Détails

Catégorie : Les Toutes Dernières

Création : 23 juin 2008

Une ambassade dans des locaux flambant neufs.
Une grande pureté de ligne
Une fraîcheur à nulle autre pareille…
C’est l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique sur la route de Tabarre.
Et c’était l’inauguration de ces nouveaux locaux, le lundi 23 juin. 23, 08 La cérémonie commence à 2 heures 20 devant une assistance composée de membres du gouvernement sortant. Entourant le Premier ministre Jacques Edouard Alexis, les ministres des Relations Extérieures, des finances, de l’Intérieur, de la culture, du commerce et du tourisme.
Présents également des membres du cabinet particulier du président de la république, des membres du corps diplomatique, des directeurs de media et des membres du secteur des affaires. On a remarqué aussi la présence de certains leaders politiques, mais vraiment en minorité.
Le contrôle est serré pour pénétrer à l’intérieur des locaux. D’ailleurs le maître de céan des lieux, l’ambassadeur Janet Sanderson n’a pas manqué de souligner combien les constructeurs ont axé les travaux sur la sécurité des lieux. Sécurité non seulement pour le personnel tant américain qu’Haïtien mais également sécurité pour les visiteurs demandeurs de visas et autres.
Les locaux logeant maintenant l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique seront également ceux de l’USIS. Désormais tout sera logé à la même enseigne… ce que regrette un peu le ministre haïtien des relations extérieures qui aimait bien quand sa voisine n’avait qu’à faire quelques kilomètres pour venir passer un petit temps avec lui. Il parlait évidemment de l’ambassade américaine logée comme son ministère à la cité de l’exposition.
Mais c’était une simple boutade.
Tous les intervenants qui se sont succédés ont insisté sur l’importance, la grandeur, je dirais même du projet devenu maintenant une réalité.,
L’ambassade en chiffres, s’étend sur 19.000 mètres carrés.
C’est un coût de 75 millions de dollars et c’est 900 ouvriers haïtiens qui ont travaillé d’arrache pied pour faire du projet une réalité.
Pour marquer l’inauguration de lundi et lui donner un caractère plus grandiose - c’est que le projet est d’envergure -le State Department a délégué l’assistant secrétaire d’Etat Craig Kelly qui a tenu à souligner que jamais son pays ne se serait engagé dans une entreprise d’une telle ampleur si les relations n’étaient pas ce qu’elles sont entre nos deux pays. Pour Monsieur Kelly, il faut faire confiance à Haïti. Il y a certainement des défis à remporter, mais beaucoup de progrès ont déjà été réalisés !
D’ailleurs le ministre Clérisme a enchaîné sur le même topo. « Cette construction symbolise la solidité des relations americano-haïtiennes, a t-il fait remarquer mi figue-mi raison.
Et cette relation a fait ressortir l’ambassadeur Janet Sanderson est restée solide à travers les années.
Le prédécesseur de Madame Sanderson, l’ambassadeur Timothy McCarney avait fait le voyage et a semblé heureux de retrouver des visages amis. Son épouse était à ses côtés et elle aussi a semblé se trouver en pays de connaissance.

En fin de cérémonie, une plaque a été dévoilée dédiée à la construction du bâtiment. Elle sera placée bien en évidence à un endroit précis pour marquer cette inauguration du Lundi 23 Juin .
Il me reste à vous donner l’adresse de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique : c’est Boulevard 15 octobre à Tabarre.
Mais attention : téléphones portables, appareils cassettes ou cameras ne sont pas autorisés à l’intérieur.

