficiera d’un espace d’exposition leur rendant hommage. Des tableaux en ‘baneco’ ornant chaque chambre jusqu’au tableaux agrandis des peintres de Saint Soleil ornant l’ascenseur, le best Western Premier , grâce à sa décoratrice Pascale Théard s’est surpassé. Et Frantz Duval opine : Le résultat est remarquable. Rarement un hôtel aura réussi un tel alliage de bon goût et de modernité. Il a fallu la passion des frères Handal, Chris et Stanley et le talent de Pascale Théard pour offrir une adresse où le voyageur ne fera pas que dormir. L’hôtel s’annonce déjà comme une invitation gourmande à découvrir les vraies richesses d’Haïti : sa culture et ses artisans.