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Guyane : Des organisations nationales et internationales exigent l’arrêt des expulsions de migrants haïtiens

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Catégorie : Les Toutes Dernières
Création : 15 avril 2013
Plusieurs organisations nationales et internationales de droits humains réitèrent aux autorités françaises leur demande d’arrêter toute expulsion forcée des migrants haïtiens de Guyane et le maintien du moratoire accordé à ces derniers après le séisme du 12 janvier 2010. Depuis le 23 mars 2013, des migrants haïtiens ont été placés au centre de rétention de Guyane en vue de leur expulsion vers Haiti, indique une note datée du 8 avril 2013 et signée notamment par des organisations telles le Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr), le Collectif Haïti de France (Chf) et la Ligue des droits de l’Homme. « Cette décision des autorités françaises est le début de la concrétisation des déclarations du ministre de l’intérieur, Manuel Valls de passage en Guyane au début du mois de mars 2013, qui annonçait la fin du moratoire contre les expulsions », critiquent ces organisations. Elles croient qu’une telle décision sonne le glas d’une forme de solidarité avec les haïtiens depuis le tremblement de terre du 12 janvier 2010 et est contraire à la prise de position pourtant réaffirmée par les pouvoirs publics français en novembre 2012. Ces associations se disent alarmées de cette nouvelle prise de position alors que la situation en Haïti ne s’est pas améliorée. Elles réaffirment leur volonté de continuer de réclamer l’arrêt total des éloignements vers Haïti et son respect par l’ensemble des préfets. Ces organisations notent que, plus de trois ans après le séisme, Haïti continue de gérer douloureusement les effets catastrophiques de cette tragédie. Les récents rapports sur l’état des droits de la personne en Haïti confirment que la situation y demeure catastrophique, avancent-elles en évoquant « les ouragans qui balaient régulièrement les efforts portés notamment sur le développement agricole, la lutte contre la crise sanitaire et la reconstruction des infrastructures ». « En plus d’un contexte général très dégradé, Haïti fait aujourd’hui face à la menace d’une crise alimentaire. Dans ces conditions, il ne nous apparaît pas concevable que des expulsions puissent reprendre », font remarquer ces organismes de défense des droits humains. Ces institutions ne se sentent par rassurées par rapport à la garantie d’une étude préalable et individuelle de la situation des personnes expulsées, puisque cette même assurance avait été donnée préalablement à la reprise des expulsions vers Haïti depuis les Antilles françaises. En Guadeloupe de nombreux pères de famille, personnes âgées et malades ont été expulsés vers Haïti, rappellent-ils. « Ce précédent laisse craindre qu’en Guyane également, les autorités françaises expulsent des personnes vulnérables et protégées de ces mesures d’éloignement par le droit français », soutiennent-elles. Plusieurs des personnes actuellement en attente d’être expulsées font état d’une situation qui devraient légalement leur permettre de demeurer sur le territoire français, rapportent les organisations. Le Garr, le Chf et la Ldh dénoncent, entre autres, la faible possibilité pour les personnes de solliciter un contrôle de légalité de leur mesure d’expulsion devant un juge.

Newton St Juste et André Michel dénoncent un ordre du Parquet

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Catégorie : Les Toutes Dernières
Création : 15 avril 2013
Les avocats Newton Louis St Juste et André Michel ont dénoncé, lundi, un ordre du Parquet de Port-au-Prince au juge de paix de Pétion-Ville, lui demandant de récupérer dans les médias des documents relatifs au dossier « juridique » de la famille présidentielle, a appris Haïti Press Network. Dans une note, les deux juristes fustigent l’attitude du chef du Parquet de la capitale, Lucmane Délille, qui aurait émis le 12 avril un ordre au juge de paix de la commune de Pétion-Ville (Ouest). Dans cet ordre le commissaire du gouvernement aurait fait injonction de récupérer dans tous les médias de cette commune les dossiers « déclarations » liés au dossier juridique de la famille du président Michel Joseph Martelly. « Nous condamnons l’usage privé fait du Parquet pourtant chargé de défendre les intérêts de la société », dénoncent les deux avocats St Juste et Michel, précisant qu’ils ont été informés de cette mesure par une source sûre, qu’ils se gardent d’indentifier. « Nous saluons le courage du juge de paix de Pétion-Ville qui a refusé, malgré des menaces de révocation, d’obtempérer à cet ordre [illégal] constituant une atteinte à l’État de droit et à la liberté de la presse », écrivent les 2 juristes. Les deux avocats, qui prennent couramment la défense de dossiers face à l’administration Martelly, invitent les magistrats de toutes les juridictions et la presse à faire montre d’indépendance et à ne pas céder à la panique face, disent-ils, aux manœuvres [dictatoriales] du pouvoir.

Une police touristique

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Catégorie : Les Toutes Dernières
Création : 15 avril 2013
Une police touristique sera affectée dès le mois de juin dans les sites touristiques prioritaires du pays, tels le Champ-de-Mars, l’Aéroport, la Cote-des-Arcadins et le Parc National Historique (Nord), a appris Haïti Press Network. « Au total 72 agents. Ces policiers recevront une formation pour leur permettre de comprendre le secteur touristique [histoire et géographie touristique ; métiers du tourisme ; écotourisme. Ils auront des notions en communication orale et apprendront des langues étrangères », a indiqué un responsable de communication du ministère du tourisme.
 
Une rencontre s'est déroulée ce lundi 15 avril où la ministre Stéphanie B. Vildrouin a exposé le projet à plus d'une cinquantaine de jeunes agents de la PNH. Elle a profité de cette prise de contact avec les policiers pour leur expliquer le rôle et l'importance de ce nouveau corps.
La police touristique d’Haïti va être gérée conjointement par la PNH et le ministère du tourisme.



