Miyamoto Haïti en partenariat avec le gouvernement haïtien, va construire 34 écoles en Haïti à travers le Fonds d'Assistance Économique et Social (FAES) et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF). Les sites scolaires sont principalement situés dans les zones reculées d'Haïti. Ces écoles seront construits selon les normes internationales de sécurité et de qualité « Il devrait y avoir aucune différence dans les normes de sécurité pour les enfants américains et les enfants haïtiens. Nous devons nous assurer, que tous les enfants sont totalement en sécurité dans leurs écoles » a déclaré le Dr Kit Miyamoto, PDG de Miyamoto international. Bien que le processus de construction s'annonce difficile, sur des sites sans route d'accès, ce projet continuera de renforcer la capacité des ingénieurs haïtiens, des entrepreneurs et des maçons. Miyamoto Haïti formera l'équipe sur la supervision, le contrôle qualité, la planification et la gestion de la construction pour garder ce projet à mission critique, sur la bonne voie dès le début. « Notre plus grand défi en Haïti est de s'assurer que la construction soit bien faite » a souligné Victor Guilaine, gestionnaire de programme à Miyamoto Haïti « Notre objectif n'est pas seulement de construire des écoles sécuritaires, mais d'élever la qualité de la construction à travers Haïti. » « Nous nous sommes engagés pour le développement d'Haïti [...] C'est pourquoi nous investissons et élargissons nos opérations ici. Nos ingénieurs haïtiens formés, les maçons et les entrepreneurs peuvent ériger des constructions de standard international, » a déclaré le Dr Miyamoto. Le financement des 19 écoles du FAES vient de la Banque Interaméricaine de Développement (BID) et du gouvernement haïtien, alors que le financement pour les 15 écoles de l'UNICEF vient du gouvernement belge.
Le président de la chambre des députés, Tholbert Alexis, annonce que la loi sur le blanchiment des capitaux a été une nouvelle fois écartée. Le document a soulevé de vives discussions lors de la séance en assemblée plénière du mardi 25 juin 2013. Pendant plus de trois heures les débats ont porté sur l'article 4 du projet de loi qui définit le terrorisme. Les députés ont réclamé la formation d'une nouvelle commission spéciale qui devra modifier le document. Le président de la chambre basse fait état d'errements dans le document qui a fait référence à des conventions internationales non ratifiées par l'Assemblée Nationale. 3 des 5 conventions citées par l'article 4 n'ont pas été ratifiées par Haïti déplore le président de la chambre des députés. La nouvelle commission devra également définir le terme " terrorisme" dans le projet de loi. La semaine écoulée plusieurs législateurs avaient préconisé une législation spéciale pour définir le terrorisme. Interrogé sur les conséquences d'un retard dans le vote de cette loi, le président de la chambre des députés a assuré que le document sera voté dans les prochaines semaines. Dans les prochains jours on pourra voter le document et faire un bon travail a insisté M. Alexis. La Fédération des barreaux d'Haïti avait mis en garde contre certains articles de la loi qui contraindraient les avocats à fournir des informations confidentielles sur leurs clients. L'exécutif presse les députés à voter ce projet de loi pour éviter des sanctions financières du Gafic. M. Alexis avait révélé en début de semaine que les autorités haïtiennes auraient obtenu un report à août du délai de ratification de la loi sur le blanchiment des capitaux.
La Banque interaméricaine de développement (IDB) a approuvé une subvention de 35,5 millions de dollars pour Haïti afin d'étendre et renforcer le service d'eau potable dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Ls programme sera exécuté par la Direction Nationale d'Eau Potable et de l'Assainissement d'Haïti (DINEPA) et le CTE-RMPP. Outre la BID, le Fonds espagnol de coopération pour l'eau et l'assainissement en Amérique latine et les Caraïbes (FECASALC) contribuent financièrement à la réalisation qui vise à augmenter l'accès a l'eau potable dans la capitale. Actuellement, l'operateur public CTE-RMPP approvisionne en eau environ de 70 pour cent des 3 millions d'habitants de la région métropolitaine de Port-au-Prince. Dans le cadre de ce programme, une équipe d'experts d'entreprises internationales spécialisées dans la gestion d'eau a été engagée afin d'améliorer la gestion technique, financière et commerciale de cet opérateur de Port-au-Prince. Parmi les objectifs de la deuxième phase figurent la réduction des pertes liées aux fuites, aux connexions clandestines et aux factures impayées, mais aussi améliorer la recollection afin d'arriver à couvrir les dépenses opératives du CTE-RMPP. Pendant la première phase du programme, le CTE-RMPP a réussi à doubler les heures de distribution d'eau, en passant d'une moyenne de 13 à 26 heures par semaine. La BID et le gouvernement d'Espagne (à travers le FECASALC), les principaux donateurs dans le secteur de l'eau et l'assainissement en Haïti, financent des opérations pour une valeur de 180 millions de dollars en vue d'améliorer la gestion et étendre les services à Port-au-Prince, dans plusieurs villes de province. de 35,5 millions de dollars pour Haïti afin d'étendre et renforcer le service d'eau potable dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Les programme sera exécuté par la Direction National d'Eau Potable et de l'Assainissement d'Haïti (DINEPA) et le CTE-RMPP. Outre la BID, le Fonds espagnol de coopération pour l'eau et l'assainissement en Amérique latine et les Caraïbes (FECASALC) contribuent financièrement a la réalisation qui vise a augmenter l'accès a l'eau potable dans la capitale. Actuellement, l'operateur public CTE-RMPP approvisionne en eau environ de 70 pour cent des 3 millions d'habitants de la région métropolitaine de Port-au-Prince.
Rencontre Martelly – Medina à Managua Managua, 29 Juin – Les présidents dominicain Danilo Medina et haïtien Michel Martelly se sont rencontrés à Managua, capitale du Nicaragua, en marge d’un sommet de l’organisation PetroCaribe. Selon la presse dominicaine, c’est le président haïtien, et le premier ministre Laurent Lamothe, qui ont sollicité cette rencontre pour débattre de l’interdiction par Haïti de l’importation des œufs et poulets venant de la République dominicaine voisine. Apparemment aucune décision n’est sortie de cette rencontre qui, selon la Présidence dominicaine, s’est déroulée ‘dans une atmosphère cordiale’ pendant que le président dominicain a écouté ‘avec attention’ les explications des deux dirigeants haïtiens. Le gouvernement haïtien a repris une interdiction datant de 2008 pour prohiber l’importation et la vente de produits avicoles dominicains après l’apparition dans ce pays d’une épidémie de grippe aviaire. Cependant les autorités dominicaines affirment que la grippe aviaire a été éradiquée depuis. L’OPS (Organisation Panaméricaine de la Santé) confirme. L’ambassadeur dominicain en Haïti, Ruben Silié, trouve étrange que Haïti ait basé sa décision à partir de ‘sources secondaires’ et sans avoir consulté les ‘institutions compétentes’. Après la rencontre de samedi à Managua, le président Medina a déclaré que ‘les autorités haïtiennes ont reconnu la ‘qualité’ des œufs et poulets dominicains mais que d’autres préoccupations ont apparu. Entre autres, la perte par Haïti de 300 millions de dollars en évasion fiscale dans le commerce avec la république voisine, dont une bonne partie se fait de manière informelle. Le gouvernement haïtien s’efforce de voir quels moyens mettre en place pour contraindre les commerçants haïtiens opérant depuis la frontière à payer leurs taxes. On ne sait pas encore quelle suite sera donnée à la rencontre de samedi entre les présidents Martelly et Medina.
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