Dernier bilan humain de l'ouragan Sandy: 9 morts et 2 disparus Port-au-Prince, le 25 octobre 2012 - (AHP)- 5 personnes tuées dans la région Sud : 3 aux Cayes, 1 à Camp-Perin et 1 à Torbeck ; 2 dans la Grande-Anse : 1 aux Irois, 1 à Dame-Marie, 2 à Bassin Bleu (Nord-Ouest), et deux personnes sont portées disparues dans les Nippes.
Le bilan passe à 44 morts, 12 disparus et 19 blessés. 21.107 personnes sont hébergées dans 158 abris provisoires. En 48 heures (24 au 26 octobre), le #CAU *300 a traité 16.105 appels dont 7.919 (soit plus de 49%) concernaient de l’ouragan Sandy.
Le Secrétaire Général de l’organisation mondiale du tourisme (OMT), M. Taleb Rifai doit effectuer du 27 au 30 octobre sa première visite en Haïti en compagnie du Directeur régional de l’OMT pour les Amériques, Carlos Vogeler, a appris Haiti Press Network. Selon le ministère haïtien du tourisme, M. Rifai entreprend cette visite dans le pays, moins d’un an après avoir rencontré la ministre du Tourisme Madame Stéphanie Balmir Villedrouin, à Madrid en janvier 2012. Il s’agit de la première visite d’un secrétaire général de l’OMT en Haïti depuis 14ans. Lors de cette tournée du secrétaire général de l’OMT en Haïti, le président de la République, Michel Martelly, adhérera à la « lettre ouverte » du Tourisme, a indiqué le ministère. Cette lettre consiste en une campagne de sensibilisation sur le tourisme de l’OMT et du Conseil mondial du tourisme et des voyages (WTTC). Près d’une quarantaine d’Etats ont déjà adhéré à cette campagne.
Tentative d'Enlèenebt à Jacmel Des centaines de personnes ont manifesté samedi matin à Jacmel pour protester contre l’enlèvement au cours de la nuit d’un médecin de la ville, a constaté un collaborateur de Haiti Press Network. Dr Jean Marie Brisseau, un gynécologue très connu, a été enlevé par des inconnus aux envions de 1 heure du matin avant d’être relaché grâce à l’intervention rapide de la police.Après avoir été libéré par la police, le médecin qui a reçu des menaces de la part de ses ravisseurs a été soigné dans un hôpital de la ville. Les auteurs de l’enlèvement auraient demandé au médecin de quitter la ville. Une personne qui pourrait être en relation avec le kidnapping a été interpellée par la police.
Le décès de Léon Manus ravive les souvenirs d'une période politique mouvementée en Haïti dans les années 2000. Me Léon Manus est décédé dans le New Hampshire, aux Etats-Unis, ce vendredi 26 octobre 2012, selon des informations rapportées par des médias en ligne. Ex-président du Conseil électoral provisoire (CEP), Me Manus avait choisi de s’exiler plutôt que de valider les résultats des élections législatives et municipales du 21 mai 2000 qu’il avait qualifié de "frauduleux". Dans une correspondance adressée au secrétaire d’Etat américain, Collin Powell, en décembre 2000, Me Léon Manus, âgé à l’époque de 76 ans, avait révélé que la nuit de ces joutes, des gens dont beaucoup d’officiers de police avaient volé des urnes qu’ils avaient remplacé par d’autres bourrées de bulletins en faveur des candidats de Fanmi lavalas, de Jean Bertrand Aristide. « J’ai été convoqué au palais national où le président René Préval et l’ex-président Jean Bertrand Aristide m’ont menacé de mort si je ne publiais pas les résultats manipulés », avait révélé Léon Manus. « Après mon départ, les présidents Préval et Aristide ont publié les résultats truqués qui ne représentaient pas la volonté du peuple haïtien », avait déploré l’avocat, originaire des Gonaïves. Par arrêté présidentiel publié le 16 mars 1999, maitre Manus avait été nommé à la tête du CEP. A ses côtés, travaillaient d’autres conseillers électoraux dont Débussy Damier vice-président, Mme Micheline Figaro trésorière, Mme. Marie Irma Rateau Secrétaire Général, Mme. Yva Youance, conseiller, M. Carlo Dupiton, conseiller, M. Ernst Mirville, conseiller, M. Emmanuel Charles Conseiller, M. Macajoux Médard, conseiller. La veille du départ de Léon Manus, le 16 juin 2000, les conseillers électoraux, les deux représentants de l’Espace de Concertation, Debussy Damien et Emmanuel Charles avaient démissionné de leurs postes. Après le remplacement de ces conseillers électoraux, les résultats ont été publiés malgré les critiques de l’OEA et les menaces de sanctions à peine voilées. Après ce passage en force, la confrontation entre l’opposition et le pouvoir de Jean Bertrand Aristide s’étaient accentuée. Elle a débouché, selon certains, sur les évènements de 2004 : le départ en catastrophe pour l’exil de l’ex-président Aristide, revenu au pays en mars 2011. La date des funérailles de Me Léon Manus n’est pas encore communiquée. ( Le Nouvelliste)