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La Loi HELP garantit l’expédition jusqu’en 2020 sans aucun frais de douane les vêtements fabriqués en Haïti.

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Catégorie : Les Toutes Dernières
Création : 9 mai 2010


Les deux chambres du Congrès américain ont voté unanimement en faveur de la relance économique d’Haïti en votant une loi accordant un régime commercial préférentiel à Haïti. Cela se fait dans le but de stimuler la relance de l’économie du pays. Dès le lendemain, vendredi 7 mai, cette loi accordant un régime préférentiel à Haïti a été acheminée au président Barack Obama pour promulgation. Plus avancée que les lois HOPE I et HOPE II, HELP garantit désormais, jusqu’à septembre 2020, l’expédition sans frais de douane de vêtements vers le marché américain. Tout en comprenant des limitations imposées afin de protéger les producteurs américains, la nouvelle législation assure aussi l’extension du quota d’exportation d’Haïti à l’équivalent de 200 millions de mètres carrés contre 70 millions actuellement.
On estime que "des milliers de nouveaux emplois dont Haïti a désespérément besoin seront bientôt créés".
Les statistiques disponibles montrent que le secteur de la sous-traitance comptait plus de 25.000 emplois avant le tremblement de terre, grâce essentiellement à l’industrie du vêtement qui fournissait au pays 75% de ses recettes d’exportation.

Phlippe Rouzier, Georges et Mireille Anglade sont mis en terre dans le quartier de Montjoli

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Création : 9 mai 2010

Dimanche matin, le géographe Georges Anglade, la féministe Mireille Anglade et l’économiste Philippe Rouzier ont été portés en terre. Cela s’est passé dans le quartier de Montjoli, où tous trois étaient propriétaires d’une maison. C’est d’ailleurs dans la maison de Philippe et Marylise Rouzier que Philippe, Georges et Mireille ont trouvé la mort quand la maison s’est effondrée au cours du tremblement de terre du 12 janvier.
Cérémonie très intime avec la famille et quelques amis proches des défunts. Pas beaucoup de discours, mais beaucoup de pleurs, de regrets devant cette brusque disparition, cet arrachement a leurs proches et au pays tout entier qui souffrira de la perte de ces intellectuels qui, toute leur vie ont répondu présents en se mettant au service de leur pays.
Georges Anglade est d’abord un géographe et fait partie de ceux qui ont fondé l'Université de Québec à Montréal (UQÀM) où il sera professeur en géographie sociale jusqu'en 2002.
Comme homme politique, Georges Anglade, anti-duvaliériste convaincu s'engagera physiquement dans l'arène, et occupera des positions politiques officielles en étant conseiller spécial auprès du président Aristide et Ministre des Travaux Publics (janvier à novembre 1995), conseiller spécial auprès du président Préval et membre du cabinet (février-août 1996).
Comme homme de lettres, Georges Anglade est à la fois théoricien et praticien de la Lodyans, ( Blancs de mémoire.) l’Atlas Critique d’Haïti et l’Espace haïtien sont des livres qui devraient faire partie du curriculum des écoles.
Mireille Anglade , un économiste ayant travaillé pour les Nations Unies était aussi la fondatrice et présidente de l’association féminine Lig Pouvwa Fanm. Elle laisse aussi à la postérité un livre : La Deuxième Moitié du Monde considéré comme le bréviaire de la lutte pour l’égalité des femmes.
Philippe Rouzier, ancien professeur d’économie à l’Université Laval, il avait décidé de retourner en Haïti, dans son pays natal, parce que il considérait qu’il y serait plus utile. Et en effet, son pays a fait appel à lui en plusieurs occasions : D’abord comme membre de l’équipe économique de l’ex-président Jean Bertrnad Aristide, il a aussi été membre du cabinet particulier de René Préval. Depuis quelques années, il travaillait comme conseiller pour le PNUD, le Programme des Nations nies pour le Développement en Haïti.
Georges Anglade et sa femme Mireille ainsi que Philippe Rouzier sont morts brutalement, enfouis sous les décombres de leur maison, lors du tremblement de terre qui a dévasté Port-au-Prince le 12 janvier 2010.