Détails

Catégorie : Les Toutes Dernières

Création : 25 juin 2008

La désignation par le président haïtien René Préval d'une femme pour diriger le prochain gouvernement laisse espérer une sortie de crise en Haïti après plus de trois mois de blocage politique.
Le président René Préval a désigné Michèle Pierre-Louis, une économiste de 61 ans, pour remplacer Jacques-Edouard Alexis, destitué depuis le 12 mars mais toujours à la tête du gouvernement faute de remplaçant.
A deux reprises, le chef de l'Etat haïtien a échoué à faire confirmer un Premier ministre par les parlementaires de son propre parti, réunis au sein d'une coalition de 53 députés du groupe CPP majoritaire à la chambre. Les deux autres Premiers ministres désignés, Ericq Pierre et Robert Manuel, ont été rejetés par un vote des parlementaires haïtiens.
"Michèle Pierre-Louis est présentée comme une personne compétente. Si ses documents sont fiables, nous ne ferons aucun obstacle à sa ratification", a déclaré mardi à l'AFP le député Patrick Domond de la Concertation des parlementaires progressistes (CPP). "L'autre aspect, c'est sa politique de gouvernement. Le Premier ministre doit négocier avec nous et nous attendons de voir avec qui elle va former son gouvernement", a souligné le député.
"Je suis consciente des obstacles et des difficultés, j'ai beaucoup discuté avec le président Préval. Je ne minimise pas les obstacles mais je ne pourrai rien réaliser si tout le monde ne croit pas que le pays doit sortir de sa situation actuelle", a déclaré à la presse Michèle Pïerre-Louis. Proche amie du président René Préval, Mme Pierre-Louis dirige depuis 1995 une organisation non-gouvernementale, la Fondation connaissance et liberté (FOKAL) financée par le milliardaire américain Georges Soros. Elle a fait des études aux Etats-Unis où elle a obtenu une licence en économie. Mère d'une fille, Elizabeth, elle a également suivi des formations en France, notamment à Paris sur la gestion des aéroports.
Une organisation féministe, Ligue pour le pouvoir des femmes, a apporté son soutien à Mme Pierre-Louis, faisant valoir qu'elle avait fait ses preuves dans divers domaines, dont la lutte pour la démocratie et le développement social. "Il est à souhaiter que la priorité soit donnée à la lutte contre le chômage et la vie chère", a cependant souligné la porte-parole de l'organisation.
Dans le milieu politique, l'annonce de la désignation d'une femme comme Premier ministre est accueillie avec prudence et réserve. "Personne ne peut mettre en doute l'intégrité et les capacités académiques de Mme Pierre-Louis pour assumer le poste", a déclaré Evans Paul dont le parti compte quelques élus au Parlement.
Toutefois, M. Paul s'interroge sur la gestion politique qui sera mise en place pour lui garantir le vote favorable des parlementaires.
"Le succès ou l"échec de Mme Pierre-Louis dépend du choix des membres de son gouvernement", estime Himmler Rébu, un ancien officier dirigeant d'une petite formation politique.
"Les sénateurs se prononceront d'ici la fin de cette semaine sur le choix du chef de l'Etat. Mme Pierre-Louis a de fortes chances de passer la première étape, a déclaré à l'AFP le président du Sénat Kelly Bastien.

Détails

Catégorie : Les Toutes Dernières

Création : 7 juillet 2008

“Si quelqu’un me dit qe j’ai des garantis, je répondrai; NON. Car si il y a eu deux échecs avant moi, un troisième est touours possible. Si je passe le cap du processus de ratification je ne pourrai rien faire seule. Répondre à l’appel du chef de l‘état a été une décision difficile pour moi, parce que j’avais envie d’oeuvrer au progres du pays dans mon champ d’action. C’est une énorme responsabilité. Je m’engage parce que j’ai confiance dans ma capacité personnelle et dans la capacité des Haïtiens à relever le défi. En cas d’échec, je vais continuer mon travail de militante engagée dans ce pays”.

Détails

Catégorie : Les Toutes Dernières

Création : 7 juillet 2008

Le secrétaire général adjoint de l’ONU, Jean Marie Guehenno, a bouclé une visite de 48 heures à Port-au-Prince au cours de laquelle il a eu des entretiens avec le chef de l’état, René Préval, le premier ministre désigné, Michèle Pierre Louis, les dirigeants du parlement et les représentants de la société civile, ainsi qu’avec des membres de la presse.
Lors d’une conférence donnée à l’aéroport international de Port-au-Prince, avant son départ, M. Guehenno a appelé les acteurs politiques haïtiens à trouver une entente afin de former un gouvernement dans le meilleur délai. "Un moyen rapide est nécessaire pour régler la crise politique. Il est essentiel qu’ Haïti forme un nouveau gouvernement", a déclaré le responsable de l'ONU, qui soutient qu’Haïti a besoin d’un gouvernement qui bénéficie du support du parlement et de l’appui des différents secteurs de la société civile.
Selon M. Guehenno un gouvernement est nécessaire pour favoriser le déblocage des fonds promis par la communauté internationale. " Nous sommes là en appui et en solidarité avec les autorités haïtiennes ", lance t-il soulignant que le rôle de la Mission de l’ONU est d’aider Haïti.