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Création : 23 juin 2012

Le Premier Ministre en visite au bureau de la douane de Malpasse pour renforcer les mécanismes de lutte contre la contrebande

Port-au-Prince, vendredi 22 Juin 2012 : Le Premier Ministre Laurent Salvador Lamothe, a effectué une visite, ce vendredi 22 Juin, au bureau de la douane de Malpasse à la frontière haïtiano-dominicaine pour s'enquérir personnellement des conditions dans lesquelles les perceptions de taxes se réalisent et en même temps envisager les voies et moyens pour les améliorer.

Accompagné entre autres de la Ministre de l’Economie et des Finances, du Directeur de l’Administration Générale des Douanes, et le Directeur Général de la Police Nationale d'Haïti, le Chef du Gouvernement a fait état de la nécessité d'une véritable mobilisation en faveur de l’augmentation des recettes douanières.

En ce sens, le Premier Ministre envisage le recrutement de nouveaux agents dans la région de Fonds Parisien et leur intégration ou affectation au bureau de Malpasse pour faciliter la proximité et la professionnalisation de ce service public.

Le Premier Ministre croit également que l'amélioration des conditions de travail des fonctionnaires ainsi que la modernisation des infrastructures physiques peuvent favoriser un meilleur rendement des services de la douane. Aussi, Les infrastructures existantes vont faire l’objet d’étude et d’adaptation en fonction des exigences de l’environnement frontalier.

Le Chef de la Primature plaide en faveur d'une gestion plus rationnelle de la frontière afin de permettre à l'Etat de gagner plus d'argent. « Il faudrait une gestion coordonnée de la frontière », déclare-t-il. L’absence de coopération entre la Douane, le service de l’Immigration et l’Emigration et la Police affaiblit la puissance publique dans la zone. Du coup, cela rend possible toutes les dérives et fait prospérer les trafics illicites.

Malgré une augmentation sensible du flux de marchandises en 2011-2012, les recettes de la douane de Malpasse ont considérablement baissé par rapport à 2010-2011. D’une moyenne mensuelle de 180 à 200 millions de gourdes en 2010-2011, les recettes ont atteint une moyenne de 120 millions en 2011-2012.

Cette visite du Premier Ministre au bureau de la douane de Malpasse traduit sa volonté de poursuivre sa croisade contre la contrebande, la corruption et la fraude qui constituent des obstacles majeurs au développement d’Haïti.

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Création : 23 juin 2012

A l’occasion du sommet Rio+20, conférence des Nations-Unis sur le développement durable à Rio au Brésil, le président de la république a laissé entendre dans son discours de circonstance que le sommet des Nations Unis pose plus de questions qu’il en résout.

La ville de Rio (Brésil), 20 ans après le sommet de la paix en 1992, reçoit cette année encore le sommet des Nations-Unis où les dirigeants du monde entier se penchent sur le destin de la terre, pour prendre un engagement politique renouvelé en faveur du développement durable.
Ce sommet tourne autour de deux thèmes capitaux qui sont : « une économie verte dans une perspective d’éradication de la pauvreté » et « la révision de l’architecture du cadre institutionnel de développement durable ».
M. Martelly a profité pour exposer certains défis auxquels le pays fait face.
« Je suis à la tête d’un pays dont l’environnement est dévasté, dont l’écosystème est menacé par l’instabilité politique et qui se caractérise par une surpopulation et une extrême pauvreté. Je dois avouer que concernant le cas d’Haïti, ce sommet me pose plus de questions qu’il n'en résout », a déclaré le chef de l’Etat.
Mr Martelly a profité de l’occasion pour exprimer sa gratitude envers le peuple et les autorités brésiliennes pour l’accueil chaleureux fait à la délégation Haïtienne.

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Création : 27 juin 2012

Permettre à la population et aux entreprises de faire appel à des artisans bien formés et compétents : tel est l’objectif que s’est fixé l’Institut National de formation Professionnelle qui, conjointement avec le Ministère de l’
Education et de la formation Professionnelle ont créé deux centres de formation professionnels de la zone métropolitaine .L’Un à Carrefour, l’autre à Varreux.

Dans ces deux centres l’INFP expérimente des cursus rénovés et recentrés qui permettent d’une part que des jeunes apprentis motivés réussissent à obtenir un CAP ( un Certificat d’Aptitude Professionnel) en quatre mois, c’est à dire 500 heures de formation et d’autre part de permettre que des entreprises ou des particuliers puissent faire appel à des jeunes bien formés ayant déjà pu pratiquer leur métier à l’école et subir régulièrement des examens pratiques.

Les deux premiers ateliers réhabilités et équipés dans le cadre de ce programme franco haïtien ont été inaugurés par le Président de la république le 23 Juin 2011. Le programme est soutenu par le ministère français de l’éducation nationale au sein même du ministère haïtien du même nom.

Comment tout cela marche t-il ?

