Une séance a été suspendue mardi au parlement après que des hommes armés se présentant comme des anciens militaires ont pris position devant le siège du parlement. "C’est intolérable que des bandits armés assiègent un parlement en plein travail", a déclaré le président de la chambre des députés, Levaillant Louis-Jeune qui a mis fin prématurément à la séance. Ces hommes armés qui se présentent comme des membres de l’ancienne armée d’Haïti avaient pris position devant le parlement pour réclamer le retour des Forces armées d’Haïti.
La Chambre des Députés a procédé mardi à la formation d’une commission spéciale de sept membres chargée de l’analyse du dossier du Premier ministre désigné, Laurent Lamothe, une semaine après la ratification de son choix au Sénat. La commission, qui compte dans ses rangs les représentants des six blocs parlementaires existants et des indépendants, est composée des Députés Francenet Denius (Lazile, Nippes, sud-ouest), Julionel Anélus (Lestère, Artibonite, nord), Abel Descollines (MirebalaisBoucan Carré, Centre), Théophile Gluck (LimonadeQuartier Morin, nord), Rodriguez Séjour (1ère circonscription de Port-au-Prince), Vikens Dérilus (Verrettes, Artibonite) et Steevenson Thimoléon (Petit-Goâve, ouest). Les commissaires doivent recevoir jeudi les pièces de M. Lamothe à qui une lettre d’invitation devait être adressée rapidement en vue du début du processus d’analyse.
Aucun délai n’a été imparti pour la remise à l’assemblée des Députés du rapport de la commission à l’issue de l’examen des documents du candidat à la succession du Premier ministre Garry Conille, démissionnaire depuis environ deux mois.
Les accusations relatives à un complot visant à déstabiliser le pouvoir en place, portées à l'encontre du citoyen haïtien, Pierre Edouard Kanzki, sont nulles et non avenues. C'est ce qu'a fait savoir l'un des avocats de ce dernier, Me Fritzo Canton ce mardi. Il a indiqué qu'une correspondance a été adressée au commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, pour solliciter le retrait du mandat d'amener émis contre son client. Me Canton dénonce par ailleurs, la violation des droits fondamentaux de la personne humaine que constituent les démarches du pouvoir contre son client. Rappelons que les autorités haïtiennes et dominicaines avaient dénoncé, un colonel dominicain à la retraite du nom Pedro Julio Goico qui, associé à monsieur Kanzki serait en train de monter un complot visant à déstabiliser le président Michel Martelly. Rappelons aussi que Pierre Edouard Kanski est sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Justice haïtienne.
Un policier du service de la circulation répondant au nom de Walky Calixte a été abattu mardi par des inconnus armés. Cet assassinat a provoqué le mécontentement de ses confrères. Le policier a été tué mardi soir dans le quartier de Martissant alors qu’il a été le même jour menacé par un député, a déclaré à HPN un officier de la PNH. Cette source a confirmé que le meurtre a provoqué l’indignation des policiers qui menaçent d’entre en grève. « Nous sommes en train de gérer la situation pour éviter une grève », a assuré un commissaire de police. Walky Calixte était un agent 1 qui faisait partie de la 18e promotion de la PNH. La victime était également un étudiant finissant en psychologie à la faculté des Sciences humaines de l’université d’état d’Haïti. C’est le troisième policier en quelques jours à mourir sous les balles d’inconnus qui courent encore !
Il est suivi avec beaucoup d’attention par la population haïtienne et chacun essaye d’en savoir un peu plus sur l’embolie pulmonaire, maladie dont les médecins ont fait le diagnostic, concernant Mr Michel Martelly Toutes sortes de rumeurs aussi circulent, comme c’est généralement le cas en pareille situation. Le Président aurait-il perdu connaissance lundi après midi sous l’effet de violentes douleurs dans la région thoracique ? Le Bureau de presse de la présidence essaye de calmer ces rumeurs en les démentant et en fournissant de temps en temps des informations se résumant, il est vrai , à dire que l’état de santé du président était stable. Toujours est-il que le président Michel Martelly rentré jeudi 12 avril des Etats-Unis où il avait subi une opération à l’épaule gauche a du repartir en urgence lundi dans l’après midi. Quels sont les symptômes qu’il a présentés à ce moment ? Le Bureau de communication de la présidence ne le dit pas mais le le médecin interniste-cardiologue Dr Rudolphe Malebranche qui état l’invité de Mélodie Matin a dit que d’après les informations dont il disposait, l’embolie diagnostiquée n’a pas du être particulièrement inquiétante, puisque le chef de l’état a marché pour aller prendre l’avion et qu’il s’agissait d’un avion commercial et non pas d’un avion ambulance. Les dernières informations renseignent aussi que le président errait hospitalisé au Mont Sinai Hospital de Miami Beach.