Le salaire minimum dans les factories devrait passer à 300 gourdes à partir du lundi premier octobre sur la base d'une loi votée en 2009, a rappelé lundi le sénateur Steven Benoît. (1US$= 41 gourdes) Le parlementaire considéré comme le père de la loi sur le salaire minimum qu’ il avait présenté et ardemment défendu, alors qu’il était député de Pétion-ville, a souligné que désormais, tous les employés des factories qui ont au moins 3 mois d'expérience doivent toucher un salaire de 300 gourdes pour une journée de 8 heure de travail. Il informe avoir écrit au ministre du commerce pour lui rappeler cette disposition de la loi et son devoir de la faire respecter.M. Benoit affirme également avoir rappelé au ministre du commerce que, suivant l'article 4 de la loi sur le salaire minimum, le gouvernement aurait dû mettre sur pied le conseil national des salaires, une structure qui n'a jusqu'ici pas vu le jour.
Le Bureau de Communication de la Primature informe le public en général et la Presse en particulier que le Premier Ministre, S.E.M. Laurent Salvador Lamothe, accompagnera, ce mercredi 19 Septembre, le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly, dans le cadre d'une visite de supervision de plusieurs chantiers initiés par le Gouvernement de la République. Les deux principaux responsables de l'Exécutif se rendront principalement à Morne-à-Cabri, au Champ-de-Mars, au Canapé Vert, à Frères, au Bicentenaire pour visiter des projets de réhabilitation de routes, et de construction de trois bâtiments devant loger les Ministères du Commerce, de l'Intérieur et des Affaires Étrangères. A Morne-à-Cabri, les travaux de construction d'un parc industriel de dix bâtiments et de 3 000 maisons dont 1 000 seront distribués d'ici le mois de Novembre 2012, ont déjà débuté.
En vertu du « Foreign Relations Authorization Act » (FAA), le Président américain est tenu chaque année d'informer le Congrès, des pays désignés comme étant d’importants producteurs de drogues illicites ou de transit qui « affectent de manière significative, les États-Unis. » La présence d'un pays sur la liste ne reflète pas nécessairement ses efforts dans la lutte contre la narcotrafic ou son niveau de coopération en matière de contrôle des stupéfiants avec les États-Unis. La présence d’un pays sur la liste, peut refléter une combinaison de facteurs géographiques, commerciales et économiques qui peuvent permettre la production et/ou le transit de stupéfiant par ce pays. Quand un pays sur la liste ne remplit pas ses obligations découlant des accords et conventions de lutte anti-drogue, le Président américain détermine que le pays a « manifestement échoué » dans ses obligations. Une telle désignation peut conduire à des sanctions. Toutefois, le Président Obama, peut également faire une dérogation quand il considère qu’il y a un intérêt national vital, dans la poursuite de l'aide américaine. Même sans une telle dérogation, l'aide humanitaire et l'assistance dans la lutte contre les stupéfiants peut continuer. Liste des Pays sur la black-list : Cette année, le président a identifié 22 pays comme étant des producteurs ou des pays de transit importants : l'Afghanistan, les Bahamas, le Belize, la Bolivie, la Birmanie, la Colombie, le Costa Rica, République dominicaine, Équateur, El Salvador, Guatemala, Haïti, Honduras, Inde , la Jamaïque, le Laos, le Mexique, le Nicaragua, le Pakistan, le Panama, le Pérou et le Venezuela. Le Belize et le Salvador sont nouveaux sur la liste cette année.
Le Président Michel Martelly, a visité, mardi 18, le Parc de Martissant, en compagnie de Jean Vilmond Hilaire, le Ministre de l’Environnement, de l’ancien Premier Ministre, Mme Michel Duvivier Pierre-Louis, des Ambassadeurs Javier Nino (Union Européenne), Manuel Ruigómez Hernández (Espagne), Klaus Peter Schick (Allemagne) et Luis Manuel Lopez Moreno (Mexique). A travers cette visite, le Chef de l’État a voulu montrer l’importance de créer des espaces naturels protégés, pour assurer l’avenir du pays. « Ma venue ici aujourd’hui, est une manifestation de mon grand intérêt pour tous les projets susceptibles de traduire en actes, ma vision du nouvel environnement urbain qu’il nous faut aménager pour la nouvelle Haïti en construction. » L’Ambassadeur Javier Nino, a félicité le Chef de l’État pour l’intérêt qu’il porte au bonheur du peuple haïtien et a profité de l’occasion, pour renouveler l’engagement de son pays dans la lutte que mène l’Administration Martelly-Lamothe pour refaire l’image du pays. « On n’est pas ici pour vous aider le Président Martelly, mais plutôt pour vous accompagner et apprendre de vous aussi », a précisé M. Nino. Le Président Martelly a adressé ses remerciements à tous les initiateurs du Jardin botanique de Martissant. « Ces derniers ont voulu montrer, qu’il est impératif de refaire notre couverture végétale et de cesser de gaspiller et de détruire les trésors végétaux que la nature nous a si généreusement prodigués [...] J’apprécie l’effort consenti par la Fokal et tous ceux qui l’ont accompagnée, a declare e Présdient en fin de visite.
La séance que le Sénat devait tenir mardi afin d’exiger du chef de l’Etat la destitution de trois juges nommés à la Cour de cassation malgré leur inéligibilité a avorté en raison de l’absence de nombreux élus qui devaient également statuer sur des demandes de décharge formulées par d’anciens comptables de deniers publics, parmi eux deux ex-Premiers ministres. Il s’agit de MM. Yvon Neptune et Jacques Edouard Alexis ainsi que de 17 anciens ministres et d’un ex-secrétaire d’Etat en attente d’une décision (...)