Décès à Port-au-Prince de Monseigneur Hubert Constant.
Monseigneur Hubert Constant ancien archevêque du Cap-haïtien est décédé jeudi dernier à l'âge de 80 ans dans un hôpital de Port-au-Prince, a appris Haiti Press Network d'une source proche de la Conférence épiscopale. Archevêque émérite depuis 2008 après avoir atteint l'âge canonique de 75 ans, Monseigneur Constant né en septemnbre 1931 aurait succombé à un problème cardiaque, avons-nous appris. Hospitalisé à Port-au-Prince, l'archevêque émérite du Cap-haïtien est mort jeudi soir. Ses funérailles seront chantées samedi 1er Octobre.
L'Université de la "Fondation Docteur Aristide" (UNIFA) reprend ses activités le mardi 27 septembre à Tabarre (nord de la capitale).
Les cours débuteront d'abord à la Faculté de médecine de l'UNIFA, après la publication vendredi des résultats du concours d'admission. 126 étudiants ont réussi l'examen sur les 1000 inscrits issus de différents établissements scolaires de la capitale et de villes de province. C'est la présidente élue de l'Association médicale haïtienne, le Docteur Ginette Rivière Lubin qui est la doyenne de ladite faculté. Les cours seront assurés par des professeurs haïtiens et cubains. Les étudiants en médecine seront soumis au départ à un cours d'espagnol intensif.
Une source proche de l'UNIFA a fait savoir à l'AHP que le médecinanthropologue Paul Farmer a fourni une contribution significative pour favoriser l'ouverture de la faculté de médecine. De même, il offrira aux étudiants en médecine la possibilité de pratiquer à l'Hopital de Mirebalais (centre) construit par l'organisation Zanmi Lasante.
Le Dr Farmer, un ancien de Harvard University et qui y enseigne encore aujourd'hui, s'est également engagé à favoriser des liens institutionnels entre l'Université du Cambridge (Ma) et l'Université de la "Fondation Docteur Aristide".
Fondée en 2001, l'UNIFA avaient reçu ses premiers étudiants en médecine la même année, avec comme doyen, le Dr Yves Polynice qui avait alors laissé ses activités en Allemagne.
L'Université avait dû suspendre ses cours suite aux évenements de février 2004. Et les étudiants en avaient pratiquement été chassés pour faire place à des contingents de soldats étrangers après le départ forcé du président Jean Bertrand Aristide. Les étudiants en médecine finalement furent accueillis à Cuba pour y poursuivre leurs cours.
Interrogée sur les rumeurs selon lesquelles le président Aristide prévoirait de faire une déclaration à l'occasion de la réouverture de la Fac de médecine de l'Université, une source proche de l'Institution a indiqué ne disposer d'aucune information en ce sens.
" Le président Aristide m'a dit ne pas savoir la provenance de cette rumeur", a encore fait savoir cette source qui a toutefois souligné que l'ancien président est absorbé par le travail et est au four et au moulin pour faire de la réouverture de la Faculté de médecine une vraie réussite.
Les avocats de Jean-Claude Duvalier et une dizaine de ses partisans ont tenté de museler Amnesty International et des journalistes haïtiens lors de la présentation du rapport: « On ne peut pas tuer la vérité» Le dossier Jean-Claude Duvalier , ce 22 septembre à Port-au-Prince. La conférence de presse organisée par Amnesty International a été interrompue à plusieurs reprises et s’est déroulée dans une atmosphère tendue sans que les partisans de Duvalier acceptent un véritable dialogue avec les délégués de l’organisation une fois l’évènement terminé. Les journalistes présents à la conférence de presse ont été empêchés de faire leur travail dans des conditions convenables et les victimes de Duvalier présentes ont été intimidées et harcelées par les partisans de l’ancien dictateur; la plus part se sont senties obligées d'abandonner la salle par crainte de leur sécurité. Amnesty International déplore ces évènements que l’organisation considère comme une atteinte aux libertés d’expression et de réunion. Ce type de pressions et intimidations qui ont été exercées sur les victimes et les autorités judiciaires depuis le début de l’enquête criminelle contre Jean-Claude Duvalier sont totalement inacceptables. Amnesty International appelle les partisans de Jean-Claude Duvalier et les personnes qui sont supposées de le représenter de respecter les droits des ceux et celles qui réclament justice et la fin de l’impunité en Haïti.
