La secousse, de faible intensité, qui a été ressentie ce lundi dans la ville de Port-de-paix, Nord-Ouest, a fait 5 blessés légers, a appris Haïti Press Network auprès du maire de la ville, M. Guillet Salvador. « La secousse n’a pas été très forte mais a provoqué une panique dans la ville pendant quelques minutes puis le calme est revenu », a déclaré le maire. Selon M. Salvador, les victimes ont été enregistrées au Lycée François Capois de la ville, où les écoliers avaient tenté d’abandonner le bâtiment au moment où la secousse a été ressentie aux environs de 2h20PM. 3 parmi les lycéens blessés ont été transportés à l’hôpital pour recevoir des soins. Le maire de Port-de-Paix rappelle que cette secousse s’est produite 170 ans après qu’un violent séisme avait ravagé le Nord et le Nord-Ouest d’Haïti.
Les autorités ont confisqué près de 10 camions, en cette fin de semaine du 28 avril, exploitant le sable dans la carrière de Laboule (Pétion-ville), qui a été fermé par les autorités. Suite au séisme du 12 janvier 2010, dans une communiquée de Presse, les autorités via le ministère des Travaux publics transports et Communications (MTPTC) et le Bureau des Mines et de l'Energie avaient procédé le 12 février 2010 à la fermeture des carrières de sable de Laboule. Ils avaient annoncé que des mesures draconiennes seront adoptées contre tous les individus malintentionnés qui tenteront d'exploiter le sable. La mesure avait été suivie dans les premiers mois suivant le tremblement de terre. Mais depuis quelque temps le trafic a recommencé et devient un peu plus intense chaque jour. Si seulement les pouvoir publics pourraient donner suite à cette mesure et continuer à empêcher l'exploitation de ces carrières de sable de Laboule. Et puis pourquoi ne pas aller jeter aussi un coup d'oeil du côté de Jacmel. Là aussi les carrières tout au long de la route de l'Amitié avaient été fermées. Mais l'exploitation a repris de plus bel.
C’est le Salon National du Livre, première édition et cela se passe au Port Touristique de Jacmel. Trois jours pleins pour cette grande fête de l’exprit. Le décor a été dressé au Port touristique de Jacmel, au bord de la mer et le bruit des vagues venant frapper le littoral ne gâte rien à la beauté de l’événement. Les Presses Nationales d’Haïti n’ont pas lésiné sur les moyens. Vendredi 28 avril, les ouvriers dressaient des stands, dont ‘la Case de l’Oncle Tom’, et un auditorium balayé par la brise marine qui pourra servir aussi pour des projections de films, des spectacles de théâtre etc. Jacmel a été choisie pour être la première ville où se déroule l’événement. Les Presses nationales d’Haïti ont pour objectif de se transporter ainsi dans chacun des dix départements du pays, à l’occasion de leur fête patronale, pour faire aussi de celle-ci une fête de l’esprit. Mais à Jacmel, le Salon a eu du mal à démarrer. Le samedi 28 avril, alors qu’il devait y avoir une soirée culturelle offerte par le secteur privé, le Port touristique était désespérément vide. Le lendemain Dimanche 29 avril, l’ouverture officielle prévue pour 9 heures du matin n’a pu avoir lieu à l’heure indiquée, faute de public. Elle a été reportée à 2 heures PM. Mais là aussi, on ne se bousculait pas. Nous avons rencontré sur les lieux Michaëlle Craan, la doyenne de la vie culturelle de Jacmel et elle n‘a pu que nous dire pour expliquer cette absence notable que les Jacméliens n’ont pas l’habitude de fêter avant la fête patronale et que pour eux c’est le Premier Mai, la St Jacques et St Philippe. En tout cas, le Maire était au rendez-vous ainsi que le Délégué du Sud Est. Dans leur discours respectif, ils ont fait ressortir la fierté devant le choix de leur ville pour le lancement de ce grand événement culturel. Ecrivains invités : Yannick Lahens, Laënnec Hurbon, Lionel Trouillot, Claude Pierre, Michel Hector, Evelyn Trouillot. Mais nous avons regretté certaines absences bien jacméliennes. Par exemple la fanfare de l’école de musique Dessaix Baptiste qui aurait pu créer une grande animation sur le Port. Le programme prévoyait plein d’événements allant de séminaires, ateliers, soirées culturelles, conférences, rencontres avec les auteurs, ‘cabrits littéraires’, soirées hommages aux écrivains jacméliens devenus centenaires en 2012, tels Jean Fouchard, Félix Morisseau Leroy, Magloire Saint-Aude, Roussan Camille et Roland Chassagne. D’autre part ces diverses manifestions devaient se tenir en des lieux différents de la ville, comme le Collège Alcibiade Pommayrac, l’hôtel Le Manguier de Meyer, le Village Caraïbe, le Collège Suisse, le collège Catina, le Lycée St Cyr, l’Alliance Française de Jacmel, les sœurs Salésiennes, le Collège St Louis, le Lycée Henry Christphe. Deux auteurs étaient en signature pour cette première édition du Salon. Il s’agit de Yanick Lahens et de Laënnec Hurbon. Malgré les retards et autres difficultés enregistrées, cette première édition du Salon National du Livre est en soi quelque chose de très positif. La beauté du site elle-même en témoigne. Le cadre choisi étant tellement agréable, les stands d’une telle beauté qu’il faut espérer que le public sera au rendez vous du 1er Mai, fête patronale de Jacmel où se presse chaque année la grande foule des festivaliers.
