Une importante rencontre est prévue aujourd’hui entre le chef de l’état, le premier ministre démissionnaire et les élus de la plate forme Lespwa autour du processus de ratification du premier ministre désigné.
Deux rencontres préparatoires avaient eu lieu jeudi et vendredi dernier entre les élus et le directoire de Lespwa. Le chef de l’état, René Préval a annulé sa participation au sommet sur la crise alimentaire à Rome, afin de poursuivre les consultations devant permettre la formation d’un nouveau gouvernement.
Elle aura lieu le mercredi 4 juin q1ui a été décrété Journée Anti-Kidnapping à travers le pays. Un communiqué annonçant cette marche indique comme objectif : 1) Demander aux autorités policières, gouvernementales et étatiques d'assumer toutes leurs responsabilités, de sévir contre les coupables, de remplir leurs devoirs constitutionels qui est de protéger les vies et biens des citoyens. Une façon d'empêcher Haïti de sombrer dans l'anarchie et la vilolence. La Chambre de commerce et d'industrie d'Haïti ainsi qu'un grand nombre d'organisations de la société civile se sont joints aux organisateurs de la marche.Ilest demandé à la population de la capitale d'y participer en s'habillant de blanc ou de noir, en actionnant le klaxon de leur voiture à Midi et aux patrons des usines de renvoyer leurs employés, pour leur permettre d'assister à la marche.
Elle a eu lieu le mercredi 4 juin, à l’initiative de LUNAK, Lutte Nationale Contre le Kidnapping et de GCC, le Groupe de citoyens concernés. Un grand nombre d’associations et de personnalités de la société civile se sont joints aux organisateurs pour inviter tous les secteurs de la société civile à y participer. Dès le début, les organisateurs ont fait ressortir qu’il s’agissait d’une journée pacifique et qu’ils se réservaient le droit de saisir les pancartes discordantes , distillant des messages violents que certains pourraient tenter d’infiltrer dans les rangs des marcheurs. La Marche silencieuse a débuté à 9 heures du matin devant l’église du Sacré Coeur de Turgeau pour descendre le long de l’Avenue Charles Sumner avec un arrêt devant le ministère de la Justice. Puis la marche a descendu l’Avenue Magny, a emprunté la Rue Capois, la rue Légitime avec un aqrrêt devant le commissariat de Port-au-Prince, l’Avenue Magloire Ambroise, la rue St Honoré, la Rue Mgr Guilloux pour se terminer devant le Palais de Justice. Les organisateurs ne comptent pas s’arrêter là,. Ils veulent forcer les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités, en assurant la sécurité de la population, mais veulent aussi interpeller tout un chacun car c’est chaque membre de la société, toujours d’après les organisateurs qui a sa quote part à apporter si on veut mettre fin à ce fléau qui a pour nom Kidnapping. Les responsables de la Police Nationale d’Haïti ont été sur la selette au cours des principales interviews accordées par les organisateurs. Ce sont eux qui ont la tâche de protéger la population. Alors qu’ils démissionnent , si ils ne peuvent pas accomplir la tâche qui leur a été confiée
Le chef de la police nationale d’Haïti Mario Andrésol ne s’est pas présenté ce jeudi devant le Parlement refusant ainsi de répondre à la convocation que lui avait dressé les parlementaires. Au lendemain d’une marche comme celle organisée la veille contre l’insécurité, les parlementaires se sont mis en colère, se promettant de le convoquer de nouveau.
On apprenait jeudi matin la nouvelle de la mort de l’industriel Fritz Mews qui a succombé à la maladie qui l’avait forcé depuis de nombreux mois à arrêter ses activités pour laisser les rennes de ses affaires à ses enfants.