Sur la liste, le Président de l’Equateur Rafaêl Correa qui était venu en Haïti tout de suite après le tremblement de terre du 12 Janvier et qui arrive le mardi 27 Septmbre pour une visite officielle de quelques heures. . Il sera accueille à l’aéroport par le président Martelly et une conférence de presse conjointe sera donnée. Il est prévu pendant la visite un voyage en hélicoptère en direction de l’Estère où il sera procédé à l’inauguration de certains travaux d’infrastructure réalisés par la mission militaire équatorienne avec le financement de l’Union des Nations Sud-Américaines (UNASUR) Autre personnalité attendue à Port-au-Prince, la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires humanitaires, Valérie Amos, qui sera dans notre pays du mercredi 28 au vendredi 30 septembre 2011 Au cours de son voyage, elle évaluera la situation humanitaire et l'assistance fournie aux personnes affectées par le tremblement de terre du 12 janvier 2010 et l'épidémie de choléra. À Port-au-Prince, Mme Amos rencontrera le Président Michel Martelly, et les principaux responsables humanitaires, dont le Coordonnateur de l'action humanitaire des Nations Unies en Haïti, Nigel Fisher.
Le nouveau président d'Haïti a l'intention de rétablir l'armée du pays démantelée en 1995, avec une force initiale de 3500 hommes, selon un document obtenu mardi par l'Associated Press. Le rôle de la nouvelle armée serait de surveiller les frontières d'Haïti, de maintenir l'ordre en temps de crise et de fournir des possibilités d'emploi aux jeunes, affirme le document. Le gouvernement du président Michel Martelly propose de consacrer 95 millions de dollars américains pour former et équiper la nouvelle armée. L'objectif est qu'elle puisse éventuellement remplacer les 12 000 casques bleus de l'ONU déployés en Haïti. « La fragilité actuelle de l'État haïtien le rend vulnérable aux risques de troubles internes qui pourraient plonger le pays dans l'anarchie », peut-on lire dans le document. Le porte-parole du président Martelly, Lucien Jura, a affirmé mardi après-midi qu'il n'était pas au courant de l'existence de ce document. Il a transmis les questions au consultant en sécurité Reginald Delva, qui a déclaré à l'Associated Press qu'il ferait des commentaires plus tard. Haïti n'a plus d'armée depuis le démantèlement de la force militaire par le président Jean-Bertrand Aristide, après des années de coups d'État et de violations des droits de la personne. Au cours des derniers mois, certains Haïtiens se sont dits favorables à la création d'une nouvelle armée, un signe de patriotisme, mais aussi un espoir de voir de nouveaux emplois se créer dans le pays. Mais des organisations de défense des droits de la personne ont exprimé leur malaise quant au rétablissement d'une armée connue pour ses sévices. La proposition du gouvernement Martelly circule parmi les responsables étrangers en Haïti. Pour être mise en application, elle devra toutefois recevoir l'approbation du Parlement, de même qu'un financement, qui viendra probablement de la communauté internationale. L'Associated Press a obtenu le document d'un responsable, qui a réclamé l'anonymat parce qu'il n'était pas autorisé à le diffuser. Dans le rapport, le gouvernement souligne qu'Haïti ne fait face à aucune menace provenant d'autres pays, mais affirme qu'une nouvelle armée est nécessaire pour surveiller la frontière poreuse avec la République dominicaine, désormais utilisée fréquemment par les trafiquants de drogues et les contrebandiers. Le budget du projet, baptisé Conseil national de défense et de sécurité, prévoit 15 millions de dollars américains pour dédommager les anciens militaires qui ont perdu leur salaire et leur pension quand le président Aristide a aboli l'armée. Cette mesure répondrait à une demande de longue date des militaires démobilisés. Le document de 22 pages affirme que les responsables nommeront un état-major intérimaire et détermineront les emplacements des bases militaires à l'extérieur de la capitale. La première cohorte de soldats serait recrutée entre les mois de novembre et janvier. Le projet appelle aussi à la création d'un « service national de renseignement », une unité spéciale qui s'occuperait des menaces terroristes, des organisations criminelles et des réseaux de trafic illégal. Le service surveillerait aussi les « organisations extrémistes » et les « mouvements destinés à répandre l'anarchie ». Un porte-parole de l'ambassade des États-Unis à Port-au-Prince, Jon Piechowski, a déclaré dans un courriel que des responsables du gouvernement haïtien avaient récemment rencontré des employés de l'ambassade pour discuter du projet. « Nous analysons l'information qu'ils nous ont fournie pour appuyer leur projet », a dit M. Piechowski. Un défenseur des droits de la personne a critiqué le projet, soulignant que l'armée haïtienne avait longtemps servi à écraser les mouvements démocratiques. « Les problèmes soulevés dans la proposition sont réels, mais rien ne permet de croire qu'une nouvelle armée sera une solution efficace », a dit l'avocat Brian Concannon, directeur de l'Institut pour la justice et la démocratie en Haïti. L'observateur politique haïtien Jocelyn McCalla pense quant à lui que le pays serait mieux servi par la création d'un programme pour l'emploi qui mettrait l'accent sur les jeunes. « Une armée est la dernière chose dont Haïti a besoin en ce moment », a écrit M. McCalla dans un courriel. Associated Press