« Nou pap janm bliye » est le thème sous lequel se dérouleront les activités du Comité National de Coordination du Mémorial du 12 janvier (CNCM) créé à l'initiative de la Première dame Elisabeth Préval. Le comité a été lancé officiellement ce 30 août au centre de presse du ministère de la Culture et de la communication. Parmi les divers objectifs que se fixent le comité, la réalisation d’activités comme un registre des disparus dans lequel seront enregistrés les noms de tous les disparus de la catastrophe meurtrière du 12 janvier, l’érection d’un mémorial national, d’un monument à Port-au-Prince, de la construction d’un jardin botanique à Léogâne, selon le peintre Philippe Dodard, coordonateur du (CNCM). L’un des membres du comité, l’architecte Paul-Emile Simon, a spécifié que La Place Geffrard a été choisie comme site de ce Memorial, car avec ses 300 mètres carrés, elle représente la zone la plus touchée par le séisme. « Le Mémorial doit être érigé dans la zone d’effondrement général qui est l’endroit le plus significatif pour rappeler aux gens ce qui s’est passé le 12 janvier », a justifié l’architecte. En vue de donner plus de visibilité au Mémorial, le comité va lancer un concours international à l’ intention des architectes et plasticiens haïtiens et étrangers. Ce concours sera appuyé par l’Union Internationale des architectes, a fait savoir Paul-Emile Simon. Le concours aura une dimension internationale, explique, pour sa part, Philippe Dodard, « parce que le séisme est une affaire humanitaire, c’est le monde entier qui a été affecté par ce qui s’est passé en Haïti le 12 janvier 2010 ». En plus du Mémorial qui sera érigé à la place Geffrard, le comité prévoit un ensemble d’autres activités tels que la création d’espaces mémoriaux dans des quartiers comme Bel-air, Turgeau, les ruines de la Cathédrale de Port-au-Prince, un jardin botanique à Léogane qui comportera 2010 arbres. Le Comite National de Coordination du Mémorial (CNCM) a été créé au mois de juillet à l’initiative de la Première Dame de la République Elisabeth D. Préval et du ministère de la Culture et de la communication. Il comporte 18 membres représentant différents secteurs du pays.
VINGT MILLIONS DE GOURDES, telle est la somme décaissée par le gouvernement haïtien pour financer la campagne électorale des 19 candidats à la présidence TRENTE CINQ MILLIONS ont été accordés par ailleurs pour la campagne des sénateurs et députés. CINQUANTE CINQ MILLIONS sont par ailleurs prévu pour la campagne des ASEC, CASEC
Le ministre Baudin prône la transparence et la population sera régulièrement renseignée . d’ailleurs il compte commencer avec un atelier de travail sur le fonctionnement de l’état, à l’usage des journalistes qui cesseront ainsi de poser des questions hors sujet.
Par ailleurs le CEP a annoncé que la campagne électorale sera d’une plus longue durée. Elle commencera le 27 Septembre pour durer jusqu’au 27 Novembre, ce qui fera donc deux mois de campagne, au lieu qu’un seul mois, comme prévu précédemment. L’on se souvient que plusieurs candidates avaient protesté contre le temps trop cours qui leur était imparti pour mener campagne,
Durant tout le mois de septembre, les candidats peuvent mener une campagne d’affiches, le mois d’octobre est réservé aux campagnes médiatiques et aux meetings. D’un autre côté, le Conseil électoral provisoire a révoqué le président du bureau électoral départemental de l’Ouest 1, Jackson Barthélemy, qui avait accepté d’auditionner la candidate évincée de la présidentielle, Claire Lydie Parent.
Les otages, qui revenaient d’une fête champêtre à la Grande-Rivière du Nord, ont été pris en chasse et interceptés sur la route de Milot par des hommes armés
mardi 31 août 2010, Radio Kiskeya
Sept personnes ont été enlevées par des individus armés dans la nuit de lundi à mardi à Milot (environ 300 km au nord de Port-au-Prince) au moment où elles revenaient de la Sainte-Rose, la fête patronale de la Grande-Rivière du Nord, a appris Radio Kiskeya auprès de la police.
Les bandits ont réalisé ce kidnapping collectif sur le Pont Blanc, dans la section communale dénommée Morne Pelé, où ils avaient tendu une embuscade à leurs victimes qui étaient à bord d’un véhicule.
Parmi les otages se trouve un employé de la succursale de la Banque Centrale (BRH) au Cap-Haïtien.
Une rançon de 150.000 dollars américains serait réclamée en échange de sa seule libération.
Des patrouilles de la Police Nationale et de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) ont sillonné en vain pendant toute la nuit la zone de Pont Blanc, réputée extrêmement dangereuse depuis environ trois ans.
Outre ce rapt, des bandits avaient braqué dimanche dernier le personnel d’une pharmacie et emporté la recette du jour, à seulement quelques mètres du commissariat de police du Cap-Haïtien.
La justice américaine a condamné vendredi à 14 ans de prison ferme un ressortissant haïtien, Jimmy Métellus, capitaine d’un bateau ayant provoqué, en 2009, la mort d’au moins neuf compatriotes qui tentaient d’atteindre illégalement les côtes de la Floride. Selon le quotidien Palm Beach Post, le juge fédéral de district, Kenneth Mara, a prononcé son verdict contre le condamné après qu’il eut plaidé coupable en juin dernier de trafic d’êtres humains. Un deuxième haïtien impliqué dans la catastrophe maritime, Jean Morange Nelson, 33 ans, a été condamné à 13 ans de réclusion. Les rescapés du naufrage survenu en mai 2009 avaient dénoncé le capitaine de l’embarcation qui leur avait promis une traversée sûre et confortable. 25 personnes se trouvaient à bord lorsque subitement le bateau se retourna et coula en face des côtes de la Floride. Les garde-côtes américains avaient pu recueillir neuf cadavres, dont ceux d’un bébé et d’une femme enceinte. Chaque année, des centaines de compatriotes poussés par l’insécurité économique cherchent à émigrer illégalement aux Etats-Unis à bord de dangereuses embarcations de fortune.
déroulera sur une période de deux mois à partir du 27 septembre ont annoncé les autorités électorales haïtiennes. Cette étape du processus électoral est strictement définie par le président du CEP, Gaillot Dorsainvil, qui met en garde contre toute violation de la loi électorale par les candidats. Le non respect de cette loi sera sanctionné, averti M. Dorsainvil faisant valoir que les posters ou banderoles ne pourront pas être affichés au cours de la première moitié de la campagne.
Des graffitis appelant à voter en faveur de certains candidats sont visibles dans plusieurs communes de l'Ouest. Les candidats sont habilités à faire des interventions dans les medias au cours de la première partie de la campagne électorale.
Toutefois les contours de cette loi sont flous puisque certains chefs de partis politiques interviennent régulièrement dans des journaux autour de sujets d'actualité.