Des douzaines de compatriotes manquent à l’appel après l’accident survenu dans les eaux de Turks and Caicos.
Jusqu’à présent on a repêché 120 personnes qui ont été transportées dans un hôpital de Turks and Caicos. On a déjà retrouvé 15 corps. On estime que l’embarcation qui était tout à fait surchargée transportait environ 200 passagers: Hommes, femmes et teenagers, quand il a heurté un récif du côté de Turks and Caicos. Cet endroit est particulièrement dangereux et a déjà été responsable de la mort de dizaines de compatriotes. Ceci est dû à la présence de tous ces récifs dans la zone. Les bateaux des gardes côtes, des avions, des hélicoptères se trouvaient sur les lieux cherchant sur une surface de 1.600 kilomètres carrés. Les Haïtiens étaient en voyage depuis environ trois jours quand l’accident s’est produit, l’embarcation ayant heurté un récife avant de sombrer par la suite. Selon toutes les estimations, le bateau aurait sombré lundi après midi mais ce n’est pas sûr. On parle aussi de la nuit de dimanche à lundi au cours de laquelle l’accident se serait produit.. Les autorités de Turks and Caicos, quant à elle ont rapporté le naufrage Lundi aux gardes côtes américains qui patrouillent la région à la recherche de trafiquants de drogue et de migrants illégaux et souvent aident à les sauver. Les survivants racontent être parties des côtes nord d’Haïti avec 160 personnes à bord. L’embarcation se serait arrêtée à un endroit qu’ils ne sont pas arrivés à identifier et aurait ramassé 40 autres passagers qui seraient montés à bord. Et c’est avec ces 200 passagers que le bateau aurait sombré près des côtes de Turks and Caicos, entre Haïti et les Bahamas. Environ une soixantaine de personnes parmi les survivants sont hébergées dans un gymnasium de deux étages du côté de l’aéroport et qui sert parfois de centre de détention. Ils sont gardés par des agents de sécurité privée. “ On s’en occupe” a déclaré Donald Metéllus, un officiel de l’ambassade d’Haïti qui leur a rendu visite. “Ils peuvent marcher et ils sont en bonne santé.” Généralement les migrants haïtiens capturés dans la région sont retournés au Cap Haïtien, le point le plus au nord de l’île d’Haïti. Un officiel haïtien du Cap Haïtien raconte que lundi il était très occupé à prendre les noms de 124 personnes que les autorités américaines venaient de déporter, quand il a appris l’accident au large de Turcs and Caicos. Mais les survivants de Turks and Caicos peuvent arriver d’un moment à l’autre. Louis Harold Joseph, l’ambassadeur d’Haïti dans les Bahamas dit que cette nouvelle tragédie est un indice de la pauvreté qui est celle de son pays, même si le pays connaît actuellement un de ses rares moments de stabilité. La minime croissance que connaît le pays actuellement n’arrive pas à créer suffisamment de jobs pour la grande majorité de gens qui n’hésitent donc pas à mettre en danger leur vie à la recherche d’une vie meilleure. En Mai 2007, un bateau particulièrement chargé , transportant 160 personnes, a capoté au large de Turks and Caicos et de nombreux passagers avaient été dévorés par les requins. Les 78 survivants de cette catastrophe avaient accusé le bateau Turks and Caicos qui patrouillait d’avoir frôlé leur embarcation et provoqué l’accident. Parmi les morts, il y avait une femme enceinte.
Et ce n’est pas propre à Haïti. C’est à travers le monde entier que des réfugiés tentent de quitter leur pays à la recherche d’une vie meilleure. Mais ce n’est pas toujours que la traversée se passe bien. Et cette fois, bilan risque d’être particulièrement lourd. 120 survivants, 15 cadavres et 65 disparus. Ce qui signifie que cette catastrophe aurait fait 80 morts.
« Conseil constitutionnel » telle est la dénomination d’un nouvel organe proposé par le Groupe de Travail sur la constitution aux pouvoirs publics dans le cadre d’une éventuelle révision de la Constitution de 1987. Cet organe novateur est appelé à transformer un ensemble de disposition constitutionnelles dont l’article 149 relatif à la vacance présidentielle. Le GTC propose l’adoption de 14 nouveaux articles constitutionnels, en plus de bon nombre d’autres dispositions existantes à réviser . Ce conseil constitutionnel qui deviendrait la plus haute juridiction de l’Etat en matière constitutionnelle devra aussi garantir les droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques.
