Les conseils donnés à la population pendant la conférence de presse de la cellule de crise.
- Mettre du chlore quelques gouttes dans l’eau de consommation, mais aussi dans les réservoirs d’eau. - Si vous avec un gallon d’eau potable dans lequel vous avez mis du chlorox, jetez le, le lendemain pour en faire un autre. - Tout ce que vous mangez doit être cuit. Donc pas de salade laitue, tomate, concombre ou autre salades. - La maladie se propage sur vos vêtements, vos souliers, les voitures ayant traversé par exemple une eau polluée, - Se laver les mains aussi souvent que possible avec du savon. - La maladie tue vite, dans le cas de personne déshydratée Mais elle guérit vite, une fois l’hydratation de la personne achevée, - II a été demandé à la population d’avoir chez elle un sérum oral - Pour le faire prenez un gallon d’eau traitée y mettre une grande cuillère de sucre et trois cuillérées de sel. - Toute ne peut être consommée que âpres avoir été traité. - Les représentants de la DINEPA présents à la conférence de vendredi matin ont demandé à tous les distributeurs d’eau potable d’entrer en contact avec la DINEPA qui devra contrôler si cette eau proposée à la population aura été convenablement traitée. -
Il s’agit de la construction en Haïti d’un Centre National Olympique. On en parle beaucoup et le projet a été débattu jeudi entre les membres du comité olympique haïtien et le Représentant du bureau des Nations Unies pour le sport et le développement, Wilfrid Lemke qui se trouvait en Haïti .
L’un des architectes du Comité Olympique International Ernst Laraque qui est le vice-président de ce comité a spécifié que le Centre coûtera environ 29 millions de dollars. Le projet prévoit la construction d’un stade de 25.000 places avec pistes d’athlétisme, gymnase, quatre terrains de tennis ainsi que d’autres terrains de jeu qui ne seront pas couverts. Entre-temps Ricardo Noelizaire, directeur du programme du COH annonce pour le mois de janvier ( 14, 15 et 16 Janvier 2011) le lancement des Jeux de l’Amitié qi se dérouleront dans les communes frontalières de Ganthier et de Jimani.
Le Dimanche 24 octobre, à la conférence de Presse de la cellule de crise, on a obtenu les précisions suivantes:
L’épidémie de cholera en chiffres:
253 décès en tout 239 dans le Bas Artibonite 14 dans le Plateau Central
Aucun cas jusqu’à présent n’a été diagnostiqué dans le Sud, le Sud Est, les Nippes, la Grand Anse.
Dans le Nord, 4 cas ont été dépistés. On pense qu’il s’agit de personnes infectées dans le Bas Artibonite qui sont passées par le Limbé pour venir chercher des soins dans le Nord. Dans l’Ouest: Il y a des rumeurs sans fondements circulant selon lesquelles 5 cas seraient apparus mais ils n’ont pas été documentés, n’étant pas passé par le Laboratoire National, sel habilité à poser le diagnostic, parce que équipé en conséquence. .
Le Nombre de personnes hospitalisées, 3.115 en tout, la plupart dans le Bas Artibonite 2774 Le reste , soit 361 dans le Plateau Central.
On a constaté une stabilisation de l’épidémie dans le Plateau Central. Dans le Bas Artibonite: diminution des cas graves. A grande Saline et à Drouin, où ont été constatés les pics de l’épidémie, la tendance est à la baisse.
Par ailleurs à l’Arcahaie, l’hôpital St Nicolas a reçu 15 cas, dont 2 décès. A Fonds Baptiste, il y aurait eu des cas suspects.
On signale aussi que des mesures sont prises concernant la gestion des cadavres.
Des spots-messages –conseils à la population ont commencé à être diffusés. Préparés par les responsables de la Santé Publique ils sont diffusés sur les ondes des différentes stations de radio. Il s’agit d’éduquer la population pour éviter la panique de la population.
Enfin un centre spécial de traitement du choléra va être installé d’ici mercredi 27 Octobre à St Marc par l’Organisation Mondiale de lassante ( OMS) .