Reconstruction : « Le redressement durable du pays n’est pas véritablement engagé »

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Création : 15 avril 2013
P-au-P, 15 avril 2013 [AlterPresse] ---Trois ans après le séisme du 12 janvier 2010, il n’existe visiblement « aucun programme significatif de construction de logements et d’élimination des bidonvilles » dans le pays, indique un rapport de la Cour des comptes de France, publié en janvier 2013 et dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse. « Les stigmates du séisme sont encore visibles : qu’il s’agisse des débris, des logements « rouges » et du nombre d’Haïtiens vivant dans des abris de fortune ou provisoires (tentes ou baraques) », constate le rapport intitulé « l’aide française à Haïti après le séisme du 12 janvier 2010 ». Néanmoins, la cour des comptes de France souligne une amélioration progressive de la situation à Port-au-Prince et une certaine normalité, du moins un retour à la situation d’avant le séisme qui a occasionné 300 mille morts et autant de blessés. En trois ans, les camps - qui accueillaient 1,5 million de réfugiés en juillet 2010 - se sont vidés peu à peu, observe la cour des comptes de France. Actuellement, 347,284 personnes déplacées vivent toujours dans les camps, soit 87,750 ménages répartis sur 450 sites, selon les dernières statistiques officielles. Les aides publiques ont été mises en œuvre, malgré la faiblesse des structures publiques haïtiennes, indique le rapport. Celui-ci préconise une réflexion pour mieux adapter l’aide d’urgence au milieu urbain, terrain prévisible de catastrophes à venir. L’absence de mise en place d’un programme capable d’anticiper les risques naturels, expose Haïti à des risques permanents de catastrophes, avertit le rapport. « Le choix de dispenser une grande partie de l’aide budgétaire à Haïti par le truchement du fonds de reconstruction d’Haïti, se révèle, à l’usage, peu efficace, compte tenu des contraintes spécifiques liées à l’aide aux États fragiles », déplore aussi l’institution française. La détermination des bailleurs, comme des autorités haïtiennes, n’a pas suffi à la refondation institutionnelle, lit-on encore. Comme causes des multiples obstacles rencontrés par les bailleurs, on cite aussi la faiblesse de la maîtrise d’ouvrage local et les difficultés de communication et de coordination à l’intérieur même des administrations haïtiennes. La persistance de la corruption en Haïti a miné la confiance des donateurs les incitant à durcir encore les conditionnalités, ce qui rend l’aide de plus en plus difficile à verser. La succession de crises politiques, ayant laissé le pays sans gouvernement pendant des mois, a eu également un lourd impact sur la reconstruction. Cependant, les difficultés existantes, pour mettre en œuvre l’aide à la reconstruction, sont, pour l’essentiel, à mettre sur le compte des circonstances locales, se déresponsabilise la cour des comptes de France. Cependant des résultats positifs ont été enregistrés dans le domaine de la satisfaction des besoins de base (alimentation, réouverture des écoles, lutte contre l’épidémie de choléra). Toutefois, la marge de progression reste considérable dans le domaine de l’éducation et de la santé.

Relogement des habitants du camp de Pétionville Club

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Création : 15 avril 2013
HPN - L’équipe de relocalisation de l’organisme humanitaire, J/P Haitian Relief Organization, a relogé un premier groupe de 60 mille habitants des camps du Pétion Ville Club et de Cité Maxo vers des logements sûrs et durables dans les communautés avoisinantes avec l'appui du gouvernement haïtien, apprend-on dans un communiqué. Cet appui du Gouvernement haïtien a permis à la J/P HRO, instance pilotée par l’acteur américain [Sean Penn] de fournir un support financier aux résidants du camp et de soutenir les familles pour trouver un logement sûr, leur permettant de réintégrer leurs quartiers. Aujourd'hui, seules 13.770 personnes, ce qui équivaut à 4.173 familles, demeurent encore dans ces camps. J/P HRO fournit des services de protection pour les résidents vulnérables vivant encore dans le camp à travers un programme élaboré en coordination avec la communauté. De plus, soutenue par des agents de la MINUSTAH, la Police Nationale d'Haïti (PNH) a établi un sous-commissariat dans le camp du Pétion Ville Club et travaille à prévenir la criminalité et certains risques, selon le communiqué. L’équipe d’ingénierie et de construction de J/P HRO, conjointement avec le Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications (MTPTC), travaille à remettre en état et moderniser des logements pour 97 familles, à construire 29 maisons, restaurer trois écoles, et à mettre en place dans tout le quartier un système de purification d’eau dans des kiosques utilisant l'énergie solaire. D’ici le mois de novembre 2013, cette équipe aura rénové des complexes qui logeront 280 familles supplémentaires. Par ailleurs, grâce aux activités de développement communautaire et des programmes d'ingénierie et de construction, J/P HRO soutient les habitants de Delmas 32 et de Delmas 40b dans la transformation de leurs quartiers. Les responsables du Programme de développement communautaire collaborent avec le Ministère de l'Éducation afin de renforcer les écoles locales et de permettre à la communauté d’accéder à l’éducation. « J/P HRO est l’une des rares organisations humanitaires en Haïti qui continue à gérer les camps en fournissant une variété de services essentiels », a déclaré Gary Philoctète, Directeur adjoint de J/P HRO dans un communiqué. « Plus de trois ans après le tremblement de terre, nos équipes continuent à protéger les résidents des camps et à offrir de meilleures conditions de vie, l'accès aux soins de santé dans deux cliniques communautaires, des soins d'urgence 24 heures par jour, et une éducation de qualité à 430 enfants », a-t-il ajouté.
  1. Une compagnie militaire américaine obtient un contrat en Haïti
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  4. RAM DEBALLE

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