Une manifestation anti-gouvernementale tourne à la violence et au pillage.

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Création : 10 mai 2010
La police la disperse

Une manifestation anti-gouvernementale a eu lieu ce lundi (10 mai) à Port-au-Prince pour contrer ce que ses organisateurs appellent les dérives du pouvoir en place. Les manifestants ont été finalement dispersés à coups de grenades lacrymogènes, après avoir exercé toutes sortes de violences physiques contre de paisibles citoyens .
Des centaines de personnes ont gagné les rues de Port-au-Prince ce lundi 10 mai pour participer à une double manifestation contre le pouvoir en place à l’initiative d’une vingtaine de partis politiques de l’opposition et du parti Fanmi Lavalas, branche René Civil.
La plupart des manifestants brandissaient des photos d’Aristide en appellant à la démission du président René Préval.
Les représentants d’une vingtaine de partis et de regroupements de partis politiques ont lancé depuis le week-end dernier un appel à la mobilisation par voie des ondes.
Dans une lettre lue dans les médias par l’ancien militaire et homme politique Himmler Rébu, les représentants de ces partis disent protester notamment contre la prolongation de 18 mois de l’Etat d’urgence et le prolongement du mandat du président Préval de trois mois au cas où les élections ne se tiennent pas avant la fin de cette année.
Les protestataires entendent dénoncer ce qu’ils appellent « des dérives dangereuses pour l’Etat de droit et la démocratie ». Ils évoquent également « la perte de la souveraineté nationale » et qu’ils entendent récupérer.
Cependant, arrivés au niveau de la Ruelle Roy, certains manifestants se sont mis à agresser les piétons et les marchandes installées sur les trottoirs, les détroussant, les jetant par terre, s'en prenant à eux avec des coups de pieds. Le Corps des CIMO a du intervenir , lançant des grenades lacrymogènes afin de disperser les manifestants qui ont pris la fuite, sans demander leur reste.

Une manifestation contre Préval dans les rues de la capitale

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Création : 11 mai 2010

Le Lundi 11 mai, plusieurs organisations et partis politiques avaient convié le peuple à manifester pour réclamer le départ du président René Préval du pouvoir.

Il s’agissait de la plus importante manifestation depuis le séisme du 12 janvier. La police nationale haïtienne était aux aguets et même l’armée américaine surveillait le déroulement des choses du haut de ses hélicoptères.
On rapporte quelques coups de feu tirés, tandis que les forces de l’ordre ont quant à elles lancé des gaz lacrymogènes afin de contrôler la foule.

Le Sénat vote la prolongation pour trois mois du mandat du président Préval

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Création : 11 mai 2010

Les sénateurs ont voté par 14 voix pour et 2 abstentions, celles de Edmonde Supplice Bauzile et de Youri Latortue).

Après les députés, lundi soir, cela a été le tour des sénateurs de voter en faveur de la Loi prolongeant sur 18 mois la Loi sur l’état d’urgence.
La même loi statue aussi que le chef de l’état peut rester jusqu’au 14 mai 2011, date à laquelle il avait prêté serment si les élections n’arrivent pas à être organisés le dernier dimanche du mois de novembre 2010. La vote s’est déroulé dans une atmosphère chargée d’agressivité les sénateurs contre le vote de la loi – en nette minorité - traitant les autres et particulièrement le président du sénat, le sénateur Kelly Bastien de « vendeur de pays », de traitre, de Conzé.

  1. Haïti-Séisme : Rencontre préparatoire, en République Dominicaine, au sommet sur la reconstruction de Juin
  2. Le Président de la BID en visite en Haïti
  3. Hommage à Georges Anglade
  4. Décès de Gabriel Bien-Aimé, ex-ministre de l’Education nationale du gouvernement Alexis/Préval

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