Robert Antoine plaide coupable de blanchiement d’argent au detriment de l’étt haïtien et en violation des lois américaines.
« Pas d’abris sûrs aux Etats-Unis ni pour des fonctionnaires corrompus ni pour leur argent », clame un responsable de la justice américaine
L’ex-responsable des liaisons internationales à la Téléco, Robert Antoine (62 ans), extradé aux États-Unis en décembre 2009, a finalement plaidé coupable vendredi dans le dossier de blanchiment d’argent aux États-Unis au détriment de la Téléco et de l’État haïtien et en violation des lois américaines sur la corruption de fonctionnaires d’un gouvernement étranger par des compagnies établies aux États-Unis « Cette reconnaissance de culpabilité constitue une étape supplémentaire dans notre effort continu en vue de faire échec à la corruption transnationale », a déclaré l’Avocat général adjoint du Département criminel du Ministère américain de la justice, Lanny A. Breuer. « Notre message est clair : que vous soyez aux Etats-Unis ou ailleurs, nous ne permettrons jamais que des institutions financières américaines soient utilisées comme instruments dans des opérations illégales de blanchiment », a-t-il ajouté. « Les actuelles condamnations doivent constituer un avertissement aux fonctionnaires corrompus que ni eux-mêmes ni leur argent ne trouveront d’abris sûrs aux Etats-Unis, a pour sa part déclaré l’avocat général Jeffrey H. Sloman.
Les deux ex-présidents américains, qui ont mis sur pied le « Clinton-Bush Foundation pour Haïti », seront au pays la semaine prochaine dans le but de consolider les efforts de récupération et de construction sur le long terme, apprend-on. "Les présidents Clinton et Bush vont aller à la rencontre d'Haïtiens, du gouvernement haïtien et de ceux qui fournissent de l'aide aux survivants du séisme, dans le but de consolider les efforts de récupération et de reconstruction sur le long terme", indique le communiqué annonçant leur voyage. Sous la requête du président Obama, ces figures emblématiques des deux grands partis rivaux des Etats-Unis, ont déjà réunis plus de 36 millions de dollars à travers ce fond spécial pour Haïti. Ils se sont engagés à « fournir des secours immédiats et un soutien à long terme pour les rescapés du séisme » et à « canaliser la bonne volonté collective autour du globe pour aider les Haïtiens à reconstruire leurs villes, leurs quartiers et leurs familles ». Bill Clinton, qui jouit de loin d’une plus grande popularité en Haïti que son ancien rival républicain, est à son troisième voyage officiel depuis le séisme du 12 janvier qui a frappé le pays dont il est également l'envoyé spécial de l'ONU.
Au moins cinq sites d’hébergement parmi les plus peuplés à Port-au-Prince sont identifiés comme des abris dangereux par les autorités où sont enregistrés des actes de criminalité et des viols.
« Nous avons quelques préoccupations dans les camps des déplacés au Champ de mars, proche du palais national, à Delmas 2 sur le terrain de l’ancien aéroport et dans un camp érigé sur un terrain de golf, près de Pétion-ville », a déclaré jeudi M. Ola-Davies George porte-parole de la Minustah.
« Ces camps sont considérés comme des zones à hauts risques où des vols et des viols sont perpétrés », a indiqué M. Ola-Davies.
Il a cependant assuré que des mesures de sécurité ont été adoptées dans ces camps où des policiers haïtiens ainsi que des policiers de l’ONU sont déployés en permanence.
« La PNH et la UNPOL font face ensemble à cette situation, des patrouilles à pieds et des points fixes sont organisés chaque jour et nous encourageons les gens a rapporté des cas d’insécurité », a encore indiqué le porte-parole de la Minustah.
Il a communiqué le 113 un numéro de téléphone pour signaler des cas d’insécurité.
Deux personnes ont été tuées alors qu’elles essayaient de récupérer des matériaux de construction sous les décombres du ministère de la Santé publique, a-t-on appris.
La police des Nations-Unis a annoncé ce matin lors d’une conférence de presse la mort de deux personnes qui ont été piégées sous les décombres du ministère de la Santé publique tout près du Palais national en ruine.
L’immeuble du MSPP s’est totalement écroulé pendant qu’un groupe de personnes étaient en train de récupérer des matériaux de construction, faisant deux morts.
Les deux anciens chefs d’Etat américains ont donné une conférence conjointe avec le président de la république René Préval après avoir rencontré des autorités haïtiennes et des responsables de la Minustah, la mission onusienne en Haïti. Ils avaient eu l’occasion de faire un tour de la ville avant d’arriver au Palais National. Georges Bush a parlé de la dévastation qu’il avait pu constater avant son arrivée au Palais National. L’une des priorités pour lui devrait être la création d’emploi et il a promis de rendre un compte rendu fidèle au Président Barack Obama, à son retour. De son côté Bill Clinton a parlé des sans abris qu’il a pu voir installées sous les tentes. Pour lui il faudrait les déménager, pour leur donner plus de confort et e sécurité. Bill Clinton a aussi parlé de la Loi HOPE et a révélé avoir été constaté par des entrepreneurs coréens et b Nous pouvons créer plus de cent mille emplois dans un laps de temps assez bref…” a t-il déclaré. Bill Clinton et Georges Bush sont envoyés par l’actuel président américain Barack Obama pour "évaluer les processus de reconstruction en Haïti". Cependant, aux abords du palais présidentiel, des manifestants s’agitaient avant l’arrivée des deux anciens présidents américains.