- Quatre enseignants-formateurs dont un chef de travaux ont été mis à la disposition du Ministère de l’Education Nationale et de la Formation professionnel par le Ministère français de l’Education nationale dans le cadre d’un dispositif de coopération internationale créé en 2009. On les appelle « Les enseignants Jules Verne ». Il s’agit de Trois professeurs de l’académie de la Guadeloupe et d’un chef de travaux de l’académie de Bordeaux qui travaillent donc en Haïti, sous la houlette de l’INFP – l’Institut National de Formation Professionnelle. L’équipe présente depuis Un An en Haïti a été en partie renouvelée : deux enseignants sont restés et deux autres ont été remplacés.
- Les professeurs Jules Verne travaillent essentiellement pour l’INFP et, à la demande, plus ponctuellement, pour l’Université Quisqueya. L ‘ONG Aide et Action en Haïti a assuré depuis août 2010 toute la logistique du programme , c’est à dire appui et conseils, hébergements, échanges d’idée et d’expérience, réunions du comité de pilotage local, logistique comptable, mise à disposition d’un local de travail et de véhicules.
- Après une année 2010-2011 qui permit une analyse approfondie des métiers du bâtiment en Haïti, des dispositifs de formation de la plupart des centres de formation professionnelle reconnus par l’INFP, un réaménagement des priorités du projet a été opéré dans l’attente de la possibilité de créer en Haïti un centre ressources d’excellence pour les métiers du bâtiment. La mission des ‘Jules Verne’ consiste actuellement essentiellement à accompagner le Ministère de l’Education nationale et de la Formation Professionnelle donc l’INSTITUT NATIONAL DE FORMATION PROFESSIONNELLE dans son effort de modernisation des formations et ce, dans un cadre post séisme marqué par une prolifération d’actions et de dispositifs.

Au cours de l’année 2011-2012, les activités impulsées par l’INFP avec le soutien des enseignants Jules Vernes s’articulent autour de 3 pôles
1) Rénovation et réhabilitation d’ateliers dans les Centres de formation professionnelle existant à travers le pays
2) Rénovation des cursus dans les métiers du bois ( charpente, escaliers extérieurs et intérieurs) afin de remettre en vigueur en Haïti l’utilisation du bois particulièrement adaptée pour la construction dans les zones sismiques
3) Mise en place de formations courtes de quatre mois à temps plein ( 500 heures en alternance pratique et théorique) afin de permettre à des jeunes de réussir leur CAP en 16 semaines au lieu de trois ans et de pouvoir entrer directement sur un marché du travail en plein expansion dans les métiers choisis.

LA CEREMONIE DU 25 JUIN

Cette cérémonie a été celle de la graduation des lauréats du programme.
La secrétaire d’état à la formation professionnelle Mme Marina Gourgue, marraine des trois premières cohortes d’apprentis formés en quatre mois sur des programmes et avec des exigences de compétences validés par l ‘INFP a remis les diplômes d’Etat aux 58 jeunes qui ont réussi les examens.
Ces 58 jeunes ont reçu également une attestation de formation validée par tous les partenaires du programme : le ministère français de l’Education Nationale, l’Université Quisqueya, l’ONG internationale Aide et Action et la multinationale Schneider Electric qui précise les connaissances et compétences acquises.

L’enseignant de génie éelectrique Jean-Paul Créantor a remis en outre aux électriciens une attestation de formation de l’entreprise Schneider Electric qui a validé le cursus et les évaluations : une des spécificités de cette formation est en effet d’allier le travail théorique en salle et la pratique en atelier ou sur le terrain et de pratiquer le contrôle continu avec deux examens en cours de formation et un examen final.

Plusieurs entreprises haïtiennes de construction se sont intéressées au programme de formation.
Citons : Decatrel, Promobois, Poitevien, LCI, Alliance distribution, Bâtimat, Eccomar, Saint Eloi, Berelec. Ces entreprises ont accepté de faire une intervention devant les jeunes le samedi ou de donner des travaux à réaliser aux apprentis dans le cadre de leur formation. Trois d’entre elles ont accepté à accueillir des stagiaires. Et l’entreprise Eco dépôt a offert un chèque de $ 50.00 à chacun des 58 diplômés pour leur permettre d’acheter leurs premiers instruments.

C’est un véritable partenarit écoleEntreprise qui s’est donc créé et représente une grande source de fierté pour les professeurs haïtiens des centres de formation professionnelle de Carrefour et de Varreux ainsi que pour les jeunes en formation qui se sentent valorisés part l’intérèt que leur ont

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Création : 27 juin 2012

84 Haïtiens interceptés en mer par les autorités américaines sont actuellement placés sous la garde sur l'ile de Porto-Rico, a appris Haïti Press Network auprès du consulat d’Haïti à Miami.
Selon une note du consulat, « les autorités de la ''US Customs and Border Protection'' (CBP), affirment que ces compatriotes haïtiens dont 19 femmes, 65 hommes, parmi eux un adolescent de 17 ans, ont été interceptés à bord d’un bateau cargo Hondurien de 185 pieds dans la matinée du jeudi 21 juin 2012 sur les côtes de Uvero Beach sur l’île de Mona au large de Porto Rico ».
Ces voyageurs haïtiens seraient des commerçants qui se rendaient à Saint-Martin, selon leurs propres témoignages.
Pour l’instant, l’immigration américaine est en train de traiter les dossiers de ces compatriotes qui seront ensuite rapatriés en Haïti.