La diaspora compte sur les prochains élus pour le déblocage du dossier. La diaspora compte être invitée aux discussions sur ce dossier. Le pays ne peut plus pouvoir se passer de la diaspora où se trouvent rassemblés tous les cerveaux du pays. A l’heure actuelle un haïtien ayant adopté une nationalité étrangère est soumis aux mêmes exigences qu’un étranger. Il doit avoir résidé au moins cinq ans dans le pays « Nous n’avons pas le droit d’intervenir dans les affaires du pays » Il y a une génération qui vit depuis près d’un demi siècle hors du pays et qui veut maintenant revenir au pays. Plusieurs compatriotes veulent retourner en Haïti, mais d’autres annulent toute intention de retourner, vue la complexité des procédures accompagnant tout retour.
La rencontre a eu lieu avec chacun des candidats séparément. Cette réunion a été l’occasion d’aborder avec chacun des candidats la question de la continuité de la reconstruction et a permis de réfléchir sur le renforcement institutionnel avec les acteurs internationaux. Felipe Gonzalez et Lionel Jospin, Michaëlle Jean et le représentant spécial de la CARICOM, Mr Perceval J. Patterson étaient les personnalités ayant participé à la rencontre de la CIRH au Karibe Convention Center. La rencontre était co-présidée par l’ex-président Bill Clinton et le premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive.
« Pour atteindre nos objectifs, il faut que 400.000 personnes en tout puissent sortir des camps. Nous devons lever quatre millions de mètres cubes de décombre. Malgré l’argent déjà voté pour Haïti, il nous faut en plus Un Million de dollars pour arriver à atteindre les objectifs qui avaient été fixés lors de la réunion de Washington. « déclaration faite par le Premier ministre haïtien au micro des journalistes. Quarante pour cent des montants alloués ont été débloqués a aussi fait savoir le Premier ministre.
Plusieurs membres du gouvernement étaient aussi présents à la rencontre. On remarquait en effet la présence du ministre des finances Ronald Baudin, de celui de l’agriculture Johannas Gay, de celui de l’éducation nationale Joël Desrosier Jean-Pierre et de celui des Travaux Publics Jacques Gabriel pour ne citer que ceux là.
Lenteur et manque de coordination, tels sont les deux remarques faites par le candidat de Repons Peyizan. La CIRH doit jouer un rôle important pour le développement d’Haïti. Mais il ne suffit pas de parler uniquement de construction d’infrastructure. Le candidat a évoqué l’identification des citoyens dès la naissance. On ne sait pas qui est là, qui ne l’est pas. Comment planifier des programmes si notre existence est ignorée. Concernant les construction nouvelles, il cite la non existence de publication des normes de la mise à la disposition de ces normes. Et puis le cadastre qu’en est il. Michel Marthelly a tenu à souligner que l’éducation était le volet important de son programme.
La situation du pays est désastreuse et c’est là le problème de tous les haïtiens. Pour l’avenir du pays, il faut qu’il y ait la continuité entre l’engagement pris par le gouvernement haïtien par un autre gouvernement au nom de l’état haïtien. Elle dit avoir analysé les documents produits. Elle pense que la réussite des engagements souscrits sera bénéfique pour le pays et est un indice de la générosité internationale.
Lionel Jospin a tenu à souligner que le club de Madrid réfléchit au renforcement institutionnel dans le pays. « Nous ne sommes ni des représentants d’états nationaux Nous ne sommes pas non plus des envoyés d’organisation internationale, ni des bailleurs de fonds. « Notre projet à nous du club de Madrid est de continuer avec les autorités légales du pays, celles d’aujourd’hui et celle de demain à l’affirmation d’un état de droit pouvant agir efficacement au service des Haïtiens. Dans ce moment de transition que connaît le pays, nous saluons la présence parmi nous des deux candidats », déclaration faite par l’ancien premier ministre français, Lionel Jospin .