L’hôpital de Mirebalais le plus grand hôpital universitaire public d’Haïti hors de la capitale qui ouvrira ses porte à l’automne 2012 ; offrira des services disponibles nul part ailleurs dans le pays. D’une superficie de 180,000 pieds carrés, le nouvel hôpital comprendra entre autres : six salles d'opérations, une clinique externe avec environ 20 salles de consultations, des zones naturelles d'attentes, une salle d'urgence, une salle pour les dossiers médicaux, un espace pour recevoir et former 140 étudiants et médecins résidents, un laboratoire, une pharmacie, des bureaux administratifs.... Cet hôpital, géré conjointement par Partners In HealthZanmi Lasante (PIHZL) et le Ministère de la Santé, offre la particularité d’être le plus grand projet d'énergie solaire en Haïti.
Avec 1,800 panneaux solaires fournissant 400 kilovolts-ampères (KVA) d'électricité, Mirebalais abrite aujourd'hui le plus grand projet d'énergie solaire en Haïti. L'électricité produite, alimentera l'hôpital durant le jour et fera économiser à Partners In Health (PIH) une grande partie de l'argent sur la facture d'électricité qu'elle pourra ainsi investir à l'usage des soins aux patients.
Elle a attiré une foule considérable et provoqué des embouteillages monstre à l’entrée de la route du Nord. Il semble que la Police fait toujours la grève (!) parce que les automobilistes peu consciencieux se sont mis à rouler à 4 voies, s’engageant sur le tronçon d’en face bloquant ainsi complètement la circulation, sans que le moindre policier n’apparaisse à l’horizon, les véhicules de la police restaient stationnés à l’entrée du campus de Damiens, plantés là sans un regard pour ce qui se passait. Les nombreux visiteurs de la foire, faisant contre mauvaise fortune bon coeur, ont dû laisser leur véhicule parfois assez loin de l’entrée de Damien pour continuer à pied jusqu’au Ministère de l’Agriculture. Et là c’était l’explosion. Même au Champ de mars que la foire n’avait jamais attiré autant de monde. Jeunes et moins jeunes se bousculant pour voir ce qui se fait chez nous en agriculture, élevage, agro industrie, avec toute la ménagerie: poulets, pintades, chèvres, boeufs, des zébus, des iguanes, des caïman… Un enclos spécial avait été réservé aux animaux soi-disant sauvages et l’on peut dire que ce fut l’un des endroits les plus fréquentés. Des stands à perte de vue, offrant les produits de notre artisanat, des objets d’art, on pouvait assister en direct à la transformation des produits agricoles, sans compter les stands encore plus difficilement accessibles, ceux qui vendaient la nourriture : Lalo, griots, poules. Etc. La foule, à 90 % des jeunes, n’en finissait pas de parcourir les nombreuses allées, encouragés par une musique des plus entrainantes. Cette foire du Premier mai qui avait commencé depuis le dimanche 29 avril a été un vrai succès. Les exposants n’ont pas à se plaindre. Le public a acheté sans compter, chacun voulant ramener chez lui un sac de riz, des oeufs, des légumes, des fruits, tous du pays, quand ce n’est pas une jolie petite tenue camerounaise de Binam Africa (adresse Avenue du Travail # 4) ou bien un tableau, une lampe en calebasse, des robes haïtiennes ou tout autre objet de notre artisanat tellement riche. Les produits étaient vendus à des prix cassés en la circonstance et chacun s’en allait avec l’impression d’avoir fait une bonne affaire. Un grand bravo tant aux organisateurs qu’aux exposants qui se sont donnés sûrement beaucoup de mal pour satisfaire ainsi la clientèle.