Le gouvernement dominicain n’abdiquera pas aux pressions des Haïtiens en quête à de meilleurs tarifs pour les produits dominicains exportés en Haïti a déclaré mardi le secrétaire exécutif de la Commission nationale des négociations commerciales, César Dargam, dans un article du journal dominicain Today. « Le gouvernement est clair ; il ne sacrifiera pas la production nationale au profit d’aucun accord », a fait savoir l’officiel dominicain tout en admettant que les discussions autour de la signature de l’accord de partenariat économique entre les deux pays ne sont pas encore closes. Le fonctionnaire a indiqué que de nouvelles propositions ont fait surface la semaine dernière lors de réunions séparées de la Commission européenne avec des représentants des deux pays voisins. Parmi ces nouvelles propositions qui doivent être clarifiées, on retrouve notamment celle portant sur l’élimination de 70 produits d’exportation dominicains vers Haïti. Au moment de la signature entre les différents pays de la CARIFORUM et de la Commission européenne, Haïti a décidé de ne pas signer et a proposé une révision de 194 points dudit accord. Après négociations le nombre des points contestés par la partie haïtienne s’est réduit à 70. Les produits dominicains qui atteignent le marché haïtien avec le tarif zéro sont les œufs, le poulet, le pétrole, la farine, l’acier et les produits laitiers. Le secrétaire exécutif de la commission nationale des négociations commerciales, César Dargam a indiqué que bien qu’il s’agisse d’un long processus, la possibilité d’un accord commercial entre les deux pays demeure ouverte et a noté le bon rapport entre les secteurs publics privés dans les deux pays. Il a cependant émis quelques inquiétudes face au fait qu’il n’y a eu aucun dialogue portant sur un éventuel accord bilatéral qui ferait de l’EPA un important mécanisme de transparence pour le commerce entre les deux pays.
La loi fixant le salaire minimum à 200 gourdes a été votée par les deux Chambres. Il y a eu les objections du Président de la république. On en est toujours à attendre la présentation du rapport de la commission chargée de dire si oui ou non les objections du président sont retenues. La séance du Jeudi 30 Juillet a été très houleuse. Il était 8 heures du soir quand la présidente de la commission des affaires sociales de la Chambre des députés Gérandale Thélusma s’est présentée à la séance. Les députés qui étaient sur le point de partir l’ont acclamé comme « une athlète qui revient triomphalement d’une compétition sportive » ( Le Nouvelliste 30 Juillet 2009). Le président du bureau Levaillant Louis-Jeune lui a vite cédé le micro pour s’entretenir avec l’Assemblée qui attendait impatiemment la présentation du rapport . « Le consultant m’a remis le rapport à deux heures, a t-elle informé. Il n’était pas possible de le soumettre au bureau aujourd’hui. » Gérandale Thélusma n’avait pas encore terminé son intervention qu’une voix a retenti dans la salle pour demander « qui est le consultant ? Je n’ai pas l’obligation de révéler l’identité du consultant a-t-elle rétorqué. J’aile droit de choisir qui je veux comme mon consultant. « Vacarme, hurlement, grognement ont suivi la réponse du député de Gros Morne. Le président du bureau a dû intervenir pour rétablir l’ordre. « La commission des Affaires sociales n’a pas donné la garantie qu’elle allait présenter son rapport à l’Assemblée aujourd’hui, a lâché le député de Gros Morne d’un ton ferme. Le rapport a été soumis au bureau de la chambre le vendredi 31 Juillet. « Sans le moindre commentaire, le président du bureau a aussitôt clôturé la très longue séance qui n’a pas tenu ses promesses. Fatigués et épuisés, les députés n’attendaient que l’autorisation du président pour partir. L’initiateur de la loi sur le salaire minimum, le député Steven Benoît s’est montré très déçu. Le député de Pétion Ville ne cachait pas sa déception sur son visage comme dans ses déclarations. « Le Palais national a tout mis en œuvre pour éviter la tenue de la séance d’aujourd’hui a-t-il dénoncé en faisant allusion à la réunion organisée la veille entre le Président René Préval et un groupe de député. La séance doit avoir lieu le mardi 4 août.
Deux secousses sismiques enregistrés en République dominicaine. Deux tremblements de terre, dont l’un d’une intensité de 4.6 degrés sur l’échelle de richter, ont secoué vendredi le sud de la République dominicaine sans toutefois faire de victimes. L’institut sismologique de l’Université autonome de Santo domingo précise que les épicentres des deux secousses telluriques ont été localisés près de la province d’Azua à environ 155 kilomètres du sud de Santo domingo.