La liste des 19 candidats retenus pour l’élection présidentielle de novembre est définitive, a déclaré M. Wolff Laphargue de la direction des affaires juridiques du CEP, lors d’un point de presse vendredi, où des juristes du CEP ont tenté d’expliquer l’expulsion de certains de la course électorale. « La liste publiée par le CEP le 20 août dernier est définitive, et aucun recours ne peut être entamé contre la décision du CEP », selon Me Wolff Lapharque, qui s’est référé à l’article 103 de la loi électorale, pour expliquer la décision du Conseil électoral provisoire. Il a expliqué que Wyclef a été écarté pour la question de non-résidence dans pays. « Wyclef Jean n’a jamais résidé en Haïti, tous ses passeports mentionnent qu’il réside à New York », a révélé Me. Durand R. Jeanty. Plusieurs des candidats écartés de la course à la présidence ont entamé des poursuites contre la décision du CEP, tant en Haïti que devant des institutions judiciaires internationales. Les problèmes de titre de propriété, et de certificat de résidence du service de l’immigration, sont les principales causes du rejet des dossiers des candidats exclus de la course électorale, selon Me. Samuel Pierre, de la direction des affaires juridiques du CEP.
Ces vélos ont laissé Montréal e dimanche 29 juillet entassés dans un container à destination de l ville de Caracol. C’est le deuxième container expédié ainsi et l’objectif est de créer à Caracol, une véritable petite ville écologique où les gens circuleront à bicyclette, s’adonneront à la fabrication de sel marin et bénéficieront d’un dispensaire, d’une école d’une bibliothèque et d’un dispensaire, sans oublier la sale de naissance. Plusieurs de ces structures sont déjà fonctionnelles et Caracol est en train de se transformer sous les yeux des habitants, grâce au dynamisme du curé de la paroisse, le père Duvillage.
C’est la communauté haïtienne de Montréal qui est à la base du projet bicyclette, et un atelier de réparation et de transformation de ces vélos fonctionne déjà à Caracol. Cyclo Nord-Sud récolte des bicyclettes usagées, charge un containeur et paye le transport jusqu'à destination. Les bicyclettes, une fois remises en état sont vendues ou louées, ce qui crée une activité économique dns la region. (Haiti Libre)
La vingt-deuxième promotion de la Police nationale d’Haïti fait son entrée le dimanche 29 aout à l’Académie de police de Frères . Cette nouvelle promotion compte dans ses rangs plus de neuf cents personnes, soit environ huit cent garçons et une centaine de filles, précise Jean Francois Vezina, porte-parole de la police civile de la Minustah. 468 agents, dont 153 femmes, avaient bouclé en aout 2009 un cycle de formation de huit mois à l’Académie de police. La formation de la vingt-deuxième promotion de la Pnh intervient à un an de l’échéance d’un accord de l’institution policière avec les Nations-Unies sur la professionnalisation des policiers nationaux et le renforcement de leurs capacités opérationnelles.
Le Ministre des finances et des affaires économiques Mr Ronald Baudin a fait savoir q’un arrêé doit sortir iminemment pour declarer “ zone d’utilité publique” celle du centre commercial de Port-au-Prince. Les prorpiétaires d’immeuble sont invites à venir deposer copies de leurs titres de propriété. Seules les bâtisses du centre ommercial ayant une valeur patrimoniale seront sauvegardés. Actuellement une commission est en train de faire l’évaluation de ces constructions et designer celles ayant une valeur de patrimoine. Le plan de reconstruction de la capitale a été élaboré par la Fondation Prince Charles d’Angleterre et il sera exécué au fur et à mesure de l’avancement des travaux.
Haïti-Séisme : Les sinistrés sont en désaccord avec les Ongs, selon le SJR Le Service Jésuite aux Réfugiés (SJR) relève une insatisfaction grandissante des sinistrés du 12 janvier et réclame une meilleure orientation de l'aide humanitaire en Haïti, à l'occasion de la journée internationale de l'aide humanitaire, ce jeudi 19 août 2010. « La colère des personnes déplacées contre les Ongs et les agences internationales continue à se répandre et à s'intensifier dans les camps », révèle le SJR. Le SJR souligne que les interventions d'acteurs humanitaires sont marquées par « des conflits pour la visibilité ». En même temps, « en plusieurs occasions, le SJR a eu à intervenir, à titre de médiateur, pour aider à la résolution pacifique des conflits entre les Ongs et les comités de quelques camps, entre les propriétaires des terrains privés et les déplacés », confie l'organisation. Le Service Jésuite aux Réfugiés salue toutefois le « travail de certaines Ongs et la capacité d'organisation » des personnes vivant dans les camps, qui ont permis « de prévenir, avec peu de moyens, des maux comme les épidémies, la violence généralisée, le chaos et même une catastrophe humanitaire ». L'aide humanitaire doit cependant être réorientée de sorte qu'elle puisse satisfaire les besoins réels de la population, tout en respectant sa culture et sa dignité et en renforçant sa capacité d'organisation ainsi que sa créativité, estime la note. Le SJR recommande ainsi à l'Etat haïtien de coordonner l'action des Ongs et de répondre aux besoins les plus urgents des sinistrés, notamment leur relocalisation vers un espace offrant des conditions de vie plus acceptables. L'Etat haïtien est également appelé à mettre fin à la dépendance et à la mendicité que le modèle actuel d'aide humanitaire contribue à instaurer. Le SJR exhorte les organisations et agences internationales, entre autres, à ne pas exclure les acteurs locaux dans les espaces de décisions et à identifier, de concert avec les sinistrés, leurs besoins réels. Plusieurs dizaines de sinistrés des camps de Pétion-Ville et de Delmas avaient manifesté, la semaine dernière, dans les rues de Port-au-Prince pour réclamer du gouvernement l'accès à des logements décents pour tous les sans abris et la fin des expulsions de sinistrés. Un peu plus d'un millier de centres d'hébergement spontanés ont été érigés dans les zones touchées par le séisme au lendemain du 12 janvier. Ils accueillent environ 1,5 millions de sinistrés, selon les travailleurs humanitaires présents sur place en Haïti.