L'Organisation des Nations Unies (ONU) lance un appel de fonds d'urgence auprès des pays membres, pour un montant de 164 millions de dollars afin de lutter contre l'épidémie de choléra qui sévit en Haïti. Elisabeth Byrs, porte-parole des affaires humanitaires du Bureau des Nations Unies, a déclaré à Genève que si les fonds ne sont pas fournis « tous nos efforts peuvent être dépassés par l'épidémie ».
Elisabeth Byrs a précisé, que cet argent sera utilisé entre autres : pour augmenter le nombre de médecins, acheter du matériel de purification d'eau et des médicaments pour traiter jusqu'à 200,000 personnes qui pourraient être touchés par la maladie et fournir des services d'assainissement et de gestion des déchets dans les zones à haut risque.
Rappelant que 50% des 10 départements en Haïti sont touchés par l'épidémie de choléra, que 12,000 personnes ont été hospitalisés et qu'elle a fait près de 800 victimes. S: Haiti Libre
Le Cholera a déjà fait plus de 800 morts à travers le pays, c'est ce qu'ont annoncé, les autorités sanitaires haïtiennes dans un nouveau bilan présenté ce vendredi, sur le site du ministère de la santé publique.
Selon les statistiques publiées par le ministère de la santé publique, plus deux tiers du total des morts, soit 497 sont recensés dans le département de l'Artibonite.
Les autorités haïtiennes se disent préoccupées par les nouveaux cas de choléra, enregistrés dans le sud du pays, notamment dans la ville des Cayes.
Le cholera s'est dabord manifesté dans les sections communales et les villes de Grand Boucan, Grande Saline et Drouin le 19 octobre 2010.
Rappelons les résultats des tests réalisés par le Center for Desease Control (CDC) démontrent que la souche du choléra qui frappe Haïti est originaire d'Asie du s
Dimanche, lors d’une très belle emission où tous les media du pays s’étaient mis en réseau les responsables de la santé publique, ceux de la Croix rouge haïtienne et de la protection civile ont répondu aux questions des journalistes. Le dernier bilan du cholera en Haïti communiqué dimanche à la population est celui-ci: 917 personnes décédées depuis la mi-octobre. En outre, il y a eu 14.642 hospitalisations.
La maladie continue aussi de progresser à Port-au-Prince, avec 27 morts recensés. Les autorités redoutent que l'épidémie n'atteigne les camps insalubres où s'entassent des milliers de réfugiés depuis le séisme du 12 janvier.
Des cadavres de personnes mortes de choléra jonchaient pendant le week-end les rues déjà insalubres de la ville. Du Cap Haïtien. Au moins 20 cadavres ont été ramassés depuis vendredi par les autorités sanitaires qui font état de la saturation du site de décharges. La population capoise a gagné les rues lundi matin pour protester contre la présence de la MINUSTAH dans le pays. "14 personnes ont été blessées par balles, dont deux sont dans un état grave", a indiqué à l'AFP une source policière. "Nous avons reçu une dizaine de blessés par balles, ce sont des blessés légers", a déclaré de son côté le Dr Yves Jasmin, directeur départemental du ministère de la Santé, joint par téléphone. Dans l'immédiat, il était impossible de déterminer l'origine des tirs mais la police a nié en être l'auteur. "Nous n'avons pas tiré", a affirmé le directeur départemental de la police, Joany Canéus. "Nous sommes intervenus pour disperser la manifestation". Les casques bleus ont fait usage de grenades lacrymogènes, qui ont également fait des blessés, a déclaré à l'AFP Vicenzo Pugliese, porte-parole de la mission de l'ONU en Haïti (Minustah). Les manifestants ont mis le feu à un commissariat et des véhicules qui se trouvaient à l'intérieur ont été incendiés, a indiqué la police. Les écoles sont fermées au Cap haïtien, les parents refusat d’y envoyer leurs enfans, de peur qu’ils attrappent le cholera qui a tteint le Nord qui enregitre 200 décès don’t une centaine pour la seule ville du Cap. Manifestation contre les casques bleus.
Cela se passé à Hinche où les casques bleus népalais accuses par une partie de la population d’avoir propagé ‘épdémie de cholera ont été la cible de jets de Pierre lors d’une manifestation à Hinche, dans le département du centre. "Environ 400 personnes se sont rassemblées devant le bureau de l'ONU, mais la manifestation a été dispersée sans trop de difficulté", a dit M. Pugliese.
La Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a déploré mardi dans un communiqué « les actes de violence contre les forces de l’ordre haïtienne et onusienne survenus au cours des manifestations au Cap-Haitien (Nord) et à Hinche (Centre) pendant la journée de lundi ». Pour la mission onusienne, « la façon dont les événements se sont déroulés porte à croire que ces incidents ont une motivation politique, visant à créer un climat d’insécurité à la veille des élections ». De ce fait, la mission lance un appel à la population pour qu’elle reste vigilante et ne se laisse manipuler par des « ennemis de la stabilité et de la démocratie » dans le pays. Le communiqué de la mission onusienne confirme que six membres de la MINUSTAH ont été blessés à Hinche. A Quartier Morin, dans le département du Nord, « des manifestants armés ont tiré sur des casques bleus. Un de ces manifestants a perdu la vie lorsqu’il a été atteint d’une balle provenant d’un casque bleu qui a riposté en légitime défense ». Une enquête a été ouverte pour déterminer avec précision les circonstances de ce décès, précise le communiqué. La journée du lundi 15 Novembre a été rude au Cap. Un manifestant a ouvert le feu, en tuant un autre. La foule en colère a mis le feu au commissariat de la ville du cap et a brûlé aussi des voitures de police. Mardi matin, les manifestations ont repris au Cap où tout a été paralysé.