La Ministre de la Femme de la République Dominicaine, Mme Licda Alejandrino Germán, effectue une visite de vingt-quatre heures en Haïti ce mercredi. Elle s’entretiendra entre autres avec son homologue Haïtienne, la Ministre Marjorie Michel. Mme Licda Alejandrino Germán est accompagnée de plusieurs autres membres du Ministère de la Femme de la République voisine. Cette visite s’inscrit dans le cadre du projet d’urgence pour Haïti baptisé « Projet de prévention de la Violence à l’égard des Femmes Haïtiennes Déplacées ». Financé par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), ce projet vise à renforcer la prévention de la violence contre les femmes dans plusieurs provinces Dominicaines limitrophes de la frontière avec Haïti dont Dajabón, Elias Piña, Pedernales et Independencia. La Ministre à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes (MCFDF) d’Haïti, Mme Marjorie Michel, a été invitée par son homologue Dominicaine à entreprendre une visite en République Dominicaine. Les deux Ministres envisageront alors la réalisation de travaux conjoints destinés à consolider les interventions devant conduire à l’établissement d’un accord de coopération interministériel. Le projet d’urgence pour Haïti a été initié consécutivement aux demandes d’assistance reçues de femmes Haïtiennes en Haïti et en République Dominicaine, après le séisme du 12 janvier 2010. Les institutions partenaires de l’UNFPA - qui sont impliquées dans ce projet - espèrent fournir pendant trois mois des services à huit mille deux cent cinquante (8250) femmes Haïtiennes dans chacune des provinces retenues. Le projet entend promouvoir une couverture sécuritaire dans les camps pour assurer l’intégrité physique des femmes, des adolescentes et des jeunes filles, avec une emphase sur la prévention des agressions sexuelles. Le projet prévoit la fourniture d’articles variés pouvant permettre aux femmes de vivre dans de bonnes conditions d’hygiène et dans la dignité, bien qu’elles soient en difficulté. Les femmes recevront du matériel éducatif sur la prévention de la violence. Ledit matériel couvrira les questions liées à la sécurité, à la gestion des camps et à l’organisation communautaire.
Monsieur Didier Le Bret s’est réjoui de l’engagement du chef de l’état et a mis l'accent sur la nécessité de respecter les échéances constitutionnelles. D’après lui, le principal sujet de préoccupation des électeurs est le programme des candidats mais pourrions nous ajouter ces derniers ne se sont pas encore fait connaître.
Et il y en aura encore d’autres a fait savoir le directeur général du Bureau des Mines et de l’Energie, l’ingénieur Dieuseul Anglade qui a recommandé de ne pas laisser tomber les cosignes de vigilance. Le responsable du Bureau des Mines et de l’Energie en a profité pour faire part du projet de son administration de procéder à l’acquisition de 5 sismomètres pour remplacer ceux qu’avaient installés de façon provisoire en certains points du territoire les Français et les Américains (Institut de Géophysique des Etats Unis, USGS), au lendemain de la catastrophe. Les premiers ont commencé à récupérer les leurs tandis que les seconds devraient incessamment en faire autant, a-t-il ajouté.Haïti a enregistré le jeudi 20 mai dernier une réplique de 4.5 degrés sur l’échelle de Richter, selon l’USGS.
Ils étaient plusieurs centaines à avoir gagné les rues de la capitale, pour réclamer le retour de Jean Claude Duvalier. Les duvaliéristes portant pantalons noirs et T-Shirts rouges avaient organisé ce défilé dans les rues de Pétion Ville à l’occasion de cette date mythique duvaliériste consacrée à la souveraineté nationale. Ils répondaient ainsi à une convocation du PUN – Parti de l’Unité Nationale et ils réclamaient le retour de Baby Doc, réfugié en France d’où en plusieurs occasions il a envoyé des messages relayés par certaines radios de la capitale.
Ils se trouvaient tous deux à Montréal au Colloque sur la reconstruction d'Haïti. Tous les deux se sont déclarés favorables à la tenue des élections le 28 novembre prochain et ont tous deux souahaité que les Haïitiens de l'extérieur soient enfin autorisés à y participer. Au cours d’un débat de clôture samedi de ce colloque sur la reconstruction organisé à Montréal par le Groupe de Réflexion et d’action pour une nouvelle Haïti (GRANH), Charles Henri Baker candidat ayant terminé en 3e position en 2006 et Myrlande Manigat, femme politique et épouse de l'ancien président Leslie François Manigat, ont estimé qu’avec l’appui financier et technique de l’international, les élections sont possibles le 28 novembre 2010.
Mr Baker, un industriel de la capitale haïtienne, a fait observer que toutes les dispositions doivent être prises par les partis politiques et l’international pour que le processus se fasse dans la transparence.
Très critique a l’égard du chef de l’Etat, Charles Henri Baker qui a participé à la manifestation du 17 mai, affirme toutefois prendre pour l'instant ses distances de l'un des objectifs des manifestations à repétition, qui est le départ prématuré du president René Préval.
Il l'a de ce fait appelé à faire le retrait des lois à la base de ces manifestations, dont celle prolongeant de 18 mois la loi d'urgence 2008 et celle prolongeant de 3 mois le mandat du chef de l'Etat » a-t-il déclaré, faisant savoir que le chef de l'Etat doit aider à la préservation de l’ordre constitutionnel.
De son côté, Myrlande Manigat, le premier acteur politique à rendre publique son intention de briguer la présidence, s’est déclarée satisfaite que l’annonce de la date des élections ait été faite, elle a cependant souligné que l’actuel conseil électoral provisoire n’inspire aucune confiance.
De nombreux autres secteurs politiques ont également appelé au renvoi de l'actuel conseil accusé d'être à la solde des autorités politiques et la formation d'un conseil vraiment indépendant et capable d'organiser des élections réellement honnêtes et inclusives.