Depuis 1982, le Parc national historique regroupant la Citadelle Laferrière, le Palais Sans-souci et les Ramiers est classé Patrimoine mondial de l’UNECO. Il risque d’être déclassé à cause d’un segment de la route nationale # 3 qui doit le traverser, s’inquiète l’Institut de la Sauvegarde du Patrimoine National (ISPAN). L’Institut de sauvegarde craint qu’un tronçon de la route nationale # 3, au nord d’Haïti, ne devienne, en traversant le Parc national historique, une « pollution visuelle » notamment pour la Citadelle Laferrière. Ce qui présente le risque d’un certain déclassement du plus célèbre des monuments historiques du pays du rang de patrimoine mondiale, avait déclaré Patrick Durandis, directeur technique de l’ISPAN, lors d’un point de presse au ministère de la Culture. Le représentant de l’UNESCO en Haïti, M. Béchir Lamine, a de son côté, confié à HPN que le comité du patrimoine mondial, composé de 21 pays et dont l’UNESCO assure le secrétariat, n’a pas encore envisagé de déclasser le Parc national historique. Cependant, indique-t-il, du 11 au 18 juillet dernier, une mission conjointe de l’UNESCO et du Comité du patrimoine mondial avait effectué une visite en Haïti avec 3 experts internationaux indépendants. L’une de leur recommandation a été de changer le parcours de la route nationale # 3, devant traverser le Parc national historique selon le plan initial du ministère Travaux Publiques, Transports et Communication (MTPTC). "Un parc préservé est un parc à fort potentiel d’attraction alors qu’un parc traversé par une route perd beaucoup de sa valeur", a déclaré M. Lamine en exclusivité à Haïti Press Network. La recommandation du représentant de l’UNESCO en Haïti serait que la route contourne le parc soit au Sud ou au Nord, quoique le coût de la réalisation de la route puisse augmenter. M. Lamine rappelle que tous les gouvernements ayant fait la demande de classer un patrimoine national parmi les patrimoines mondiaux de l’UNESCO doivent respecter un certain nombre d’engagements visant essentiellement la préservation de ce patrimoine. Quand un pays ne respecte pas ces engagements, le comité du patrimoine mondial peut lui enlever le label de patrimoine mondial, termine Béchir Lamine.
A la conférence quotidienne de presse de ce Lundi 25 octobre, les représentants du ministère de la santé publique et de l’OMS ont fait ressortir les faits suivants: L’épidémie de cholera semble être circonscrite. D’une part il n’y a pas eu augmentation des cas dans les communautés de pics, telles que Grande Saline, Bocozel, Drouin. Et d’autre part il n’y a pas eu de cas à être recensés ailleurs dans le pays. É Le directeur général de la Santé publique, le Dr Gabriel Thimothé a fait ressortir ce matin lors de la conférence de Presse du comité de crise:
- Nous n’avons pas besoin de brigades de médecins. - Nous avons besoin d’infirmières, d’infirmiers , d’aides malades. - Nous avons assez de soluté pour 100.000 patients, or jusqu’à présent, il y a moins de QUATRE MILLE personnes à avoir été infectées.
Par contre, nous avons besoin:
- de chlore, - de disponibilité en eau potable, - de tentes, - de lits en plastic. Voilà quels sont les besoins réels du ministère de la Santé publique, pour le présent quart d’heure.
Deux points importants ont été soulignés ce matin à la conférence de presse: Il faut le concours du SNCRS, pour la collecte des résidus. Il ne faut pas laisser les fatras dans les rues , car le germe du cholera se développe dans les milieux sals et souillés.
Le Ministère de la santé publique a aussi besoin du concours de la DINEPA, la Direction Nationale d’Eau Potable. Il faut pouvoir vérifier si les nombreuses compagnies vendant de l’eau potable délivrent effectivement une eau potable.
Par ailleurs, on le Dr Gabriel Thimothé a informé que les Centres de Traitements du Choléra vont commencer à fonctionner dès le mercredi 28 octobre. Le premier CTC sera ouvert à St Marc, puis suivront le centre de Mirebalais et les cinq centres de Port-au-Prince. Ces derniers seront offerts à proximité des camps hébergeant les sinistrés depuis le tremblement de terre