Un nouveau directeur exécutif a été installé ce mercredi à la tête de l’Hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti (HUEH), pour chercher à résoudre les problèmes auxquels le plus grand centre hospitalier public du pays fait face. Ce n’est que mardi que le personnel de soutien de l’HUEH a décidé d’observer une trêve après plus de deux semaines d'une grève ayant paralyse toutes les activités, pour réclamer le paiement de 9 mois d’arriérées de salaires. Le nouveau directeur, le Dr Alix Lassègue, a dit compter sur la collaboration de tous pour faire marcher l’hôpital tout en promettant de privilégier le dialogue et la participation de tous.
La tâche ne sera toutefois pas facile avec un budget de 220 millions de gourdes dont 209 millions (soit 95% des fonds) sont destinées à payer des salaires à près de 2000 employés, Le ministre de la santé publique, Alex Larsen, a dit espérer que l’installation de ce nouveau directeur sera la voie principale à la solution définitive que l’on doit trouver pour l’HUEH. Il invite tous les employés et les cadres de l’hôpital à soutenir le nouveau directeur pour favoriser le bon fonctionnement de l’HUEH .Alex Larsen invite également Alix Lassègue à se montrer à la hauteur de sa tâche en prenant des mesures justes et sages sans sesoucier de ceux qui chercheront à mettre des bâtons dans ses roues au profit d'intérêts personnels. Le ministre de la santé publique a d’un autre côté fustigé le comportement des grévistes qui sont allés trop loin a-t-il dit, dans leur mouvement jusqu’à "introduire" des tas d’immondices sur la cour et dans les salles de l’hôpital. Selon Dr Larsen, les grévistes devraient savoir qu’il y a une façon de faire passer des revendications et que leur comportement serait de toute façon inacceptable et intolérable. Il a dit espérer que se sera une page tournée. Toutefois, en marge de la cérémonie, des employes de l'Hôpital ont fait savoir que les autorités sanitaires doivent egalement assumer leurs responsabilites pour éviter des grèves à répétition pour réclamer des arriérés de salaires.
La secrétaire d'Etat americaine a fait part mardi de sa frustration de ne pouvoir encore annoncer la nomination d'un nouvel administrarteur pour l'agence americaine de dévelopement international (USAID). Hillary Clinton a porté son dévolu sur un habitué d'Haiti, un spécialiste de la Harvard University, le docteur en médecine et anthropologue Paul Farmer qui conduit plusieurs programmes de santé publique en Haïti. L'USAID n'a pas de directeur depuis l'arrivée de l'administration Obama en janvier, mais le processus de nomination à la direction de cette agence qui gère l'aide américaine, est si long et si coûteux que plusieurs candidats au poste ont dû désister, a fait savoir la secrétaire d'Etat, dont les propos ont éte relayés dans l'édition de mercredi du New-York Times. Hilary Clinton n'avait pu cacher sa frustration lors d'une réunion avec des employés de l'agence à Washington, face à la lenteur de la maison blanche qui s'est toutefois refusée à tout commentaire sur le coup de colère de la secrétaire d'Etat.
Neuf cadavres ont été repêchés et 22 personnes ont été sauvées dans le naufrage la semaine dernière d'un bateau au large d'Haïti tandis que les recherches pour retrouver des survivants ont été arrêtées, a indiqué mercredi à l'AFP Fednel Zidor un représentant du gouvernement.Le navire, une vieille embarcation baptisée "La volonté de Dieu", avait coulé dans la nuit de vendredi à samedi au sud-est d'Haïti avec près de 60 passagers à bord, selon les témoignages des survivants rapportés par les autorités locales. Une trentaine de personnes sont toujours portées disparues. "Nous avons arrêté les recherches ce mercredi car il n'y a plus d'espoir de retrouver des survivants. Quand des cadavres remontent à la surface de l'eau on les récupère", a déclaré M. Zidor. Le gouvernement haïtien a promis de fournir une aide aux parents des victimes du naufrage. Certains des rescapés qui étaient soignés dans un hôpital ont pû regagner leur domicile, a-t-on encore indiqué. Le bateau qui transportait aussi des marchandises a probablement chaviré parce qu'il était "surchargé", avait indiqué un coordinateur local de la protection civile haïtienne, Jean-Michel Sabbat. Le naufrage s'était produit entre Belle-Anse et Marigot, au sud-est des côtes haïtiennes.
Environ un millier de partisans de l'ex-président haïtien Jean Bertrand Aristide ont manifesté à l'occasion de son 56e anniversaire, sans incidents mercredi en Haïti a constaté un journaliste de l'AFP. Les manifestants qui étaient partis des quartiers pauvres de la capitale, ancien bastion de l'ex-président actuellement en exil en Afrique du Sud, ont circulé dans certaines rues de la ville avant de se disperser non loin du palais présidentiel haïtien. "Nous réclamons le retour de notre leader comme l'exige la Constitution du pays", ont scandé les manifestants encadrés par la police haïtienne. Ils brandissaient des pancartes et de larges banderoles avec des portraits de M. Aristide. "Nous sommes unis pour réclamer le retour au pays de notre président, il est le seul qui travaillait pour les pauvres", a déclaré un jeune manifestant. Un autre a lu un message imitant la voix de l'ancien président renversé en février 2004 par un soulèvement armé. Aucun incident n'a été enregistré lors de cette manifestation déroulée sous la protection de la police haïtienne.
Trois femmes et un adolescent de 15 ans se sont noyés, et deux jeunes filles sont blessées.
Les circonstances du drame sont encore bien floues... Le bilan lui-même n’est pas encore définitif. Tout ce que l’on sait, c’est qu’un groupe de promeneurs était en balade à Trouville, dans le Calvados - un groupe d’une cinquantaine de personnes, d’origine haïtienne ou de nationalité haïtienne. Le déplacement était organisé en liaison avec l’Eglise évangélique du Corps du Christ, de Romainville, en Seine-Saint-Denis. Une dizaine de personnes a alors décidé d’aller se baigner sur la plage des Roches noires, non surveillée. Selon les premiers éléments de l’enquête, le groupe est parti se baigner. Il s’est retrouvé sur un banc de sable, à 150 m du bord, isolé par la marée montante...
Sans doute peu familiarisées avec la mer, dans une zone traversée par de forts courants, trois femmes se sont noyées - deux étaient enceintes -, deux jeunes filles sont blessées - leurs jours ne sont pas en danger. Un jeune homme de 15 ans a d’abord été porté disparu, avant que son corps ne soit retrouvé en soirée.
Les recherches n’auront rien donné. Trois vedettes de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer), appuyées par un hélicoptère auront patrouillé jusqu’en début de soirée, en vain. Le corps de l’adolescent a été retrouvé vers les huit heures du soir. Le rested u groupe fortement traumatisé est en contact avec des equipes de psychologues envoyées sur place. Cela s’est passé le Samedi 17 Juillet à Trouville.